Un jour après les Comoriens de la diaspora en France, ceux de l’intérieur ont fêté l’Eïd el-fitr. Mardi soir, la lune a été aperçue sur divers endroits des quatre îles. Depuis quelques temps, l’État comorien a pris l’habitude de donner trois jours fériés aux travailleurs.[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]
Un petit luxe qui ne va pas sans grincements de dents certains observateurs trouvant que c’est un peu exagéré pour un pays pauvre comme le nôtre. Ainsi dès le 1er juin, le gouvernement a fixé les jours fériés de l’eïd el-fitr comme étant les trois jours qui suivent le 29e jour du mois de ramadan. Les 5, 6 et 7 juin ont donc été des jours fériés, chômés et payés. À Mayotte, le préfet s’est contenté de déclarer férié le 5 juin, et cette année, le Vice-rectorat a précisé que les élèves convoqués à des examens nationaux devaient impérativement s’y rendre, même le jour de l’eïd.
Le Chef de l’État comorien n’a pas fait la prière dans sa ville, il a préféré communier avec les Comoriens dans la capitale, à la mosquée Al-Qasmi, la grande mosquée de vendredi à Moroni. Après avoir dirigé la prière, il a prononcé un discours appelant à préserver la paix dans le pays.
À Mayotte, le préfet a été invité à assister à la dernière prière de l’eïdà la mosquée de vendredi dePamandzi, mosquée qui doit bientôt être détruite et reconstruite plus loin pour permettre l’extension de l’aéroport. Après la prière, le représentant de l’État français sur place, s’adressant aux médias a fait savoir que la laïcité de la République ne signifie pas que l’État est contre les religions.
Dans les quatre îles, les musulmans ont fêté dans la joie la fin du ramadan, fête qui a été préparée deux semaines auparavant par de nombreux achats dans les foires et bazars des grandes villes.
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