• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
jeudi 9 février 2023
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme

    Parlons franc !

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Inflation : 18,2%

    Inflation : 18,2%

    La guerre du riz a eu lieu

    La guerre du riz a eu lieu

    Crise des entreprises publiques

    Crise des entreprises publiques

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme

    Parlons franc !

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Inflation : 18,2%

    Inflation : 18,2%

    La guerre du riz a eu lieu

    La guerre du riz a eu lieu

    Crise des entreprises publiques

    Crise des entreprises publiques

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Parlons franc !

6 février 2023

Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

6 février 2023

Bonheur ou imbécilité collective ?

6 février 2023

Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

6 février 2023

Alwatwan. Partisans contre partisans

30 janvier 2023

Une ambulance pour Tsembehou

15 novembre 2021
Temps de lecture : 4 mins
0 0
A A
Une ambulance pour Tsembehou
0
PARTAGES
0
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Après la mort d’une femme enceinte et du bébé qu’elle portait, la Diaspora de Tsembehou (Bambao Mtrouni) se mobilise pour équiper les Centres de santé de sa localité d’une ambulance. Sans aucune aide du gouvernement. Par Nezif-Hadj Ibrahim

 L’on meurt ! Et la raison en est que le centre de santé de Tsembehou et celui de Chandra ne sont pas dotés d’une ambulance pour mieux accomplir leurs missions. Pourtant, la santé fait partie des charges de l’État et le gouvernement est censé s’en occuper. Malheureusement, ce n’est pas le cas et c’est ce qui a amené la Diaspora de Tsembehou à se mobiliser pour pallier la défaillance des autorités publiques après qu’un médecin de Bambao Mtrouni a lancé sur Facebook un appel à l’aide.

Le service public hospitalier forme un ensemble. Il ne s’agit pas seulement de prodiguer des soins. Il y a aussi la question des conditions de la prise en charge qui implique que le service doit être mieux équipé. Et c’est le rôle des responsables politiques de déployer les moyens nécessaires pour l’hôpital public afin d’offrir des soins de qualité.

À Tsembehou et Chandra, l’absence d’une ambulance rend difficile le fonctionnement des établissements publics de santé jumelés de Bambao Mtrouni.

L’absence d’une ambulance.

L’équipement est déterminant pour le service hospitalier, indispensable pour que son activité s’exerce efficacement. C’est ce que souligne un médecin originaire de la localité, souhaitant garder l’anonymat. « Les capacités de l’hôpital sont limitées. Le fait que l’hôpital ne dispose pas d’une ambulance engendre des difficultés notamment dans l’évacuation des malades. Non seulement on utilise des voitures de particuliers pour transporter les malades soit à Hombo soit à Bambao Mtsanga, ce qui est déjà problématique, mais aussi que la police arrête ces véhicules, ce qui ralentit le processus d’évacuation. L’état de santé du malade est toujours en danger ». La situation est préoccupante pour l’usager-citoyen de la commune. Cependant cela ne semble pas attirer l’attention des autorités puisque, selon le même médecin, « ça fait plus de dix ans que l’hôpital ne possède pas d’ambulance alors que les appels à l’aide ont été lancés à l’endroit de l’État sans succès ». Alors que c’est un facteur non négligeable pour la gestion du service public de la santé, peste-t-il. Toutefois, machinalement, c’est encore d’une initiative communautaire que semble venir le salut.

La diaspora de Tsembehou au secours de son hôpital

Les autorités publiques étant indifférentes aux peines que cause le manque d’ambulance, un médecin qui travaille au centre de santé de Tsembehou a lancé un cri de détresse vers les ONG, associations et à la Diaspora. C’est cette dernière qui s’est saisie avec un vif enthousiasme de la plainte. Pour Assitaoui Toibourani, membre de la commission de la diaspora chargé du projet d’achat de l’ambulance pour l’hôpital, c’est d’abord une question morale et d’humanité puisque c’est dans une profonde tristesse qu’il a appris récemment le décès d’une femme enceinte à l’hôpital de Hombo et de son bébé. La femme avait été transportée dans un véhicule privé qui ne bénéficiait pas du statut de véhicule d’intérêt général prioritaire grâce auquel certains véhicules ont un droit de passage prioritaire. Le transfert étant ralenti en cours de route, et souvent par la police, la femme enceinte est arrivée à l’hôpital de Hombo avec déjà des complications liées au retard. Elle n’a pas survécu. Assitaoui Attoumani déclare alors dans un ton ému « il est temps de sauver nos concitoyens, et il ne faut plus attendre les gouvernements parce qu’ils se succèdent à la tête de l’État sans qu’aucun daigne prêter attention à cette situation macabre ». Il rappelle que cette démarche n’est pas isolée puisque même dans l’île sœur de l’archipel, à Ngazidja, ce sont les communautés des villes et villages qui se préoccupent plus des questions essentielles de la vie sociale sans attendre que l’État s’acquitte de ces tâches qui relèvent de ses missions élémentaires. Cela pour rappeler que le problème est plutôt national.

Pourtant, un cadre légal accompagne l’action de l’Etat. La loi fondamentale met à sa charge une obligation de moyens dont la finalité est d’inciter le gouvernement à s’organiser afin de répondre à des droits-créances reconnus à ses citoyens.

Dans tous les cas, la diaspora de Tsembehou est déterminée à procéder à l’acquisition de l’ambulance. L’équipement est attendu dans les prochains jours aux Comores. S’annonce alors un répit après des décennies de drames.

Quid des droits-créances en faveur des citoyens qui oblige l’État à satisfaire des besoins essentiels comme la santé ?

La question semble s’imposer en ce sens que le droit à la vie, à la santé, à la sécurité implique que l’État s’évertue à les satisfaire, puisque c’est l’essence même de son existence. On peut dire que l’article 42 de la Constitution de l’Union des Comores le dédouanerait de cette charge dans la mesure où il est disposé que les autorités publiques peuvent « encourager et soutenir la participation de la communauté aux différents niveaux des services de santé » sauf que le même article prévoit que l’État doit « assurer un service national de santé généralisé ». Ce qui nous amène à nous questionner sur la responsabilité des autorités comoriennes par rapport aux morts qu’occasionne l’absence d’ambulance dans les Centres de Santé de District de Tsembehou et de Chandra.

La question se pose surtout au regard du comportement du gouvernement depuis quelques années. Il organise des évènements dépensiers que l’opinion publique considère davantage comme des coups de communication que des cérémonies répondant à l’exigence qui lui demande d’assurer l’intérêt général. Le sujet vient encore d’être soulevé sur le réseau social Facebook quand on voit les autorités s’afficher en jubilant à l’expo de Dubaï 2020 en nombre alors que la réalité des Comoriens est matraquée par la dureté de la vie chère. Les autorités dansent pendant que les citoyens meurent.

 

 

Articles populaires

  • Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

    Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Alwatwan. Partisans contre partisans

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Bonheur ou imbécilité collective ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Zainou Ahamada, Comment le gouvernement retourne les militants pour la démocratie et écoute les opposants ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Masiwa N°354

Masiwa N°354

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°416

Masiwa N°415

Masiwa N°414

Masiwa N°413

Masiwa N°412

Masiwa N°411

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?