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Assoumani SAANDI, l’émergence, « rien qu’un slogan »

11 janvier 2020
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Assoumani SAANDI, l’émergence, « rien qu’un slogan »
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Dans son réquisitoire, le président du parti BADILI, Assoumani SAANDI n’a épargné personne. Le boycott des élections, Badli en est que « solidaire » mais pas convaincu du choix d’une opposition manquant de « vision pour l’alternance » dans un pays où la démocratie est « mise entre parenthèses ». Pour lui, la situation actuelle est « le couronnement d’un déclin » amorcé depuis des années et qui engage la responsabilité de tout le monde. Et l’émergence n’est « rien qu’un slogan ». Propos recueillis par BIM

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Masiwa : La campagne pour les législatives entre dans la dernière ligne et Badili, votre parti, comme le reste de l’opposition n’y participent pas. Avec le recul, cette stratégie de la chaise vide est-elle la plus appropriée ?

Assoumani Saandi : Cette stratégie est appropriée pour un mouvement comme le nôtre dont l’objectif est de contribuer au retour à l’État de droit, à l’alternance politique, au respect des droits de l’homme et à une gestion saine des finances publiques. On considère aujourd’hui que la gestion du pays ne va pas dans ce sens. En politique, il faut un rapport de force. Et nous sommes dans l’opposition pour changer la situation. L’opposition a pris une décision, sans nous concerter. Nous avons pris la décision de nous solidariser et éviter de briser l’élan dans son ensemble.

Nous estimons qu’il aurait été judicieux que l’opposition y prenne part pour deux raisons : nous ne nous faisons aucune illusion sur la crédibilité des institutions qui gèrent ces élections : le ministère de l’Intérieur, la Cour suprême et la CENI. Les résultats des scrutins seront ce que le gouvernement en a décidé. Le boycott nous laisse le sentiment d’abandonner le peuple seul. C’était une opportunité, non pas de gagner les élections, mais de s’exprimer librement et activement le rejet du pouvoir dans un contexte de confiscation de certaines libertés et raviver l’engagement, l’espoir d’un retour prochain à un Etat de droit.

Naturellement, Badili n’a pas les moyens de défier seul le pouvoir.

 Masiwa : L’opposition aurait-elle pu perdre des élections locales dans ses fiefs (Hamahamet-Boinkou, Itsandra) par exemple ?

AS : Pour des élections libres et transparentes, l’opposition aurait gagné partout même dans le Hambou. Malheureusement, quelles que soient les mesures de sécurisation, tant que les règles appliquées lors des présidentielles sont envisagées, il n’y aurait rien à faire. Il faut comprendre que la démocratie électorale n’est pas en panne. Elle est mise entre parenthèses volontairement. Il n’y avait pas la possibilité que le verdict des urnes soit respecté. Mais l’opportunité de prouver à la population et à la communauté internationale que le suffrage universel est confisqué.

La faiblesse de l’opposition est de manquer pour le moment de vision pour l’alternance.

Masiwa : Comment en est-on arrivé là ?

AS : Ce qui se passe maintenant, c’est le couronnement d’un déclin, dont le déclenchement est bien antérieur au régime d’Azali. Prenons l’exemple de la presse, les journalistes ont toujours été persécutés par le pouvoir, même sous Ikililou. Tous les régimes ont instrumentalisé la justice, avec les mêmes auxiliaires de justice. La gestion chauvine du pouvoir est commune aussi. Aujourd’hui on indexe les décrets concernant une ville. On oublie qu’hier c’était le tour de Mohéli, après celui d’Anjouan et celui d’une région.

Ce qui sécurise la démocratie et les droits humains ce sont des institutions fortes qui peuvent résister aux tentations des individus de les utiliser à des fins personnelles. Comme en Afrique du Sud où le parlement a pu sortir un président du pouvoir. Ici le début de la fin du pouvoir parlementaire a commencé avec la loi sur la citoyenneté économique. Un projet de loi rejeté en séance plénière, pourtant « adopté » en tant que loi hors la loi. L’élection du président sortant de l’Assemblée est une autre illustration de cette dérive. L’affaiblissement des institutions est un processus enclenché depuis longtemps et Azali l’accentue.

