De retour au pays, Salim Saandi a ouvert sa campagne par un meeting à Ntsoudjini. L’occasion de dérouler son programme, d’attaquer son voisin Mouigni Baraka et de dénoncer le pouvoir d’Azali qu’il veut absolument s’en débarrasser.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Arrivé en pompe hier dans l’après midi, le candidat aux prochaines élections présidentielles Salim Saandi n’a pas perdu du temps. C’est dans son village natal, Ntsudjini Ngomé qu’il a lancé sa course vers Beit-Salam. Ce benjamin des candidats s’est livré devant la foule à la place de Singani et a donné quelques éléments de référence de son programme une fois élu à la haute magistrature des Comores.
Il propose 10 grandes lignes de son projet. une reforme sanitaire s’impose avec la création d’une pharmacie publique dans chaque commune. Il compte garantir l’école gratuite pour tous les enfants de la nation, instaurer les concours administratifs, redonner à la justice une image digne de ce nom, mettre en place une politique judiciaire spécifique de lutte contre la corruption, industrialiser la pêche et l’agriculture, faire de la création d’entreprise une solution au chômage des jeunes, auditer la fonction publique en vue de son assainissement, créer des routes secondaires en partenariat avec les îles sont parmi les priorités de cet ancien candidat malheureux aux dernières élections présidentielles de 2016.
Pour ce faire, Salim Saandi appelle le peuple comorien à «se débarrasser de ces politiques qui changent de vestes chaque fois, qui ont gouverné notre pays depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui et qui n’ont fait que de ramener les Comores dans le gouffre» commente ce surnommé Andy comorien avant de mettre en garde et d’accuser le candidat Mouigni Baraka de vouloir saboter sa campagne. «Ceux qui pensent que cette belle ville est dans les mains de Mouigni Baraka se trompent. Je sais que c’est toi qui envoies les gens enlever mes photos des murs. Moi, je ne vais pas faire la même chose » déclare-t-il devant ce parterre de participants à son meeting.
Ce président du parti Al-Qamar a retracé et dénoncé l’atmosphère politique instaurée depuis ces deux dernières par Azali Assoumani. « La terreur a gagné du terrain. La dictature a pris des racines. Vous voyez ce qui est arrivé à notre combattant Abdallah Abdou Hassan et Oubeid. Vous devez refuser cela et c’est le moment idéal. Il faut qu’on change la situation et c’est dans les urnes qu’il faut le faire» a indiqué ce candidat de «la diaspora».
Pour le secrétaire général du parti UMOJA, Nadhirou Youssouf, cette candidature représente une chance unique à ne pas louper. «Nous, jeunesse comorienne avons été manipulé par ces mêmes politiques depuis un bon moment. Aujourd’hui nous avons notre destin en mains. C’est nous qui déciderons. Ne ratons pas cette occasion de prendre les chose en mains et de montrer à ces gens là que nous pouvons faire mieux qu’eux» a-t-il proposé. [/ihc-hide-content]
Par Ali Mbaé