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Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme

Mots clés: Edition 410Trending
5 janvier 2023
Temps de lecture : 4 mins
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Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme
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Le rapport 2021 (publié fin 2022) sur la situation des droits de l’homme aux Comores fait par le Département d’État américain explique de façon bien détaillée les brutalités que subit la population comorienne depuis le retour d’Azali Assoumani au pouvoir.

Par Abdourahim Bacari

Les Etats-Unis ont réussi à comprendre la méthode et la stratégie mises en place par Azali Assoumani et ses compagnons. En 2018, à la suite d’un référendum truqué, le régime en place a réussi à imposer une constitution illégitime, faite sur mesure pour celui qui veut se maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2030.

Une nouvelle constitution en 2018

La nouvelle constitution, illégitime, confirme la suppression de la Cour Constitutionnelle suspendue bien avant le référendum, et son remplacement par la Cour Suprême. Tout en conservant la tournante, elle offre au président en exercice la possibilité de conserver le pouvoir pendant 10 ans. Pourtant, les pratiques du régime actuel font couler beaucoup de sang et tout le monde le sait pertinemment.

La Constitution présente les Comores comme un État de droit qui respecte toutes les libertés collectives et individuelles. Alors que depuis 2019 surtout, il y a eu des arrestations arbitraires, des tortures commises sur des personnalités de l’opposition politique et des journalistes. Et même des assassinats sans que la justice comorienne ouvre une enquête pour démasquer et arrêter les coupables.

L’assassinat du major Hakim Bapale

Dans la section 1 du rapport du Département des Etats-Unis intitulée « respect de l’intégrité de la personne », le vrai visage d’Azali Assoumani et sa stratégie pour intimider les ses opposants. Dans l’alinéa A, « privation arbitraire de la vie et autres meurtres illégaux ou à motivation politique » on peut lire qu’« en avril, sur l’île d’Anjouan, la police a arrêté l’ancien officier militaire Hakim Bapale, accusé d’avoir tenté de déstabiliser le gouvernement. Il est mort en détention le 7 avril. Selon certaines allégations, les autorités auraient abusé de lui. Le gouvernement s’est engagé à enquêter sur cette affaire, mais n’a rendu aucun résultat public à la fin de l’année ». Toutefois, ce que le Département d’État des Etats-Unis a oublié de mentionner dans son rapport est l’implication active de l’Armée nationale du Développement (AND) dans ces tortures et meurtres.

Hakim Bapale a été assassiné au sein du camp militaire de Sangani à Anjouan et des militaires ont tenté de faire disparaitre le corps en l’enterrant à l’insu de sa famille dans le cimetière de Mirontsi dans la nuit. Heureusement, l’homme contraint dans la nuit de creuser la tombe a vendu la mèche. Dans la journée, les habitants ont déterré le corps, malgré les menaces de l’armée, pour le laver et l’enterrer dans le respect des rituels de l’Islam.

Des menaces sur les journalistes

Le président du Syndicat national des Journalistes des Comores, Ali Abdou, a été retrouvé mort chez lui. « Le Procureur du gouvernement de Moroni a conclu qu’Ali était mort de mort naturelle. Le 27 février, le site internet local nationalmagazineweb.com a affirmé que le corps d’Ali avait été retrouvé chez lui, couvert de sang et portant des traces d’agression physique. La famille a déclaré que les autorités ne voulaient pas remettre le rapport de décès du médecin et d’autres documents », affirme le rapport. Un geste suspicieux du régime en place que de refuser de remettre le rapport du décès du défunt à sa famille.

D’autres journalistes bien connus : Oubeid Mchangama, Ali Abdou Mkouboi et Abdallah Abdou Hassan Agwa ont été arrêtés, et ce dernier a fait la prison avant d’être gracié récemment.

Les arrestations et condamnations arbitraires des hommes politiques sont devenues monnaie courante.

Aucune enquête

Le plus frappant c’est qu’aucune fois les autorités n’ont ouvert une enquête pour essayer de comprendre pourquoi des militaires ou des civils ont été assassinés. Aucune enquête n’est ouverte pour faire connaitre la vérité aux Comoriens. Comme si les autorités assumaient.

Les Etats-Unis ont noté tous ces dérapages du régime Azali, mais ils l’ont reçu au sommet Etats-Unis-Afrique. Un geste qui inquiète les Comoriens qui se battent depuis cinq ans contre la dictature d’Azali et qui voient un pays comme les Etats-Unis rester muet face au mal que subit tout un peuple.

Le peuple comorien est livré à lui-même. Depuis mars 2019, dans les grandes villes françaises, les Comoriens ont lancé et continuent à lancer des cris d’alarme sans que le gouvernement Macron les entende. Tous les crimes que commet le régime d’Azali et qui sont mentionnés dans ce rapport du Département d’État américain sont connus par la France. Mais, elle reste, elle aussi, silencieuse. Un silence qui pousse le peuple comorien à rendre la France complice de la dictature. La déception, notamment de la jeunesse comorienne, envers la France est grande. Une jeunesse qui commence à se méfier de la politique française dans leur pays.

En 2024, Azali Assoumani compte réorganiser les mêmes mascarades électorales pour garder le pouvoir jusqu’en 2030.

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