Après Ngazidja, le président Azali s’est rendu mardi à Anjouan, puis à Mohéli mercredi pour constater les dégâts causés par la tempête tropicale Kenneth et d’annoncer les mesures prises.
Après avoir sillonné quelques zones sinistrées à Ngazidja, le chef de l’État, accompagné entre autre du ministre de l’intérieur, celui chargé de l’aménagement du territoire, de son directeur de cabinet chargé de la Défense et surtout du directeur de la direction général de la sécurité civile a rendu également visite aux nombreuses victimes de la tempête tropicale qui a frappé les Comores du 24 au 25 avril dernier, à Anjouan d’abord et Mohéli après.
Mardi, à Anjouan, le président a été à Bazimini, au port de Mutsamudu et à Chikoni, des villes sinistrées. Plusieurs habitations ont été touchées dans la commune de Bazimini, à Chikoni , c’est comme à Foumbouni, la digue a cédé, avec les conséquences qui s’ensuivent et au port de Mutsamudu pour constater de visu les dégâts laissés par le passage du cyclone. Comme sur l’ensemble du territoire, les plantations sont réduites à néant (54% de la culture vivrière et 42% des produits de rente), des maisons détruites, des routes et ponts effondrés, des écoles complètement méconnaissables.
Aux sinistrés, le président a expliqué sa présence : “Je suis venu soutenir les habitants d’Anjouan comme je l’ai fait à la Grande Comore, et comme je le ferai demain à Mohéli après le passage du cyclone.
Un comité interministériel a été mis en place pour évaluer les besoins d’urgence mais aussi à court et moyen terme afin qu’on puisse aider chacun de façon adéquate. Par ailleurs, un compte spécial a été ouvert à la Banque Centrale afin de pouvoir centraliser tous les dons et toutes les aides, dont l’effort solidaire que j’ai demandé aux serviteurs de l’État de retenir 10% de leur salaire pour commencer à financer les besoins d’urgence des sinistrés”.
Dans l’après-midi, la DGSC lui a présenté un bilan provisoire de la situation.
Puis mercredi, cap à Mohéli, touchée au cœur de son économie; à savoir «les cultures vivrières totalement dévastées et le port en partie détruit», souligne un membre de la délégation.
Du coup, trois zones ont retenu l’attention : le port de Fomboni pour constater les dégâts, puis à Itsamia et à Hagnamwada pour le contact et le soutien aux sinistrés. L’occasion de saluer «la solidarité des comoriens pendant et après cette épreuve» et il formule le souhait « qu’elle serve de leçon pour l’avenir, tant dans notre comportement pour la préservation de l’environnement que pour répondre à une épreuve similaire dans le futur.» Il a également fait part des mesures prises.