Fin de cavale pour MOHAMED ZAIDOU OUMOURI, l’homme recherché dans l’affaire du cadavre calciné dans un véhicule à l’entrée Nord de Panda, dans le sud de Ngazidja. Réfugié à Mayotte, il se trouve depuis hier mercredi aux mains des enquêteurs.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Le 5 mai dernier, la gendarmerie nationale avait lancé un «Avis de recherche» concernant «MOHAMED ZAIDOU OUMOURI originaire de Malé, mesurant 1m71» «dans le cadre de l’enquête ouverte après la découverte d’un corps dans un véhicule calciné » peut-on lire sur la page de l’institution. Un avis levé après son arrestation à Mayotte, puis son transfert à Anjouan avant d’arriver à la brigade de recherche à Moroni. Il va retrouver deux autres fugitifs arrêtés par la Brigade de Recherches et le Pign dans la même affaire.
Des arrestations qui font suite à l’enquête ouverte dimanche 28 avril après la découverte d’un corps, dans un véhicule calciné pas sur la route de Panda dans le Mbadjini.
Comme on pouvait le lire dans l’édition N°251 de Masiwa du mardi 30 avril, « A une centaine de mètres à la sortie du village de Panda ya Badjini, dans le sud de Ngazidja, un corps calciné a été découvert dimanche dernier dans une voiture brûlée. L’enquête menée conjointement par la Gendarmerie et la Police révèle que le véhicule était calciné depuis la soirée du vendredi entre 23H et 00H. Mais, malgré la circulation sur cette route, personne n’avait remarqué le corps gisant dans la Laguna. Il a fallu attendre dimanche, et l’identification du propriétaire du véhicule pour inspecter la voiture et faire la découverte macabre. Et ” les examens réalisés par le médecin nous a permis d’identifier que le corps calciné est de sexe masculin” déclare Mohamed Abdou.
Selon toujours le procureur, les éléments recueillis permettent de privilégier “la piste criminelle même si nous n’écartons pas les autres pistes “. Le propriétaire du véhicule est identifié et ” 9 personnes ” sont arrêtées et d’autres encore recherchées. Le parquet n’a pas souhaité livrer des détails.
Effectivement , «la piste criminelle» se confirme. Ali Rasta, la victime aurait été passé à tabac avant d’être brûlé vif. La cause serait une désapprobation d’une relation amoureuse entre la victime et une jeune fille de Malé. Trois membres de la famille de cette dernière ont décidé de corriger l’intrépide courtisan de cette demoiselle. Une intimidation qui a viré à un acte tragique barbare.
Une barbarie à laquelle se dissocie ouvertement et de manière absolue la ville de « Malé » qui « ne cautionnera jamais la barbarie » défendent des jeunes de la ville sur les réseaux sociaux. Cette prise de position s’opère aussi sur le terrain avec une dénonciation de l’acte à travers une conférence de presse organisée au foyer Noudjoum zaman jeudi 2 mai. Toutes les couches sociales y ont assisté pour «présenter les condoléances» à la ville voisine dont était originaire la victime, en l’occurrence Foumbouni, «condamner l’acte ignoble et horrible du vendredi 29 avril» et «réitérer leur disponibilité à coopérer avec les services judiciaires».
Un engagement apparemment tenu, en ce qui concerne l’arrestation des deux premiers fugitifs : « c’est que nous avons fait aujourd’hui au niveau de l’enquête est une preuve tangible. Maintenant, c’est à la justice de faire son travail» a publié un jeune de Malé. Un appel a été aussi lancé pour alerter les forces de l’ordre pour le principal accusé alors en cavale.
L’on ignore si Oumouri a été dénoncé à Mayotte par une personne de Malé, mais toujours est-il que maintenant, la brigade de recherche peut l’interroger.[/ihc-hide-content]