Hier, la Ligue des États arabes a signé un mémorandum d’accréditation de ces observateurs aux élections présidentielles. Un contingent qui vient s’ajouter aux organisations nationales et les missions internationales. La commission électorale estime l’ensemble des observateurs à 500 pour 731 bureaux de vote.
Par Abdoulraouf Ibrahim
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]Hier dans la matinée, le président de la commission électorale nationale indépendante, Djaza Ahmed Mohamed et l’ambassadeur de la Ligue des États arabes, Salah Miloud Ali Sahboun ont singé un mémorandum d’entente portant sur la mission des observateurs de la Ligue des États arabes au cours des élections présidentielles et celles des gouverneurs des îles autonomes qui se dérouleront les 24 mars et 21 avril.
Cet accord entre en vigueur dès sa signature et reste valide jusqu’à à la proclamation des résultats définitifs. Par ailleurs, ledit accord définit les obligations et les droits de ces observateurs, conformément aux normes internationales, ainsi que les privilèges régissant les observateurs pendant leur travail, et il met à leur disposition tous les moyens et les facilitations à même de les aider à bien mener leur travail.
Après la signature, le président de la CENI, Djaza a déclaré: « la commission électorale nationale indépendante voudrait rassurer ses partenaires et tous les acteurs du processus électoral en cours, plus particulièrement les candidats, les électeurs, les membres de bureaux de vote, les assesseurs, ainsi que les observateurs nationaux et internationaux qu’elle réaffirme son engagement à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques, dans le strict respect des textes régissant les élections en Union des Comores. Cependant, la CENI appelle à tous les électeurs de s’acquitter de leur devoir civique qui est de voter massivement le jour du scrutin. Elle rappelle que c’est à elle seule de proclamer des résultats provisoires des élections présidentielles et les CEII pour celles des gouverneurs des îles, ainsi qu’ à la cour suprême pour les résultats définitifs. Aucun autre organe ne peut se permettre, se prévaloir fournir des résultats crédibles. »
Son secrétaire général, Mze Dafine Said, a apporté une précision sur la conduite à tenir de la part des observateurs. « Il est aussi à rappeler que durant les scrutins, les observateurs qu’ils soient nationaux ou internationaux ne sont pas autorisés sous aucun prétexte de divulguer des résultats de vote bien avant que la CENI les proclame provisoirement. Car cela ne sera pas de l’observation mais plutôt de la gestion. »
Il faut dire qu’une dizaine d’organisations et de pays ont fait la demande d’accréditation pour l’observation des élections. Ils viennent régulièrement d’une manière continue se présenter à la CENI et à la commission d’accréditation qui est mise en place par le ministère des affaires étrangères et celui de l’intérieur. La CENI compte à ce jour 200 à 300 observateurs nationaux et à peu près 100 à 200 autres internationaux. A noter qu’elle a profité de relancer derechef un appel aux candidats qui n’ont toujours pas envoyé leurs assesseurs qu’ils devront aussitôt le faire bien qu’il soit un peu tard, histoire de renforcer la surveillance.[/ihc-hide-content]