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10 mai 2021
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Vawo la ki aswili :  2. L’habit au masculin
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Quand vous tapez « homme comorien » sur un moteur de recherche, les premières images qui apparaissent sont celles d’hommes en kandu et kofia. Comme la plupart des vêtements portés sur notre archipel, les inspirations du kandu et du kofia sont multiples et de différentes origines. Comme pour le vêtement féminin, ce qui distingue l’habit masculin comorien c’est la façon de le porter, mais surtout le travail minutieux des couturiers, un art spécifique prisé sur tout l’archipel et même au-delà. Par Nawal Msaïdié

La toilette traditionnelle masculine

Aux Comores, comme dans de nombreux pays musulmans, il est de coutume de faire de l’Aïd el fitr un jour exceptionnel. La fête se manifeste par la préparation de différents plats et pâtisseries traditionnels, les tournois sportifs et de jeux de société dans les quartiers et villages, les défilés et les bonbons pour les enfants, les nouveaux rideaux et la plus belle vaisselle exposés dans les salons, et enfin les plus beaux habits pour accueillir les invités venus donner la main de l’aïd ou mhono wa idi. Pour les femmes et les enfants, les choix sont nombreux. Une pièce phare, surtout chez les hommes mariés, le kandu. Les couturiers et les couturières usent de tout leur art pour sublimer le Comorien dans ce vêtement qui, aujourd’hui, se porte tant au quotidien que dans les événements exceptionnels au vu de son évolution en tissu et en couleurs.

Pour connaître les habits qui composent le dressing de l’homme comorien, intéressons-nous à son vao (sa toilette) : « le dragla et le djoho, portés par les hommes ayant accompli le grand mariage lors des cérémonies du mtro dahoni ou autres grandes occasions. Le djuba, porté également par les hommes ayant fait le grand mariage ou par les fundi lors des madjiliss ou pour la prière du vendredi », explique Swabira Mohamed fondatrice du concept store Tamayazz. Celle qui se qualifie comme une « amoureuse de la culture comorienne » a « décidé d’ouvrir un atelier de couture pour la confection et la commercialisation des vêtements traditionnels qui combinent à la fois modernité et traditions. » Tamayazz offre par ailleurs « en un one stop shop la confection sur mesures des pièces de haute-couture à la comorienne : dragla, djoho, djuba, kofia, kandu pour les hommes, et de gauni (en sahari na subaiya ou autre tissu traditionnel) ou kandzu pour les femmes. » Une prestation originale qui satisfait beaucoup de ses clients : la confection et la disposition du vao dans de magnifiques coffrets ou paniers lors des mariages, un plaisir en qualité et surtout pour les yeux.

Kandu za lass, kandu za hazi avec ou sans uzi la hariri, kandu za birgdri, skutr, buchti, sahare qui coiffe les bwana harusi sont aussi les vêtements traditionnels du Comorien.

Un art de coudre

Sur tout l’archipel, au premier abord, les hommes portent tous les mêmes vêtements traditionnels. Ce qui diffère en soit, et ce n’est pas seulement entre les îles, mais aussi entre les régions, les villes et les villages. L’exemple le plus marquant est le kofia. On distingue le kofia ya bismillah, c’est-à-dire le kofia avec des inscriptions coraniques, et le kofia ya alama ou ya matso kofia avec les motifs floraux ou géométriques. La première distinction est dans le choix du bafuta et de la popeline, les tissus rigides ou légers, qui montrent la différence par exemple entre ceux de Mitsamihuli et ceux de Mbeni. Ou encore le kofia ya bismillah et les kofia ya alama ou matso. Le kofia ya bismillah est un incontournable pour le notable. Il le reçoit lors de son grand mariage. Le kofia ya alama ou ya matso est celui qui prend le plus temps à réaliser, la couturière prend le temps de glisser son fil et son aiguille dans chaque trou pour que la forme géométrique soit impeccable. Quand la forme est graphique, l’espace entre les trous est très fin et il faut des yeux de lynx pour réaliser cette œuvre artisanale, voire artistique.

Enfin, une petite différence entre les îles, on peut remarquer quelques fois que le kofia porté à Ndzuani est plus coloré que celui de Ngazidja : orange, marron foncé par exemple.

Le dragla et le djuba demandent aussi un travail minutieux fait à la main. Les dragla paré de leur fil d’or sont un art qui est plus maîtrisé à Ngazidja où ils sont souvent cousus avant d’être exportés vers les autres îles.

Une perpétuation ou une évolution ?

Quand un Comorien vit hors des Comores, quelles sont ses possibilités pour acquérir son kandu de l’aïd, pour son mariage ou autres festivités ?

Deux premières options : se faire envoyer un kandu des Comores ou encore se fournir en qamis vendus dans le pays où il se trouve.

Adjmal Kandou propose aux personnes se trouvant en France une autre option. Toilianti nous explique son choix de fabriquer et vendre des kandu comme ceux des Comores ainsi « parce que quand je me suis mariée j’ai voulu offrir un beau kandu à mon mari (sans passer par les Comores) je n’ai rien trouvé dans les magasins parisiens qui me plaisait et qui avait un prix abordable ». Ainsi, elle offre à ses clients des kandu pour bébés, petits et grands, cousus à partir de « tissus premium d’Oman en synthétique ou encore du Japan wax. Ma seule demande que je fais à mon fournisseur c’est que les tissus ne viennent pas de Chine et que personne ne soit exploitée dans la chaîne de fabrication. » Ces créations sont de plus en plus prisées et promues sur les réseaux sociaux et dans la diaspora, elle reçoit des commandes du Canada, de la Norvège, de la Réunion, de Mayotte, de la Grande-Comore et du Luxembourg ». Au-delà de l’opportunité qu’elle donne à ses clients d’être livrés partout dans le monde, elle leur donne l’occasion de retrouver un peu des Comores dans des kandu avec des prix abordables. Pour avoir testé, l’accompagnement et la livraison sont faits de façon très personnalisée et renforcent la confiance commerçant/client.

L’élégance de l’habit de l’homme comorien s’illustre par la qualité des tissus et du travail consacré par des hommes et des femmes qui ont à cœur de valoriser la culture comorienne.

 

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