Les Cœlacanthes ne font pas leur entrée dans la Coupe d’Afrique des Nations de la meilleure des manières puisqu’ils perdent leur premier match sur un score de 1-0 face aux panthères du Gabon.
Pourtant le match était à leur portée, puisqu’ils dominaient dans la possession du ballon et ne semblait pas être paralysés par cette première participation à la CAN. Malheureusement, les espoirs des Comoriens, joueurs et spectateurs, ont été refroidis à la 16e minute par l’attaquant gabonais, Aaron Boupendza qui ouvre le score sur un angle fermé en trouvant la lucarne opposée. Le gardien comorien, Ahamada, n’a pu rien faire.
Malgré ce but, les joueurs comoriens ont continué à dominer le match, mais les attaquants Ben Fardou et Mchangama n’ont jamais pu réellement inquiéter le gardien ghanéen. Il faut dire que l’absence de l’attaquant Selemani, le « CR7 comorien », capable de bouger la défense adverse et de créer des espaces pour ses coéquipiers a été remarquée.
Pendant la première mi-temps, il y a eu peu d’occasions de but, le jeu est resté timoré et les Gabonais ont pu conserver leur avantage.
Les Cœlacanthes sont plus entreprenants pendant la deuxième mi-temps. Ils mettent plus en difficulté le gardien des panthères. Mais, malgré quelques occasions, le score n’évolue pas. L’équipe des Comores perd un premier match qu’elle aurait pu gagner face à une équipe du Gabon qui ne semblait pas très en forme, mis à part le buteur, Aaron Boupendza.
À deux reprises, le recours à la VAR (assistance vidéo) aurait pu avantager les Comores, mais l’arbitre ne l’a pas jugé utile : d’une part lorsque Matoir est bousculé dans la surface de réparation par Poko, ce qui aurait pu valoir un pénalty en faveur des Comores et d’autre part lorsque le gardien gabonais a fait une touche de balle en dehors de la même surface, ce qui aurait pu avoir pour conséquence son expulsion.
La tâche est désormais difficile pour les hommes d’Amir Abdou face au Maroc qui a battu le Ghana et qu’ils rencontrent vendredi prochain, et même face à cette équipe du Ghana le 18 janvier prochain.
La Rédaction de Masiwa