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Secteur primaire, réel vivier d’emploi ?

15 mars 2019
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Secteur primaire, réel vivier d’emploi ?
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Le cas des Seychelles inspire un acteur du secteur primaire. Ali Said Bakari est persuadé qu’en imitant nos voisins, les Comores sortiront de l’ornière. Des emplois pour les jeunes et, de facto, une bonne santé économique. Propos recueillis par Toufé Maecha

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Masiwa: Vous apparaissez comme un homme attaché à l’agriculture. On vous voit présent dans des salons de l’agriculture à l’étranger notamment en France ces trois dernières années. 

Ali Said Bakari: En effet cette année encore j’étais présent au Parc des Expositions de la porte de Versailles à l’occasion du 56ème salon international  de l’agriculture à Paris.
Toute mon attention se porte à ce rendez-vous à ne pas manquer. C’est un devoir de chaque acteur, chaque personnalité politique ou pas de venir à ce salon et s’y intéresser sérieusement.  Je suis un homme de terroir par passion et par nature, conscient de l’importance de ce qu’on mange. Convaincu du potentiel d’exploiter intelligemment ce secteur, indiscutablement véritable grenier d’emplois durables pour la jeunesse dans un pays où le chômage bat son plein. Je souhaite d’ailleurs me consacrer désormais pour cette cause derrière mon père spirituel et ami Momo, le 1er président de l’union des chambres de l’agriculture comorienne.

Masiwa : Nos autorités ne s’intéressent pas assez à ce secteur primaire… 

ASB: A priori non et cela depuis notre indépendance. Et c’est d’ailleurs ce désintérêt qui a fait notre différence avec les Seychelles. Je suis toujours surpris de voir  l’implication de hautes personnalités politiques ou de la société civile durant le salon de l’agriculture en France  étant un pays classé 5ème puissance économique mondiale pourtant qui considère l’agriculture comme étant le cœur de leur terroir, de leur  gastronomie et donc une partie importante de la culture et de la renommée française. Vous savez, J’ai croisé  tous les ans dans ce salon des présidents de la république, des présidents des institutions, des sénateurs, des députés, des chefs de partis politiques et des organisations syndicales. Tout le monde s’implique: les radios, la presse écrite et n’en parlons pas de la télévision. Tout ça pour encourager le secteur primaire. Je me suis toujours posé la question suivante: pourquoi notre pays qui n’a que la terre et la mère ne s’intéresse jamais à ce secteur primaire?

Masiwa: Pourquoi cette comparaison entre notre pays et Les Seychelles? 

ASB: Nous avons pris notre indépendance en 1975,  Les Seychelles un an après en 1976.
Il s’agit des Îles dans la même  région. Donc elles disposent des mêmes avantages insulaires dont la mer très poissonneuse, le même climat chaud… etc. Pourtant Les Seychelles ont opté pour leur  développement exceptionnel et nous avons choisi la politique politicienne, le « chacun veut être président ». Suite à cela, aujourd’hui Les Seychelles affichent le PIB par habitant le plus élevé de l’Afrique soient 15.410 dollars en 2016.

Masiwa: Donc selon vous le développement du secteur primaire des Seychelles est à l’origine de sa très bonne santé économique? 

ASB: Oui presque. Car l’économie des Seychelles repose surtout sur le tourisme et la pêche. Mais parallèlement, le lancement du tourisme a été possible grâce au développement de l’agriculture et de la pêche. Et d’ailleurs, cette bonne santé économique  repose aussi  à ce jour sur des petites unités industrielles. Je cite, la transformation de noix de coco, des cordes en fibre de coco, l’exploitation de la vanille, la construction de bateaux, l’impression, la fabrication de meubles et de boissons. Je vous donne une relation concrète entre tourisme et pêche, par exemple. Aujourd’hui, un touriste amateur de « la pêche au Gros » choisit Les Seychelles comme destination. C’est devenu une activité touristique très demandée. Une sorte de pêche sportive dont le rendement en tonnage est négligeable mais encore une fois une activité qui se développe avec le Tourisme. Je peux aussi citer « la pêche de détente » ou les « concours de pêche » dont des revenus sont versés à des associations caritatives locales. Je pense aussi aux  « croisières de pêche ». En gros c’est une Pêche qui fait rêver les Touristes.

Massiwa: Quels sont Les grands  traits de ce développement de la pêche thonière aux Seychelles ? 

ASB : D’abord très peu de temps après son indépendance, des accords de pêche sont signés avec divers pays industrialisés. Très vite la ZEE délimitée dès février 1978. D’autres accords de pêche sont signés vers les années 80 avec les Senneurs en engageant plusieurs pays moyennant des conditions logistiques, financières et autres obligations variées au fil des années et selon les besoins du pays. Aujourd’hui, le développement exceptionnel de sa pêche au thon est incontestable. Elle est à la fois industrielle, artisanale et sportive. La pêche industrielle enregistre une production annuelle de 40.605 tonnes en 2005 à destination de l’Europe. Et les Seychellois sont classés 1er consommateur de poisson au monde.

Masiwa: Pouvez vous me parler de Mohamed Soilihi Momo que vous avez l’habitude de citer parmi vos meilleures références ?

ASB: Oui bien-sûr. Et je ne vais pas m’attarder ici ni sur ses origines familiales ni sur les contributions apportées  par ses parents et grands parents pour cette nation. Le président Momo est un natif de Mtsaperé à Mayotte mais a fait le choix durant toute sa vie d’être un enfant des quatre îles sans distinction. Et cela s’explique. C’est un homme à l’appartenance géographique multiple incontestable, à l’aise dans toutes nos îles. Il est un infatigable défenseur de la coopération franco-comorienne.
Il passe des jours et des nuits avec des paysans un peu partout  sur les zones agricoles les plus éloignées comme Magobani et Choilani  dans le Gouwenguwé, Trondroni entre Mvuni et Khartala  et dans le reste des régions aussi pour Mohéli et Anjouan.
D’ailleurs, c’est à la suite de ces déplacements que  Momo a fait le constat de la nécessité de progresser dans notre agriculture par l’adoption d’une vraie  politique de désenclavement de ces zones agricoles. En homme de terrain, il a appris à être plus attentif et sensible aux souffrances de nos mères agricultrices qui portent encore  sur la tête les marmites de tomates et  d’autres légumes parcourant  des kilomètres pour atteindre les  routes accessibles par les automobilistes. C’est suite à cela que  la route Mvuni-Kartala a été lancée. D’autres initiatives de la même nature sont en marche à Mohéli et à Anjouan. Parmi les miracles de son engagement, ce sont ses efforts consentis à pouvoir concilier agriculteurs, éleveurs et pêcheurs pour la première fois dans notre pays. Il a imaginé avec le Docteur Kassim (paix à son âme) l’idée de créer l’Union des Chambres d’Agriculture, Pêche et Élevage.

Masiwa: Nous sommes en période électorale. À titre personnel, quels candidats soutenez-vous et que vous trouvez à même de porter notre secteur primaire au même niveau que Les Seychelles ?

ASB: Depuis Ali Soilihi, personne à part Azali n’a parlé ni de progrès ou de développement.
Étant progressiste, je soutiens l’émergence. Il est impossible de développer un pays avec des ambitions régionalistes.

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