• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
mercredi 14 mai 2025
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Achmet. Libéré

    Achmet. Libéré

    Pour une COI fidèle à ses principes : stop à la pression française sur Mayotte

    Non à la militarisation de Mayotte : une menace pour l’équilibre de l’Océan Indien

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    Achmet. Libéré

    Achmet. Libéré

    Pour une COI fidèle à ses principes : stop à la pression française sur Mayotte

    Non à la militarisation de Mayotte : une menace pour l’équilibre de l’Océan Indien

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

    Anjouan s’abreuve à sa propre source : l’eau, l’emploi et les enjeux

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

     Kamil Issoufi. Vers une mobilité interîles renforcée

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Mmadi Dahalani : « Le Sanduku facilite l’accès à des prêts pour divers travaux »

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

    Ramadan Kapvu : Pas d’eau, pas d’électricité, pas d’argent, pas de légumes…

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Le corps d’un nouveau-né retrouvé dans la rivière de Mutsamudu

12 mai 2025

Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

12 mai 2025

UNE CÉLÉBRATION RÉCONFORTANTE DU 1ER MAI 2025

6 mai 2025

Manifeste du collectif « Mashudjayi Wa Djana » pour la célébration à Mitsamiouli du cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores et la consécration des patriotes célèbres et méconnus.

6 mai 2025

L’achat de Mayotte, un acte préparé plus de 20 ans auparavant

6 mai 2025

Violences contre les enfants et les femmes

22 novembre 2021
Temps de lecture : 4 mins
0 0
A A
Violences contre les enfants et les femmes
0
PARTAGES
12
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

 

Le 20 novembre marque l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant et le 25 novembre c’est la Journée Internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Pour ces deux occasions, les hauts cadres du Système des Nations Unies aux Comores (Mariame Sylla pour l’UNICEF, Edith Boni-Ouattara pour l’UNFPA et Katherine Granja pour le PNUD) tenaient une conférence de presse le jeudi 11 novembre dans ses locaux à Hamramba. Cette rencontre dénommée « Café média » veut, dans le cadre de la pandémie mondiale, mettre en lumière les problèmes critiques affectant la vie des enfants dans le monde, la discrimination à l’égard des femmes et promouvoir l’idée que parler de violence faite aux femmes n’est plus un tabou au pays. Par Hachim Mohamed

À en croire la Représentante résidente de l’UNICEF assurant l’intérim du Coordonnateur Résident du Système des Nations unies, Mariame Sylla, l’État doit donc faire face à des défis nouveaux compte tenu de l’impact de la covid19 sur les enfants. C’est une situation d’inquiétude qui se traduit, selon elle, par la flambée de violence basée sur le genre, et la recrudescence de violences perpétrées contre les enfants.

5% d’enfants meurent avant l’âge de 5 ans

Selon l’Unicef, les Comores disposent d’un système de santé peu performant nonobstant une réduction graduelle de la mortalité infanto-juvénile avec la vaccination à hauteur de 91% .

Sous ce rapport, 5 enfants sur 100 meurent avant l’âge de 5 ans, 48% d’entre eux décèdent les premiers 28 jours de vie et la malnutrition touche un enfant sur trois.

À l’échelle de l’habitat, 16% de la population possède un dispositif pour les lavages de mains avec l’eau et savon et moins de quatre ménages sur 10 ont accès aux toilettes hygiéniques, la majorité ayant recours à des fosses d’aisances sans dalle ou avec un trou ouvert.

S’ajoutent dans ces conditions d’habitation de faibles résultats d’apprentissage, un nombre croissant d’enfants non scolarisés, préscolaires (33%) sans compter les mariages précoces chez les filles âgées de 15 à 19 ans (20%), 6% avant l’âge de 15 ans ou encore la qualité de l’eau et la fiabilité des approvisionnements qui pèchent.

C’est vrai que de nombreuses communautés de Ngazidja dépendent de l’eau de pluie, les installations ne sont pas protégées et d’importantes pénuries d’eau surviennent pendant la saison sèche.

