Trois villes de Ngazidja ont manifesté dimanche dernier . Les participants ont dénoncé « le hold-up électoral » et réclamé des « nouvelles élections transparentes ». Par Ali Mbaé
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NTSOUDJINI, Mbeni et Mtsangadju reprennent les manifestations. Bien que les marches pacifiques, les réunions publiques et les manifestations ne sont pas autorisés dans la capitale ” injustement” par le préfet du centre, d’autres localités ont pris le relais et s’alignent au côté de la diaspora comorienne de France. Peut-on dire qu’on se dirige vers des rubans blancs ?
A Ntsoudjini, tous les manifestants se sont présentés avec des rubans blancs sur la tête. Un signe d’un deuil national? La foule était nombreuse. Dans chacune de ces 3 grandes villes historiques de Ngazidja on pouvait compter des centaines de personnes. Mbeni a fait la différence de par la présence des leaders politiques. Hamidou Karihila, ancien secrétaire général du principal parti politique du président de la république, la Convention du Renouveau des Comores (CRC ) a pris la parole. Ce nouveau “chouchou” de la région de Hamahamet s’est attaqué à l’actuel gouvernement. Celui qui s’est désolidarisé de son clan à cause de leur “déroute” a fustigé ses anciens compagnons :” ce gouvernement est devenu dangereux. Il ne respecte aucune loi. Il piétine le droit “.
En ce qui concerne les élections, il ne passe pas à côté. “Les observateurs internationaux et la communauté internationale n’ont pas accepté le hold-up électoral du 24 mars ” a-t-il déclaré devant la communauté de Hamahamet. Dans les deux autres villes, le mot d’ordre était unique. La population exige le départ d’Azali et l’organisation de nouvelles élections qui seront crédibles et transparentes.
A noter qu’à Mbeni, une image de la période sombre de l’histoire de l’humanité a été brandie dans une banderole, le symbole du système Nazi de l’ancien dictateur allemand Adolphe Hitler. Une sortie condamnable.
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