La prestigieuse «Compagnie d’Arts de Shenzhen» a régalé le public au Palais du Peuple jeudi dernier. Elle a présenté 13 numéros qui ont ravi les nombreux spectateurs, invités par le ministère de la culture et l’ambassade de Chine à Moroni. Par BIM
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Une vingtaine d’artistes, de haut niveau, dont une chanteuse, des musiciens, des danseurs, une magicienne, un clown, un jongleur et des acrobates ont ébloui les heureux spectateurs présents au palais du peuple jeudi 2 mai.
Dans le public, des nombreuses personnalités ont pris place y compris le couple présidentiel, de nombreux ministres, le vice-président de l’assemblée nationale, la gouverneur élue, bien entendu la ministre de la culture et l’ambassadeur de Chine aux Comores. La communauté chinoise a investi une salle archi-comble dans laquelle beaucoup de personnes sont venues en famille.
L’ambassadeur He Yanjun a fait part de son «immense plaisir» d’offrir « un meilleur spectacle », «le plus haut niveau artistique» et «la finesse des performances». Il a aussi assuré de la solidarité de son pays et sa disponibilité à fournir un soutien et une assistance après la grave catastrophe naturelle causée par le cyclone, rappelant au passage l’état d’esprit qui a animé la grande rencontre autour « de la ceinture et routes» au bénéfice du monde entier. Un discours auquel la ministre de la culture a insisté sur « la coopération bilatérale, solide, assidue et permanente depuis les accords du 13 novembre 1975 ».
13 numéros ont ébahi, surpris et enchanté les spectateurs qui ont apprécié les prouesses techniques et les performances des différents artistes. Difficile d’établir une hiérarchie tant le spectre est large et la finisse exquise. Les visages s’illuminaient gaiement, les yeux écarquillés par tant d’émerveillement, les ovations nourries après chaque prestation.
L’instant communion a été incontestablement lorsqu’une des classiques de la chanson comorienne « Kulabu » a été jouée avec des instruments traditionnels chinois datant de 2000 ans. La reprise en chœur par l’auditoire,sans fausse note, par le public mélomane a été fabuleuse.
Plus enjouée , colorée et animée, la danse de l’ethnie musulmane qui renvoie à une atmosphère festive. Les musiciens ont apprécié les virtuoses des instruments traditionnels, les maniant allègrement, pour des mélodies venues d’un autre univers.
Plus spectaculaire, le « gongfu acrobatique » qui donne un impact visuel stupéfiant. Pratiquer des arts martiaux tout en jonglant avec un diabolo. Une performance en soi qui demande adresse et synchronisation.
Très remarqué, l’habileté manifestée par le jongleur sur des cylindres. Il a commencé à jouer avec deux boules, corsant la difficulté au fur à mesure jusqu’à manier 6 boules en variant à la fois les positions et la vitesse avant de faire preuve d’un équilibre extraordinaire sur des 5 cylindres superposés et lui hissé par dessus une planche à évoluer comme si de rien n’était.
Le clown a réussi à se mettre dans la poche petits et grands, avec ses ballons volants et ses facéties. Mieux encore le numéro de la magicienne ; ses foulards transformés en parapluie, le journal déchiqueté et reconstitué, le cobaye déshabillé de son manteau alors qu’elle était ligotée des mains a surpris plus d’un .
Il faut dire que la compagnie des arts de Shenzhen est composée d’artistes de haut niveau, diplômés des célèbres écoles d’art de Chine. [/ihc-hide-content]