Masiwa : Quelle est la position de Badili dans tout ça ?

AS : Pour nous, un grand combat doit commencer comme un peu à l’image du Front démocratique dans son projet initial d’éduquer le peuple. Un grand combat pour rompre avec toutes ces pratiques décadentes : corruption, chauvinisme, dissolution des contre-pouvoirs au profit d’un clan. Jeter les bases conceptuelles et rassembler le maximum de Comoriens autour de ces thématiques.

Notre sentiment est que cette conscience n’est pas si profonde au sein de l’opposition.  Nous avons été déçus qu’aux présidentielles l’opposition n’ait pas été capable de présenter une candidature unique ou une personnalité pouvant rivaliser.  Les Soudanais ont su le faire pour sortir de la crise, choisir une personnalité intègre et compétente.

Masiwa : Alors, comment fédérer cette opposition plurielle ?

AS : Nous reconnaissons une légitimité plus forte que la nôtre à des personnalités comme Mohamed Ali Soilihi ou Mouigni Baraka de par les parcours et les résultats aux élections pour tracer cette voie. Malheureusement, nous ne voyons pas des choses venir. Pour l’instant l’opposition est dans la posture et non la construction d’une alternance. C’est pour cela que Badili veut contribuer à l’émergence d’une force nouvelle.

Masiwa : En France, il y a eu un fort mouvement de « dégagisme » visant la classe politique, vous êtes-vous senti visé ?

AS : Bien sûr que non. Nous n’avons pas exercé le pouvoir en tant que mouvement politique. Moi j’ai eu des responsabilités gouvernementales. Mais, je défie quiconque de prouver qu’un jour j’ai défendu ou agi contrairement à ce que je dis maintenant. J’ai contribué à l’assainissement de la fonction publique et des finances. J’ai entretenu des bonnes relations avec la presse.

C’est un ras-le-bol légitime. Mais l’échec d’une révolution vient du fait de considérer qu’une fois que ce qui incarnait l’injustice partit, la justice s’installe. Un État de droit prospère est une entreprise qu’il faut concevoir. Dire « dégage » ne suffit pas. Nous estimons que les réflexions et propositions de Badili sont utiles et complémentaires.

Le bilan de ce pouvoir est à partager entre Azali, Juwa et l’UPDC. Les deux partis étaient majoritaires au Parlement. Pour ne prendre qu’un exemple, le plus gros dépôt d’ordures à Moroni se trouve juste derrière l’Assemblée. Les députés ne pouvaient-ils rien faire pour résoudre cette question d’insalubrité ?

Badili propose une vision, une gestion, une expertise et des engagements forts pour briser la méfiance et restaurer la confiance entre le peuple et ses institutions. Par exemple dans le domaine de la santé, se faire soigner à l’extérieur est devenu la norme. Il faut inverser la tendance, en mettant les moyens.

Masiwa : En parlant de vision, que pensez-vous de l’émergence 2030 ?

AS : C’est une très bonne idée. Mais ce n’est pas la première fois qu’on nous en parle. Taki avait son « Reheman »i et Sambi « Djanati Lkamar ». C’est la même chose, rien qu’un slogan. Ce qui compte pour nous ce sont les actes posés par le gouvernement. Le pays a beaucoup reculé depuis deux ans. Pour l’émergence, il faut un environnement stable, une vision et des projets. Or le président a divisé le pays. Pour les projets, je ne vois rien de structurant ni d’intégrateur, contrairement à ce qui a été fait à Maurice.

De toute, façon il n’y aura pas d’émergence tant que les Comoriens auront le sentiment d’avoir un pouvoir illégitime en face et leurs libertés confisquées. Prendre Kagamé comme référence, lui c’est un homme d’État qui ne court pas après l’argent.

 

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