22 juillet 2019. Visite officielle en France d’Azali Assoumani et signature d’un accord de coopération
En visite officielle en France depuis ce lundi, après sa réception à l’Elysée par le président Macron, le chef de l’État comorien, Azali Assoumani a également accompagné le ministre des Affaires étrangères, Amine Souef au quai d’Orsay pour aller signer un nouvel accord de coopération octroyant 150 millions d’euros en trois ans pour les Comores.
Dans la soirée, l’accord dont la diplomatie comorienne a tout fait pour garder secret a été rendu public par des fuites provenant des élus maorais. Et les Comoriens ont pu lire que ces 150 millions ont été offerts en échange d’une coopération de l’État comorien à l’arrêt de “l’immigration” (sic) comorienne à Mayotte.
Dans cet accord, la partie comorienne promet d’aider la police française à arraisonner en pleine mer les kwawa-kwasa, de détruire les usines de kwasa et même envisage de permettre au gouvernement français d’installer un nouveau radar… cette fois à Anjouan même.
À bien chercher dans l’accord, on ne trouve aucune compensation à ce renforcement de la lutte contre les kwasa-kwasa. On ne parle plus ni de libre circulation dans l’archipel ni de visas pour certaines catégories de Comoriens.
Nous reviendrons plus longuement sur l’analyse de ce document essentiel dans l’édition de vendredi.
Mib