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Issulahi Ahamada, artiste polymorphe

Mots clés: ComoresEdition 467Trending
20 février 2024
Temps de lecture : 5 mins
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Issulahi Ahamada, artiste polymorphe
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Sans véritable politique culturelle et même sans enseignement de la culture et des Arts, les Comores sacrifient de nombreux talents. Ahamada Issulahi fait partie des acteurs culturels qui continuent à exercer leur art par passion, sans se soucier de l’abandon des artistes par le gouvernement.

Par Mahmoud Ibrahime

« Je suis un artiste. Ce n’est pas que je voulais être un artiste, mais le destin a fait que je suis un artiste. Et je me sens bien. Quand j’ai des soucis et que je travaille, j’oublie tous mes soucis, à l’aise. », affirme Issulahi Ahamada, artiste-peintre d’abord autodidacte dans un pays sans école d’art, avant de sortir du pays et d’aller se former au Sénégal. L’artiste c’est d’abord celui qui se reconnait comme tel. Issulahi Ahamada assume et ce n’est pas toujours évident dans un pays où la peinture n’a pas toujours eu une place importante.

La passion du portrait
L’artiste fait énormément de portraits. Souvent en noir et blanc, parfois en couleur et sur commande. On a parfois l’impression que la reproduction de portraits pour des clients blasés par les photos des smartphones, ce n’est pas ce qui plait le plus aux peintres. Ce n’est pas le cas pour Issulahi Ahamada. « C’est quelque chose que j’aime énormément, depuis que je suis enfant. Je le fais depuis que je suis enfant, même si les portraits n’avaient pas de ressemblance. Ce sont souvent des commandes ». Issulahi Abdallah varie la matière, tantôt le simple crayon noir, laissant la lumière se jouer des ombres pour révéler les personnalités, tantôt c’est l’acrylique ou la peinture à l’huile qui lui permet de faire apparaître les teints de la peau et les couleurs chaudes des Comores. Il se revendique peintre réaliste, bien que dans le cadre de ses études, il s’est exercé à d’autres formes de la peinture moderne comme le cubisme ou la peinture abstraite. Reproduire la réalité telle qu’elle est, ce n’est jamais vraiment la reproduire avec exactitude. L’artiste y ajoute sa touche, sinon les gens iraient voir le photographe. La neutralité n’existe pas non plus pour l’artiste, dès qu’il saisit la réalité, il la transforme, il lui ajoute une autre réalité. Dans tous les cas, le portrait doit plaire au commanditaire et c’est ce à quoi s’emploie notre artiste.

Société et traditions
Mais, Issulahi Ahamada ne fait pas que des portraits. Il peint également les caractères de son pays. Et le grand frère du village, Hamou en est persuadé, le jeune homme a trouvé sa place parmi les peintres du pays. « Je pense qu’il s’est trouvé, il a trouvé son style, son identité, quand on voit ses tableaux, on sait que c’est Issulahi » Hamou.

Un pêcheur qui revient de la mer avec ses richesses. L’histoire économique et sociale avec les mythiques djahazi au kalaweni (Moroni) chargés de marchandises, des djahazi qui n’existent plus que dans les têtes des plus anciens, mais qu’il a capté avec son pinceau en 1990. Le témoignage d’un autre temps. Les riches commerçants en kandzu et les ouvriers qui n’ont que leurs bras, torse nu et à l’arrière-plan, la mosquée de Moroni et les maisons de la médina. Et ce tableau de 2023, « Le grand mariage », qui ne laisse pas un Comorien indifférent. Il est construit comme une fenêtre, un regard jeté sur le mariage comorien. L’artiste a eu recours à la peinture acrylique et a collé sur la toile certains objets symboliques comme une partie du collier de la mariée et des morceaux de bois, à la Modali, même si ce dernier s’adonne essentiellement à l’abstrait. Comme dans les tableaux de Modali, Issulahi Ahamada marie les couleurs, le blanc avec le rouge et l’or en abondance. Un bandeau de shiromani traverse le centre du tableau de haut en bas.

Parcours d’un artiste
Lorsqu’il était enfant, dans sa ville d’Itsandzeni, sur la côte est de la Grande-Comore, Ahamada Issulahi aimait aller observer les artistes-peintres présents dans son quartier. Il y avait là, entre autres, Soilahoudine Mohamed Mouigni (qui a quitté le monde des artistes) et Hakim qui est devenu pour lui Papa Djabir, mais qui est connu dans le milieu artistique aux Comores et dans la diaspora en France sous le nom de Hamou. Ce dernier se rappelle aussi que le jeune Ahamada Issulahi venait les observer, leur ramenait de petits dessins pour recueillir leur avis. Il essayait de les copier. « Il était passionné par l’art depuis des années, depuis qu’il était tout petit ». Sa famille n’a pas cherché à le dissuader de suivre des artistes-peintres, au contraire, son père et son oncle l’ont encouragé.
Mais, en 2017, lorsqu’il obtient son Bac, il est contraint de s’inscrire en faculté de Droit au Sénégal. Pourtant, il n’a jamais vraiment renoncé à l’art et rêve secrètement de l’étudier. Après deux années de Droit, il a l’opportunité de revenir à sa passion première et il n’hésite pas. Il s’inscrit en Arts plastiques à l’École nationale des Arts et de la Culture de Dakar. Il obtient un master en Arts plastiques en 2023.
Parmi les choses qu’il a apprises au Sénégal, il y a le droit d’auteur, « Avant d’aller au Sénégal, je ne savais pas comment défendre les droits issus de mes œuvres ». Il apprend également la confiance en soi ; et bien entendu, il aborde les différentes techniques et écoles de peinture qu’il ignorait jusque-là : l’abstrait, le réalisme, le dessin d’observation… Il s’est même adonné à la sculpture.
Durant ses études au Sénégal, il s’investit dans le milieu associatif en faveur des étudiants comoriens, comme il le faisait déjà à Itsandzeni. Il animera également des ateliers de peinture dans un centre éducatif à Dakar.

Architecte d’intérieur
Avant de partir au Sénégal, il avait déjà fait une exposition à l’Alliance franco-comorienne. Pendant ses études, il réalisera une autre exposition au Centre culturel Blaise Senghor de Dakar.
Après six ans d’études au Sénégal, Issulahi Ahamada est revenu aux Comores en juillet 2023. Un retour plein d’émotions. Mais, le peintre avoue que son art ne lui permettrait pas de vivre.
À l’École nationale des Arts et de la Culture de Dakar, il a appris le métier d’Architecte d’intérieur. Il manie le placo (B A 13) dans différents contextes ou crée des accessoires comme les pots de fleurs à partir de plâtre. Il fait aussi de la peinture sur murs, de la mosaïque, du mastic, de l’aménagement, du graphisme et du design mural. On peut dire qu’il met son sens artistique dans son métier de décorateur ou architecte d’intérieur.
Il est aussi peintre à l’image de son oncle Mab Elhad.

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