Conçu comme levier important dans la lutte contre le chômage et pour l’insertion par l’entreprise, le carrefour des jeunes auto-promoteurs s’installe à Itsandra Mdjini. Il vise à accompagner les porteurs de projet, de la conception à la pérennisation des entreprises. L’agroalimentaire, le tourisme, l’environnement et les Tics sont les secteurs prioritaires.
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Mardi, une série de conférence a ouvert les festivités ponctuant le lancement officiel du carrefour des jeunes auto-promoteurs mercredi au foyer Kondrodjou, à Itsandra Mdjini. Une initiative ambitieuse conçue comme levier important dans la lutte contre le chômage et pour l’insertion par l’entreprise. Il s’agit d’accompagner les porteurs de projet, de la conception à la pérennisation des entreprises.
L’idée est née d’un constat assez simple. «L’État premeir employeur du pays n’arrive pas à absorber le flux continu de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Ce trop plein de demandeurs d’emploi doit trouver des débouchés ailleurs. Or les institutions financières hésitent à financer des projets. Donc, nous avons décidé de monter une structure pour assurer le rôle de facilitateur et d’incubateur de projets. D’où le Carrefour des jeunes auto-promoteurs» explique Mohamed Abdoulbastoi, membre et consultant.
Le carrefour propose donc, un accompagnement à la création d’entreprise pour des jeunes, en âge ou dans le monde de l’entreprise. Il assure la médiation entre les institutions financières et les porteurs de projet. Il intervient avant et après le financement. L’offre de services comprend au choix, le montage de projet, la recherche de financement, l’assistance dans le gestion, la mise en réseau, la recherche de marchés, les fournisseurs. En somme, il s’impose en complément des banques pour faciliter les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Il prodigue conseils et assistances, fournit même des cautions, avec un fonds de garanties, financé par des cotisations, des apports communautaires et des placement de fonds.
Le carrefour est administré par un Comité de pilotage de 17 personnes depuis mars 2018. Djamil Benali est son président. Différents profils le composent avec des techniciens, des juristes, des agronomes, des comptables et des managers. D’ores et déjà, un contrat est signé en aménagement extérieur et quelques partenaires accompagnent l’initiative en attendant la finalisation des discussions en cours.
L’incubateur vise les étudiants pour concrétiser ensemble les projets d’études. Les domaines privilégies sont par exemple l’agro-alimentaire. Les opportunités liées à ce secteur sont nombreuses. « Mouhsine se propose d’ailleurs un accompagnement gratuit des jeunes qui veulent se lancer dans ce domaine avec le carrefour » affirme Abdoulbastoi. Mais il y a aussi les tics, le tourisme et l’environnement .
Les objectifs au départ sont modestes: 5 à 10 entreprises à incuber par an. Tenant compte des 3 phases ; conception et élaboration des statuts et plan d’affaires, réalisation et le suivi, accompagner 10 jeunes créateurs d’entreprise est un gros défi.
Déterminés plus que jamais, les membres du carrefour estiment que le jeu en vaut la peine. Il en va de la lutte contre la pauvreté et pour l’économie du pays.
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Par BIM