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Agwa, enfin libre !

Mots clés: A la uneÉdition 402
31 octobre 2022
Temps de lecture : 6 mins
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Agwa, enfin libre !
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Abdallah Abdou Hassani dit Agwa avait rejoint la prison de Moroni par le fait du prince, il a aussi été libéré par le fait du prince, ce 22 octobre 2022. Comme d’autres prisonniers politiques, il a été relâché par une grâce du chef de l’État, Azali Assoumani et sans avoir demandé officiellement le pardon, comme l’exigeait l’exécutif.

La libération du journaliste et activiste Abdallah Abdou Hassane dit Agwa était attendue depuis son transfert à l’hôpital, il y a quelques semaines. C’est par un décret du chef de l’État, Azali Assoumani, en date du 22 octobre 2022, qu’une grâce a été accordée à celui qui est devenu l’un des symboles des dysfonctionnements de la Justice comorienne. Il le disait depuis un moment, il l’a répété hier dimanche à Ntsudjini : « Tsi fungwa bure ngamdjo fungulwa bure » (« J’ai été emprisonné sans raison, je serai libéré sans raison »).

Emprisonné sans raison

Abdallah Agwa avait été arrêté en janvier 2021 par des militaires affectés à la protection du chef de l’État (la fameuse GHSP), selon ses déclarations. Il a également affirmé avoir subi des nombreux coups qui s’apparentent à des tortures de la part de ces hommes pendant cette arrestation. Hier, dimanche 30 octobre, il a confirmé ces paroles en déclarant lors de son point de presse qu’il avait été arrêté par « décret » puisque ce sont des gardes du corps du chef de l’État qui ont procédé à son enlèvement, avant de le remettre à la Justice, et il est libéré également par un décret présidentiel (grâce).

Abdallah Abdou Hassane, qui avait renoncé à son statut de journaliste pour devenir homme politique, à part entière, deux ans auparavant, était souvent virulent contre un chef de l’État qui est devenu de plus en plus autocratique et qui a banalisé la brutalité et la torture envers les opposants, du moins les quelques-uns qui étaient encore sur place et qui osaient encore dire ce qu’ils pensaient.

L’ancien journaliste s’était donné pour objectif de réunir tous les opposants dans une grande manifestation à Moroni, avec comme mot d’ordre, entre autres la lutte contre la vie chère. C’est pendant l’organisation de cette manifestation qu’il a été arrêté. Il a été inculpé pour avoir maintenu son idée de manifester malgré l’interdiction de la manifestation.

Six mois après son arrestation, il est jugé en juin 2021 pour une tout autre raison, beaucoup plus grave : atteinte à la sécurité publique. Le Procureur avait demandé deux ans de prison pour cela, le juge va plus loin puisqu’il lui inflige un emprisonnement de cinq ans avec une année de sursis.

Après cette condamnation qui ne se base sur rien, l’ancien journaliste qui a souvent connu la prison pour sa liberté de ton, notamment en compagnie de son ami, Oubeidillah Mchangama, a refusé de faire appel de ce jugement, conscient, dit-il que les juges ne font qu’obéir aux ordres venus de Beit-Salam. Ses avocats insisteront longtemps, mais il restera inflexible.

Refus de soins

Pourtant, les blessures reçues pendant son arrestation et les conditions inhumaines de séjours dans la prison de Moroni dégradent assez rapidement sa santé. Il réclame des soins approfondis. Il avait des traces de sang dans les urines et les selles, nous apprend-il aujourd’hui.

Il a raconté pendant son point de presse de ce dimanche que devant lui, le médecin de la prison a appelé le ministre de la Justice, Mohamed Housseine pour demander qu’il puisse bénéficier de soins plus appropriés et que ce dernier aurait refusé catégoriquement, disant même que c’était une décision étatique et qu’il pouvait bien mourir en prison.

Pourtant, Agwa était réellement mal au point. Sa santé se dégradait à vue d’œil selon des amis qui lui ont rendu visite. C’est ainsi que le 10 juillet dernier les deux avocats, Me Gérard et Me Aboubacar sont revenus à la charge pour demander à Agwa la permission de demander une grâce afin qu’il puisse aller se soigner, mais aussi qu’il puisse assumer ses devoirs de chef de famille. Ce dernier a fini par accepter, du bout des lèvres, à condition qu’il ne soit pas obligé de formuler des excuses à celui qui l’a mis en prison après une mascarade de justice.

Grâce sans formulation de demande de pardon

Les deux avocats ont donc constitué un dossier de demande de grâce auprès du chef de l’État. Cette demande est longtemps restée lettre morte, à cause de l’absence d’une demande officielle de pardon à laquelle le prisonnier politique ne s’est jamais résolu à faire. La dernière rencontre entre Azali Assoumani et Mouigni Baraka a certainement précipité sa libération, puisque l’opposition réclame la libération des prisonniers politiques avant d’accepter tout dialogue en vue de la préparation des élections prévues en 2024. La demande de grâce a donc été examinée de nouveau, sans la lettre de demande de pardon qui aurait dû l’accompagner.

En effet, jusque-là, le pouvoir exécutif exigeait de l’ancien journaliste et militant politique qu’il demande personnellement pardon au chef de l’État afin d’être gracié. Une source qui a requis l’anonymat nous rapporte même que lors d’une discussion sur l’éventuelle grâce d’Abdallah Abdou Hassani, le conseiller juridique du chef de l’État, Abdoulwahab Msa Bacar se serait exclamé : « Mais, il n’a pas encore demandé pardon ! », justifiant ainsi son maintien en prison.

Sans doute que comme le conseiller juridique de Beit-Salam, Agwa n’a pas saisi qu’en acceptant que ses avocats déposent une demande de grâce, c’était déjà d’une part une reconnaissance des faits reprochés et qui sont à l’origine de la condamnation et d’autre part une demande de pardon. Il est vrai que le militant, même au plus mal, a refusé de demander pardon et après sa libération il continue à affirmer qu’il n’a pas demandé pardon à Azali.

Agwa plus fort

Cette pratique du régime Azali qui consiste à faire arrêter des opposants politiques, à les faire condamner par les tribunaux sous des motifs fallacieux puis, après les avoir fait souffrir dans une prison, réclamer d’eux une lettre de demande de pardon au chef de l’État avant de les gracier est un des symptômes de la manipulation constante de la Justice comorienne par l’exécutif. Cette méthode d’élimination des opposants sans trop encombrer les prisons a permis au gouvernement de faire taire de nombreux militants qui entrent dans un certain mutisme à l’égard du pouvoir en place ou quittent discrètement le pays. Rare exception, Ahmed Barwane a repris ses activités au sein du parti Juwa et de l’opposition, après avoir été gracié en mai 2019. La pratique, à force d’être utilisée contre les opposants connaît ses limites avec le cas d’Agwa. Non seulement, ce dernier a été libéré même après avoir refusé de demander formellement pardon et exige même que ce soit le chef de l’État qui lui présente des excuses après les coups qu’il a reçus du GHSP et son emprisonnement sans raison, mais il sort de prison auréolé par sa résistance aux abus. Autrement dit, Azali Assoumani s’est construit un autre opposant d’importance en la personne d’Abdallah Abdou Hassani.

Il suffisait d’observer, durant toute la semaine, les nombreuses délégations des villes, des partis politiques, des femmes, des jeunes, des « fans »… qui ont défilé chez lui à Ntsudjini pour s’en rendre compte. D’autant que ces visites ont parfois étaient accompagnées de discours contre le chef de l’État et le gouvernement.

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