Le choix qui a été fait par Ngo’ shawo pour cette journée d’orientation des métiers qui a eu lieu à FST ce mercredi a été biaisé. Sont des étudiants dont la plupart viennent d’écoles privées étrangères mais pas d’Universités publiques pour parler à des étudiants de l’université en manque de moyen et en quête de bourse pour amoindrir le coût des études à l’étranger. Pourtant, certains des conférenciers ignoraient même s’ils ont eu des mentions ou pas. Par Hayatte Abdou
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Deuxième journée d’orientation des métiers initiée par Ngo’shawo a continué hier à la faculté des Sciences et Techniques (FST). Au programme, aider les étudiants désireux de continuer leurs cursus à l’étranger à mieux choisir leurs écoles et Universités. Sont des sortants des Universités de pays francophones, des anglophones aussi, voire de l’Océan Indien et même de Chine, qui sont intervenus, partageant leurs parcours pour que les étudiants présents puissent appréhender ce qui les attend ailleurs.
Ils ont étudié en Côte d’Ivoire, Egypte, Madagascar, Chine, Soudan, Maroc, France et Tanzanie, mais aussi il y a eu la présence d’Elit-com, une société qui s’occupe des inscriptions et demande de bourses des étudiants comoriens dans les universités anglophones.
Nombreux sont les étudiants qui était présents pour poser des questions, suivre le débat et particulièrement se renseigner sur les démarches à suivre pour s’inscrire à dans d’autres pays.
Le cas du Maroc était pertinent, vu la conjoncture et le fiasco de cette année par rapport aux inscriptions des étudiants qui ont voulu continuer leurs études dans des établissements privés au Royaume.
En effet, selon le représentant, seul les étudiants qui s’inscrivaient dans les universités publiques étaient dans l’obligation de se présenter au ministère des affaires étrangères. Mais en aucun cas pour les écoles privées. Pourquoi les services du ministère des affaires étrangères n’ont-ils pas informé les postulants?
Des témoignages biaisés
Sont des étudiants démunis de moyens financiers pour poursuivre leurs études dans le privé. La plupart espère partir et entrer dans des Universités publiques ou bénéficier de bourse pour soulager les famille de la prise en charge des coûts élevés des études à l’extérieur. Pourtant, les intervenants présentant leurs cursus et parcours sont des sortants d’écoles privées et non des Universités publiques. Certains ne savaient même pas s’ils ont eu des mentions ou pas. Pour répondre, «il faut que je regarde mon diplôme pour vous dire si j’ai eu une mention». Et d’autres d’ajouter, «non je n’ai pas eu mon diplôme dans une université, c’était trop difficile. J’ai fait une école privée». Pendant que d’autres ont manqué de peu que leurs travaux de recherches de fin d’études soient déchirés par le jury. La mention passable c’est juste pour la validation.
En quoi des étudiants qui n’ont pas été exemplaires peuvent-ils aider d’autres à mieux réussir?
Selon les organisateurs, les témoins n’ont pas été choisis par pertinence, «c’est juste que nous les connaissions mais pas forcement leurs parcours. Nous savions juste de quel pays ils reviennent».
En moyenne les conférenciers sont rentrés il y a de cela trois ans. Est-ce que leurs connaissances des pays et universités qu’ils ont fréquenté sont toujours d’actualité. La réponse et «oui» car chacun d’eux prétend avoir demandé des informations soit à un ami ou un président de coopérative des étudiants comoriens.
Pourquoi Ngo’shawa n’a-t-il pas fait l’effort de convier des personnes avec des données actualisées. Certes l’initiative était bonne, mais elle a été faussée par la non pertinence des conférenciers.
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