Le constat est simple. Au regard des corps militaires présents à Itsoundzou samedi, seule la fanfare accuse le poids des années. Quinquagénaire en moyenne l’unité tient encore et assume sa mission, mais pour combien de temps? Par BIM
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Certes, l’adage veut que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait de la bonne sauce. Pourquoi pas. Mais force est de reconnaître le poids de l’âge pèse aussi sur les organismes. La cinquantaine tassée, garder la position debout pendant des heures, portant une grosse caisse, ou même avec une trompette exposé au soleil ne peut pas être de tout repos. Même si l’amour du métier demeure un puissant moteur et servir son pays un supercarburant, il n’empêche qu’aspirer au repos après tant d’années de bons et loyaux services n’est pas un luxe, mais une question légitime.
Pourtant, la fanfare militaire a du mal à recruter, à renouveler ses membres. Ils sont une vingtaine à composer cette unité spécifique. Elle est de toutes les cérémonies officielles à rythmer les pas des militaires, marquer le tempo et jouer l’hymne national. Ils ont en moyenne la cinquantaine. Certains d’entre eux comme ils disent ont fait « deux fois 15 ans ». Ce qui en langage profane veut dire qu’ils peuvent aspirer à une paisible retraite.
Mais comment partir, sans continuité du service? Des initiatives ont été prises pour rendre l’unité attractive et la renforcer. Des formations ont été proposées il y a quelques années. Toujours est-il qu’au final la question se pose encore. Combien de temps vont-ils pouvoir tenir?[/ihc-hide-content]