Femmes, le 08 mars n’est pas une journée pour célébrer la femme, mais pour défendre ses droits et « Tant qu’une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire». Donc, osons rêver plus grand, car chaque réussite commence par un rêve. Par Arfane Salim Abdou
Chaque 08 mars, nous célébrons la journée des droits de la femme communément appelée journée de la femme. L’objectif de cette journée n’est pas de gâter les femmes, mais d’informer et sensibiliser les gens sur les inégalités et discriminations que nous subissions et continuons encore à subir de nos jours. Il est important qu’on garde en tête que c’est un combat de chaque jour. N’attendons pas seulement cette date pour le faire. Nos prédécesseurs ont milité pour que nous puissions jouir aujourd’hui de certains droits, notamment celui de vote. Le chemin reste encore long mais nous devons les rendre fier et continuer le combat. Nous devons le faire pour que nos enfants n’aient pas à subir les mêmes traitements que nous. Il est de notre devoir de créer un monde où il y aura une égalité des chances, un monde où la discrimination et le sexisme n’auront plus de place.
Femmes, naître de sexe masculin ou féminin ne définit ni qui on est, ni nos compétences et encore moins notre destin. Simone de Beauvoir disait « on ne naît pas femme, on le devient », en d’autres termes c’est notre société qui fait de nous des « femmes » donc de nature passive et soumise. Alors ne la laissons dicter qui nous sommes. Nous devons choisir nos voies, et se frayer notre propre chemin. Oublions le stéréotype de la place de la femme qui est dans la cuisine. Tu veux être présidente de la république ? Oui tu peux le faire. Tu veux être pilote ? Oui tu peux le faire. Tu veux être mère au foyer ? Oui tu peux le faire. Tu veux être ingénieur ? Oui tu peux le faire. Ta place est là où Tu veux, pas là ou la société ou une certaine personne veut te placer. Nous devons être libres de choisir notre destin, car il nous appartient.
Femmes, Combien de fois nous fait-on la remarque « tu n’es qu’une femme » comme si notre condition féminine faisait de nous des êtres à part, moins importants que les hommes. Oui nous sommes femmes, mais pas des êtres inférieurs, des esclaves, des punching-balls ou encore des objets sexuels. Hommes et femmes, nous naissons libres et égaux, ne laissons pas la société nous emprisonner et nous enlever nos droits. Nous méritons d’être traitées de la même façon. En tant que femmes, nous devons disposer de notre corps comme bon nous semble, nous méritons les mêmes salaires et postes que les hommes. Nous devons participer à la vie politique et à la prise de décisions dans notre pays. Il n’y a aucune limite à ce que nous pouvons faire.
Femmes, on dit que derrière un grand homme il y a une grande femme, qu’en est-il de la réciproque ? Certes, nous aidons les hommes à s’élever, mais eux aussi peuvent nous aider à nous affirmer. Notre place n’est pas « derrière » l’homme, mais plutôt à ses côtés pour marcher ensemble main dans la main, d’égal à égal. Nous n’avons pas à nous effacer.
Femmes, nous devons imposer notre identité, devenir actrices de nos vies et non des spectateurs. Ne restons pas silencieux, clamons haut et fort nos revendications. Mobilisons-nous pour qu’ensemble nous puissions changer les choses. Luttons pour un meilleur monde. Prenons notre avenir et celui de nos enfants en main, car personne ne le fera à notre place. Osons rêver plus grand, car chaque réussite commence par un rêve.Soyons maîtresses de notre destin.
Femmes, soyons fortes et courageuses. Soyons dignes et non soumises, soyons combatives et inspirantes, soyons déterminées. Soyons de grandes femmes tout simplement.
Femmes, le 08 mars n’est pas une journée pour célébrer la femme, mais pour défendre ses droits et comme l’a dit Isabelle Alonso « Tant qu’une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire».