la 17ème fête des Sciences a eu lieu au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni. L’occasion des scientifiques en devenir de démontrer leur savoir faire. Deux stands ont retenu l’attention du public : la photosynthèse et la transpiration.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]C’était une véritable démonstration des élèves des classes scientifiques des Comores. A travers des expériences, ils ont pu démontrer les théories qu’ils ne cessent d’apprendre en pratique, malgré les moyens matériels limités mis à leur disposition. Après la cérémonie d’ouverture, des stands ont animé cette journée “réussie “. C’était l’opportunité offerte au public pour découvrir le talent que possède les élèves comoriens.
Selon un constat fait par l’inspection des études, “85% ” des lycéens optent pour les séries littéraires. Et le pire, ce choix ne se fait pas parce qu’ils sont meilleurs dans les matières littéraires : ” ceux qui n’ont pas le niveau dans les séries scientifiques sont transférés dans les séries A même s’ils n’ont pas des très bonnes notes dans les matières littéraires”, explique Said Oussein, doyen des inspecteurs. Mais l’administration compte sur le programme d’expérimentation de l’enseignement des sciences pour changer la donne. C’est pour cela que cette fête se résume en quelques verbes, selon le proviseur du lycée Said Mohamed Cheikh,” manipuler, jouer, expérimenter, dialoguer, découvrir, comprendre, imaginer, créer, aider, émerveiller et échanger”. Ce qui revient à assurer la promotion et la valorisation de la science, selon les organisateurs.
Sur l’ensemble des stands, deux ont retenu l’attention de la majorité des visiteurs. D’abord le phénomène de la photosynthèse : transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique, un chapitre étudié en classe de troisième et dans les autres classes du lycée. Les lycéens ont démontré son importance notamment dans la production de l’oxygène. A travers le soleil, elle produit de l’énergie chimique à base des feuilles des plantes mais qui risque de nuire la santé de l’humain lorsque ce phénomène s’opère la nuit en sa présence, selon Nassor Hassane un élève de 1ère S.
L’autre expérience qui a retenu en masse le public concerne la transpiration. Elle s’est faite à travers 3 plantes mises dans différents récipients: eau douce, eau salé et huile. La plante mise dans le premier récipient pousse normalement, celle contenue dans le deuxième récipient commence à perdre les poiles. Celle se trouvant dans l’huile est fanée. Ce qui veut dire que une fois qu’il y a une perte d’eau, la respiration se fait mal.[/ihc-hide-content]
Par Ali Mbaé.