D’abord, je tiens à vous féliciter pour la victoire écrasante que vous avez remportée, et suis fier de vous voir à la tête de la Nation comorienne encore une fois. Mr le président, j’ai la nette conviction qu’ un autre que vous, en ce moment à la tête de l’État comorien, ça sera l’apocalypse. Les politiciens sont fatigués, car ils se sont habitués à vivre luxueusement aux moyens de l’État et dont vous avez fait le nécessaire pour verrouiller le système. Raison pour laquelle ils créent des organismes à finalité incertaines. Ils ne vont pas nous lâcher d’une semelle. En hexagone comme à l’intérieur du pays. Ils se concertent et se préparent pour le pire. J’imagine qu’ils iront plus loin que ce que nous pensons. Vous avez imaginé qu’ils livrent une guerre de communication sans précédent. Une guerre qui renvoi la balle de leurs échecs des coups d’état ratés en un complot du gouvernement.
Il est urgent d’instaurer un cercle pour réfléchir comment préserver les acquis de la paix et de stabilité pour notre pays. Comme dit notre professeur Sahali Assaf Mohamed :« Le pays a besoin de dialogue et de réconciliation et non des déclarations des vas t’en guerre, ni des actes criminels, ni de répression contre toute voix discordante. » En cette période sombre, méditons sur ces paroles du Prophète : « Le meilleur musulman est celui dont les autres fidèles n’ont pas à redouter ni de sa main, ni de sa langue ». « Voulez-vous que je vous indique ce qui est meilleur que le jeûne, la prière et l’aumône ? Les gens présents lui ont dit : « Certes, oui » ! Il a dit : « c’est d’endiguer l’inimitié et l’animosité, car laisser se propager l’inimitié constitue la haliqa (celle qui rase), je ne dis pas celle qui rase seulement les cheveux, mais celle qui rase la Foi ». Méditons ensemble !
Il est de notre devoir de faire profil bas, traiter les citoyens à même égalité. Instaurer la paix et la sécurité des comoriens. Le pays connaît beaucoup de problèmes des inégalités sociales. Il faut les endiguer.
Premier pas de satisfaction, il nous faut une justice équitable. Des magistrats crédibles et impartiaux. Donner de l’importance et des avantages au corps militaire. Leur donner les moyens de bien travailler afin qu’ils puissent assurer notre sécurité. Ensuite, il faut réajuster les salaires des cadres supérieurs, ralentir leurs trains de vie, hausser les salaires et avantages des fonctionnaires de l’État et les payer à temps. Donnez un peu d’oxygène aux agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et artisans en leur donnant la facilité de mieux produire et mieux vendre à l’intérieur comme a l’extérieur. Recruter selon les mérites et non selon le degré d’engagement de la campagne ou l’appartenance d’une ville ou d’une île.
Mr. le président, je le répète encore une fois que ceux qui sont près de vous ne vous facilitent pas la tâche en vous donnant les vraies infos. Ils ont hissé une grille, vous empêchant de voir la réalité de près. Les citoyens sont fatigués malgré l’espoir qu’ils prouvent devant votre engagement, de transformer les Comores en pays émergent. Ce que je peux vous rassurer, l’opposition est pilotée par des personnes non crédibles et qui se sont habituées au système et qui se voient hors du jeu. Ils ne parlent pas au nom du peuple. Personne ne va combattre à leur côté. Ceux qui croient venir régner après déstabilisation sont coincés en France et ils ne peuvent pas venir risquer leurs vies. Ils attendent que tous les comoriens s’entre-tuent de leurs complicités pour débarquer gouverner. Donc face à cette hésitation, il est du devoir d’instaurer un climat de confiance entre nous citoyens et surtout entre les membres du gouvernement, le force de l’ordre et la population.
La terreur règne dans la conscience des comoriens et personne n’est sûr de revenir chez soi quand, il décide de sortir. Mr le président sachez bien que les Comores ont toujours été un pays de stabilité. C’est faux, ce n’est pas la tournante qui a instauré la paix. C’est plutôt le partage des fonds publics en groupes des mafias régnants qui a donné l’espoir des natifs des autres îles, la patience en attendant leurs tours de partage. Bravo d’avoir instauré le mécanisme de briser ce tabou.
Mr le président, je vous sollicite de changer les discours provocateurs. Prenez tout le monde comme des proches et amis. Parlez nous comme un vrai guide d’une grande nation. Une chose est certaine depuis qu’on a vu la lettre de félicitation de la Russie, on a bien compris qu’on change de cap de sécurité et je vous félicite d’avoir eu l’idée de commencer à abandonner nos ennemis, la France. Alors un appel de paix doit être fait pour que entre comoriens on se mette à table et décide au sérieux ce qui sera bénéfique pour les Comores et comoriens. Bon début de week-end Mr le président.
Said Youssouf Mohamed