[ihc-hide-content ihc_mb_type=”block” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Les Comoriens de France se sont réunis à la Porte d’Aix à Marseille dimanche 31 mars. Ces indignés de la diaspora manifestaient leur mécontentement contre « le régime dictatorial d’Azali Assoumani ». Le rendez-vous a mobilisés des centaines de manifestants venus de tous les coins de l’hexagone. Sur les pancartes on pouvait lire « Azali dégage » « Non à la dictature » ou encore « Azali le sanguinaire ». Ce dernier slogan doit faire référence à la mort par balle d’un jeune homme d’Iconi, en décembre dernier. Une affaire qui malgré sa gravité et l’émoi qu’elle a suscitées, sera banalisée mi-mars par le président-candidat lors d’une conférence de presse. « Le problème de l’affaire d’Iconi n’est pas le mort mais plutôt le blessé », ont rapporté les journalistes présents. Les manifestants brandissaient également des pancartes reconnaissant la légitimité du « conseil national de transition », le gouvernement parallèle mis en place par l’opposition à la suite du scrutin très contesté du 24 mars.[/ihc-hide-content]