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Une classe politique sans vision : où allons-nous ?

Mots clés: Édition 399Trending
10 octobre 2022
Temps de lecture : 4 mins
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Une classe politique sans vision : où allons-nous ?
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Cela fait quarante-quatre ans depuis la mort de Mongozi que le pays n’a pas de direction. L’instabilité politique est devenue permanente, la pauvreté s’est intensifiée et la démocratie est devenue dictatoriale. Les Comoriens voguent de malheur en malheur. En réalité, le tableau est très sombre. Nous faisons face à des défis importants : le chômage de masse pour notre jeunesse, l’insécurité de nos concitoyens, les difficultés à se former, à se soigner et à se nourrir convenablement. Définitivement, l’État a tourné le dos à ses missions régaliennes. Cette situation est inacceptable et intenable à long terme.

Ces trois dernières décennies, la classe politique Komori a manqué d’audace et de courage pour assumer le rôle d’un politique : celui de défendre des idéaux et d’incarner une idéologie claire constituant la colonne vertébrale du combat politique. J’en veux pour preuve le cas de Hamada Madi Boléro. Celui-ci dans une interview chez FCBK FM regrettait le manque d’idéologie politique de la part des politiciens Komori, au premier chef lui-même bien sûr ! Cela est très problématique et signe l’anomalie la plus criante. Comment comprendre qu’un ancien président par intérim, ancien Premier ministre également n’ait jamais réussi à se définir à travers une idéologie politique ? Quiconque la connait, à ce jour, ferait mieux de délivrer l’opinion du mystère idéologique qu’incarne Beléro. On pourrait multiplier les cas d’imposteurs politiques sur tant de portraits, allant de Houmed Msaidie, Mouigni Baraka, Oukacha, Assoumani Azali, etc.

Sans doute la politique dans notre pays est une affaire d’opportunistes sur laquelle prolifèrent des tendances semblables. Le citoyen écrasé a du mal à les départager, sinon à se crever les yeux pour mesurer entre les plus violents et les moins pires, les plus incompétents aux moins pires dans cette compétition de la médiocrité.

Nous ne devons pas nous résigner à cette indolence que l’on a tant habituée les citoyens. Nous devons proposer au peuple komori une alternative et des perspectives, leur proposer un projet ambitieux, cohérent et pragmatique. La crise mondiale actuelle est l’occasion de décliner une vision politique claire, chose que le colonel Azali Assoumani et ses hommes sont incapables. Ils se contentent de gérer des urgences et d’accompagner les institutions internationales dans notre propre pays. Ils sont devenus des collaborateurs chez eux. Ce n’est pas le fonds monétaire international, la banque mondiale ou l’agence française de développement qui construiront les Comores à la place des Comoriens.

La faillite d’ONICOR et les difficultés des sociétés d’État nous rappellent qu’on est arrivé à un moment où il faut libéraliser le marché et abolir les monopoles d’État. On est dans une économie mondialisée qui met à mal l’approche nationale surtout dans un pays où la corruption et la gabegie des deniers publics font rage. Les entreprises qui se portent bien dépassent le cadre étatique. Toutefois, nous devons être intransigeants vis-à-vis des tricheurs. Le cas de Lafarge est très flagrant. Entre une licence de fabrication de ciment made in Comores et mise en sac, il y a une tromperie. Nous devons créer des champions économiques en conjuguant les synergies public-privé si éventuellement l’état souhaite toujours être actionnaire dans certains domaines stratégiques.

Si tel est le cas, l’État doit seulement jouer son rôle de régulateur dans cette perspective de libéralisation du marché afin d’assurer une meilleure redistribution des richesses.  L’augmentation de notre marge budgétaire passera forcément par la présence d’un marché dominé par des entreprises. La stratégie d’étouffer les initiatives individuelles d’entreprendre n’est pas bénéfique à l’État. L’exemple actuel sur la vente des produits pétroliers témoigne que les dirigeants de notre pays ne mesurent toujours pas l’importance de la création d’entreprise pour la croissance des revenus fiscaux.

Vous l’aurez compris qu’en plus de se débarrasser de l’anarchie du présidentialisme pour un parlementarisme effectif, la nouvelle génération que nous incarnons sans complexe se distingue de la classe politique en assumant avec courage une idéologie politique claire. Nos aspirations sont de réformer en profondeur la République, libérer notre économie, mais aussi s’occuper des plus vulnérables. Nous avons la volonté de construire un nouvel État social et démocratique qui ne laissera personne sur côté. Oui, nous ne devons pas nous résigner, car l’injustice, les pénuries, la pauvreté et le chômage ne sont pas une fatalité.

Youssoufa Ousseine, Docteur en Santé publique et cadre du parti Naribarikishe Yi Komor

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