Conscient du levier de développement que joue l’éducation, 81% des enfants sont inscrits à l’école primaire avec un taux d’accès à l’école de 110,6% en 2017, mais sans faire abstraction dans cette dynamique du taux de perte d’effectifs scolaires qui est passé au fil des années de 106,2% en 2014 à 92,2% en 2017.

La prévalence de la violence basée sur le genre notamment la violence sexuelle

La campagne pour l’élimination de la violence faite aux femmes ne date pas                                                                                                                                                         d’aujourd’hui. Elle fut lancée en 2008.

17 % de femmes comoriennes sont victimes de violence au moins une fois dans leur vie et en cas d’agression 61% d’elles sont restées sans aide.

Les centres d’écoute au niveau national ont reporté et pris en charge 2251 cas de viols, dont 413 en 2016, 560 en 2017, 698 en 2018, et 580 en 2019.

Ces femmes victimes de violence étaient 824 en 2021 contre 274 en janvier 2020. Si pour la coordinatrice Mariame Sylla, l’Unicef a pris acte de l’ampleur d’un défi qui dépasse le cadre national et a réclamé par l’implication des acteurs nationaux et internationaux la nécessité d’assurer une prise en charge des survivants de violences et de résorber les pratiques néfastes des mariages des enfants.

Cela interpelle d’autant plus dans l’opinion publique qu’en prélude aux 16 jours d’activisme autour de la Convention internationale des Droits de l’Enfant et de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, le ministre de la Justice, Djaé Ahamda Chanfi, a balayé d’un revers de la main ces défis majeurs auxquels sont confrontés les enfants et les femmes, le 16 novembre au Commissariat à la Solidarité et à la Promotion du Genre.

« On m’a parlé récemment dans mon bureau de mineurs abandonnés. Pourquoi on ne crée pas un centre d’accueil pour mineurs chez nous ? Ce n’est pas que le gouvernement ne peut le faire, mais on estime que ce serait inutile dans un pays où chaque enfant a un parent. Nous n’en avons pas besoin. Moi, personnellement je prends en charge les enfants de ma sœur qui sont ici au même titre que mes nièces et neveux qui sont en France. C’est dans notre culture que de s’occuper de nos parents et c’est une fierté pour un Comorien de veiller sur sa famille », a-t-il laissé entendre via une vidéo publiée par RCM13 sur Facebook.

Comment un ministre peut-il tenir des propos aussi scandaleux quand on sait qu’aux Comores beaucoup de nouveau-nés meurent lors de leur premier mois de vie faute de moyens et que présentement un homme est en prison à Koki (Anjouan) pour avoir vendu ses enfants à Ngazidja !

Forts de ces constatations, la responsabilité de l’État comorien est engagée en raison d’un manquement caractérisé à son devoir de protection juridictionnelle des individus, et particulièrement les enfants et les femmes.

« Pour parvenir à 0 violence contre le genre d’ici 2030 et réussir dans ce combat ; il faut un engagement ferme des leaders politiques, de la justice et du gouvernement », a insisté Mariame Sylla.

À lire également :

  • Deux femmes harcelées au travail racontent (Masiwa n°355, 22/11/21)
  • Interview Rozette Yssouf : “Une femme est un être humain exceptionnel” (Masiwa n°355, 22/11/21)

Articles populaires

  • L’achat de Mayotte, un acte préparé plus de 20 ans auparavant

    L’achat de Mayotte, un acte préparé plus de 20 ans auparavant

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Mosquée pleine. Pour Azali à Mandza

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Manifeste du collectif « Mashudjayi Wa Djana » pour la célébration à Mitsamiouli du cinquantenaire de la déclaration unilatérale de l’indépendance des Comores et la consécration des patriotes célèbres et méconnus.

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Achmet. Libéré

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Pandora papers. Les ingénus des Comores

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Masiwa N°355

Masiwa N°355

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°531

Masiwa N°530

Masiwa N°529

Masiwa N°528

Masiwa N°527

Masiwa N°526

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?