• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
mardi 18 novembre 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    La réforme des marchés publics aux Comores

    La réforme des marchés publics aux Comores

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La Chambre de commerce Quebec-Afrique au salon de l’emploi

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La diaspora africaine et le défi du transport aérien. Entre oubli institutionnel et levier de développement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

    La filière des produits de rente aux Comores s’éteint lentement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Les grandes réalisations du régime Ali Soilihi

17 novembre 2025

Anjouan. Grève des écoles privées contre les réformes du MEN

17 novembre 2025

Avant le 12 novembre 1975, le Conseil de Sécurité a voté pour l’unité des Comores

17 novembre 2025

Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

10 novembre 2025

Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

10 novembre 2025
Accueil Société

Mariage précoce, vers la prostitution des mineurs

Mots clés: Édition 381Trending
6 juin 2022
Temps de lecture : 4 mins
0 0
A A
Mariage précoce, vers la prostitution des mineurs
0
PARTAGES
203
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

À partir de quel âge arrête-t-on de parler de pédophilie aux Comores ? Quelle majorité s’applique ? Une majorité sans laquelle, un mariage ne doit pas se dérouler.

Par Said Yassine Said Ahmed

Dans certains pays, on devient majeur à l’âge de 17 ans, dans d’autres à 20 ans. Avoir une relation sexuelle avec une mineure avant l’âge défini par le pays dans lequel elle vit, est de la pédophilie et un détournement de mineur.

La majorité est à 18 ans

Dans la plupart des pays du monde, cette majorité est fixée à 18 ans, comme c’est le casen France.C’est également le cas des îles Comores, dont la loi est conforme à celle de la France, ancien pays colonisateur.

Dans ces conditions, une fille qui n’a pas 18 ans ne devrait pas être mariée, de même elle ne devrait pas tisser une relation amoureuse avec un adulte. Mais, aux Comores, il y a une sorte de légalisation de la pédophile par les mariages précoces. Parfois, des filles de 17 ans, de 16 ans et même de 14 ans sont mariées de force, sans même qu’elles puissent donner un avis. Juste avec l’aval de leurs parents, et en l’absence du consentement de l’intéressée.

À quelle loi donc se réfèrent les Comoriens en organisant ces mariages précoces ? Ce phénomène existe depuis très longtemps et les générations précédentes l’ont subi. Il est sociologiquement établi dans le pays que la pédophilie est uniquement quand un homme majeur flirte ou a des relations sexuelles (hors mariage) avec une fille mineure ou une femme majeure avec un garçon mineur.

Mais, en réalité, la pédophile n’est pas uniquement le fait pour un majeur d’avoir des relations avec un(e) mineur(e). Elle s’établit aussi par le mariage précoce. Même si l’Etat est démissionnaire dans tous les domaines, il doit jeter un d’œil dans ce mécanisme qui prive une partie de la jeunesse de son avenir. L’ASCOBEF, quant à elle, doit sonder et recenser les cas des mariages précoces qui se réalisent dans nos localités et se prononcer. Les autres ONG, telles que Petits Z’anges, Mwana tsi wa mdzima, Hifadhwi et les autres doivent être préoccupées par ce phénomène néfaste.

« Une des causes de la prostitution des mineurs »

Comment la prostitution des mineurs pourrait-elle ne pas prospérer dans un terreau pareil ?

A l’âge de 15 ans, forcée par ses parents, la fille se marie avec un homme d’au moins 40 ans, dans le but de satisfaire le soi-disant honneur de la famille. Puis quelques temps après, suit le divorce. Différence de pensée, statuts opposés, visions contraires et intérêts dissemblables sont parmi les causes de la courte durée des couples issus de ce genre de mariage.

A cet âge, la fille devient prématurément femme divorcée. Elle quitte le foyer conjugal ou celui de ses parents, et doit entrer sur le marché restreint du travail pour pouvoir survivre à l’âge de 16 ans. Est-elle mineure ou émancipée ? Dans la capitale pullulent des jeunes filles livrées à elles-mêmes, et parfois avec des enfants en bas âges à nourrir, sans moyens, dans un pays où le chômage est au pinacle. Donc sans aucune sécurité, la jeune maman se livre dans la nature. La légalisation partielle de la pédophilie par les mariages précoces conduit à la prostitution camouflée.

« Et s’il y avait un ministère de l’Éducation ? »

L’autre phénomène encourageant cette pédophilie est le manque de contrôle de l’Etat sur les jeunes enfants. Le ministère de l’éducation nationale se préoccupe uniquement de la rentrée scolaire, des examens de fin d’année, des années blanches et des intimidations des enseignants revendiquant leurs droits. Les bals des jeunes, les plages bondées de mineurs, les errances de ceux-ci dans la capitale ne sont un secret pour personne. Et c’est là où la chasse aux gogos s’effectue. Les 4X4 vitres teintées, les recharges téléphoniques, les courses… les paiements des écolages dans les écoles privées ainsi que les décorations autant d’appâts sur le terrain.

De concert avec les différentes associations de défense des enfants et de la famille, l’Etat comorien doit prendre des mesures pour lutter contre la pédophilie, interdire les mariages précoces des jeunes filles, surveiller les bals des jeunes, les boites de nuit… tout en renforçant les lois contre la pédophilie. Des contrôles dans la capitale doivent être effectués. On pourrait répertorier les jeunes n’ayant pas atteint leur majorité et qui n’ont rien à y faire. Ce serait une base pour la lutte contre ce fléau.

Mais, dans l’immédiat, il faut donc que la Justice se réveille et prenne ses responsabilités pour punir les coupables. Professeurs, ministres, directeurs, ouvriers, désœuvrés… tous doivent passer au-dessous de la loi pour qu’on puisse bâtir une vraie société sans pédophilie.

Articles populaires

  • Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    Sahara occidental : la diplomatie comorienne à l’épreuve du droit international

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • La réforme des marchés publics aux Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Saïd Djaé Houdhayfi : « Pour redonner la parole au peuple »

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Anjouan, victime d’un système centralisé et corrompu

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Le journalisme aux Comores prend un virage majeur

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Mohamed Abderemane Abdallah, Un serviteur de l’État s’en est allé

Mohamed Abderemane Abdallah, Un serviteur de l’État s’en est allé

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Actualité
  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • International
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°558

Masiw N°557

Masiwa N°556

Masiwa N°555

Masiwa N°554

Masiwa N°553

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?