• Web TV
  • Article Premium
  • Nos tarifs
jeudi 9 février 2023
  • Se connecter
  • S'enregistrer
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
  • Accueil
  • Politique
    Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme

    Parlons franc !

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Inflation : 18,2%

    Inflation : 18,2%

    La guerre du riz a eu lieu

    La guerre du riz a eu lieu

    Crise des entreprises publiques

    Crise des entreprises publiques

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
  • Accueil
  • Politique
    Quand Azali foule aux pieds les droits de l’homme

    Parlons franc !

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Alwatwan. Partisans contre partisans

    Trending Tags

    • A la une
    • Premium
  • Economie
    Inflation : 18,2%

    Inflation : 18,2%

    La guerre du riz a eu lieu

    La guerre du riz a eu lieu

    Crise des entreprises publiques

    Crise des entreprises publiques

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

    Rapport de la Banque centrale des Comores 2021. Encore un coup de « Com » pour le gouvernement

  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion
Aucun résultat
Voir tous les résultats
MasiwaKomor
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Parlons franc !

6 février 2023

Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

6 février 2023

Bonheur ou imbécilité collective ?

6 février 2023

Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

6 février 2023

Alwatwan. Partisans contre partisans

30 janvier 2023

Les usines sucrières à Mayotte

21 septembre 2019
Temps de lecture : 3 mins
0 0
A A
Les usines sucrières à Mayotte
0
PARTAGES
5
LECTURES
Share on FacebookShare on Twitter

Ce week-end se déroulent les Journées européennes du Patrimoine en France et dans toute l’Europe. À Mayotte, ces journées sont organisées depuis 2005 et c’est l’occasion pour de nombreuses associations liées à la culture de montrer le patrimoine de Mayotte. L’association des Naturalistes de Mayotte a ouvert le bal le vendredi à 18 heures au restaurant La Croisette. Michel Charpentier, président de l’association et connu des chercheurs comoriens, pour avoir travaillé avec nombre d’entre eux, a choisi de faire une communication sur « Le patrimoine sucrier de Mayotte », en compagnie d’une étudiante, Andila Souffou. Par Mahmoud Ibrahime

[ihc-hide-content ihc_mb_type=”block” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]

Les richesses du patrimoine

L’ancien professeur d’histoire a commencé par faire un rappel sur ce qu’est le patrimoine en listant les différents types : le patrimoine immatériel (Chants, danses… les traditions dont les Maorais s’approprient facilement), le patrimoine naturel, le patrimoine matériel, « relativement modeste et mal connu » et le patrimoine bâti comme les anciennes mosquées ou les bâtiments coloniaux.

Mais, c’est du patrimoine industriel dont il voulait parler ce vendredi soir. Il en est passionné et on l’écouterait pendant des heures sans l’interrompre. Avec le sucre, l’historien aborde la deuxième moitié du 19e siècle, l’histoire économique, sociale et démographique de Mayotte.

La révolution des machines

Cette période sucrière fut courte, mais marquante. Elle a permis d’importer la révolution industrielle de France et d’Angleterre par les machines très modernes qui arrivent dans l’île (moteurs à vapeur, machine à fabriquer le sucre…). La période a également accéléré les constructions de bâtiments en pierres et les pistes. Entre les villages et les usines de sucre et entre les usines elles-mêmes, puis vers des embarcadères qui permettent l’exportation.

La transformation importante de cette période sucrière est la démographie. Il y avait peu d’habitants au milieu du 19e siècle à Mayotte, quasiment tous regroupés sur la Petite Terre. Des travailleurs engagés arrivent des trois autres îles des Comores et du Mozambique. Vers 1870, l’île compte déjà 4000 habitants, soit plus du tiers. Charpentier note les apports de ces « nouvelles populations », notamment en termes de métissage, mais il remarque également que cette histoire a laissé peu de traces dans la mémoire maoraise. « Un pays qui ne fait pas ressurgir son histoire est un pays qui ne se donne pas les clefs pour l’avenir » finit-il par lâcher. Dans l’auditoire, un écho à ses propos : aucun maorais. Tous des métropolitains.

