Recevez chers lecteurs de Masiwa nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2020.
Nous espérons, cette année, avec tous les Comoriens, un retour du fonctionnement normal des institutions.
Nous espérons que tous les prisonniers politiques seront libérés et pourront commencer un travail de reconstruction. Nous pensons particulièrement à l’ancien président Sambi qui a été arrêté à cause de sa trop grande popularité, puis maintenu en prison sur la base d’un rapport parlementaire. Nous pensons également au gouverneur de l’île d’Anjouan, Abdou Salami, arrêté et emprisonné sur la base d’une prétendue vidéo le montrant en train de distribuer des armes dans la médina de Mutsamudu, vidéo dont les autorités ont avoué, depuis lors, son inexistence. Nous espérons qu’Idi Boina dont le procès pour lequel il a été mis en prison a eu lieu sans que son nom ne soit mentionné retrouvera sa liberté. Nos pensées vont enfin vers Saleh Assoumani, accusé sans preuve matérielle, libéré puis remis en prison parce qu’il a confessé avoir subi des tortures.
Nous espérons que tous ceux dont les déplacements ont été limités et qui doivent « pointer » tous les jours à la Justice recouvreront leur entière liberté, ainsi que ceux qui sont interdits d’expression sous peine de se retrouver dans une cellule. Nous pensons particulièrement au principal opposant du chef de l’État, Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou.
Nous prions également que les 4 milliards reçus des partenaires au développement iront vraiment vers l’amélioration de la vie des Comoriens et non dans les poches de certains dirigeants.
Nous osons espérer que la raison revienne, que nos hommes politiques pensent à travailler pour le bonheur du peuple, au lieu de le rendre, de jour en jour, plus malheureux. Amin.
Mahmoud Ibrahime