De grandes exploitations agricoles

C’est une maoraise, étudiante en Patrimoine à l’Université de Lille, Andila Souffou, qui a poursuivi la conférence. Elle a les propos sur l’organisation de la production après la prise de possession de l’île par la France en 1843. Le commandant Passot donne des terres aux Européens, en concession pour cinq ans. Les suivants durent payer, mais c’était encore avantageux pour eux. Ils ont de grands domaines agricoles et ils y plantent cannelle, girofle, vanille, ylang-ylang, et surtout de la canne à sucre. Dès 1870, il y a une douzaine de concessions pour les cannes à sucre, toutefois, elles n’étaient pas entièrement plantées. Soulou, Mirereni, Kaweni, Dembeni… les usines appartiennent d’abord à des Réunionnais, mais aussi des métropolitains.

Michel Charpentier a repris la parole pour décrire le processus de fabrication du sucre avec les nouvelles machines arrivées d’Europe. De la chaudière à vapeur d’eau jusqu’à la centrifugeuse, en passant par le broyage des cannes dans les moulins, l’historien s’est mué en passionné pour décrire les détails sur la production du sucre et le stockage pour l’exportation.

La fin des usines sucrières

Vers l’année 1870, c’est le déclin des usines de sucre. De la Réunion jusqu’aux Antilles, la production française était trop importante, cela d’autant plus que la concurrence de la betterave a commencé à se faire ressentir.

À Mayotte, les plantations et les usines à sucre connaissent la crise, les faillites et les rachats. M. Charpentier en conclut que le système économique induit par les usines à sucre n’était pas viable : les investisseurs n’avaient pas les moyens financiers nécessaires et les aléas climatiques n’arrangeaient pas la situation.

Dès la fin du 19e siècle, les usines étaient endettées et disparaissent lentement mais sûrement. La dernière usine à fermer est celle de Dzoumogné en 1955. L’usine en activité depuis plus de 100 ans, ne produisait plus exclusivement du sucre.

Lorsque Chiris reprend certaines grandes exploitations, ce n’est que pour faire des essences de parfum comme il faisait à la Grande-Comore ou à Anjouan.

Aujourd’hui, les anciennes usines sucrières ne sont plus que des friches industrielles, laissées à l’abandon. Il y en a exactement 9 répertoriées, dont Mirereni, Soulou, Hajangwa, Dembeni, Kaweni. Les machines sont encore là et même parfois les bâtiments en pierres, quand celles-ci n’ont pas servi à construire d’autres maisons.

 

[/ihc-hide-content]

Articles populaires

  • Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

    Abdillah Saandi Kemba : « Ce qui me gêne, c’est l’amateurisme de certains responsables du syndicat des journalistes »

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Comores. Toujours parmi les pays les plus corrompus

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Alwatwan. Partisans contre partisans

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Bonheur ou imbécilité collective ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Zainou Ahamada, Comment le gouvernement retourne les militants pour la démocratie et écoute les opposants ?

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Article suivant
Les clefs de la Justice : La garde à vue. Une réforme s’impose aux Comores.

L’infraction pénale

Nous contacter

MORONI GOBADJOU

Email: contact@masiwakomor.com
Site Web: masiwakomor.com

Categories

  • Culture
  • Economie
  • Education
  • Histoire
  • Journal
  • Justice
  • Non classé
  • Opinion
  • Politique
  • Réligion
  • Santé
  • Société
  • Sport
  • Transport

Masiwa N°416

Masiwa N°415

Masiwa N°414

Masiwa N°413

Masiwa N°412

Masiwa N°411

  • Masiwa Komori
  • Publicité
  • Nous contacter

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Politique
  • Economie
  • Education
  • Société
  • Opinion
  • Sport
  • Transport
  • Culture
  • Santé
  • Réligion

© 2022 Masiwa Komori © Design by Tranokala

Bienvenue !

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un nouveau compte !

Remplissez les formulaires pour vous inscrire

Tous les champs sont obligatoires. Se connecter

Récupérer votre mot de passe

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?