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Bonheur ou imbécilité collective ?

Mots clés: Edition 416Trending
6 février 2023
Temps de lecture : 6 mins
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Bonheur ou imbécilité collective ?
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Pour mesurer le degré de satisfaction à l’égard de la qualité de vie, les Nations Unies utilisent l’échelle de Cantril qui mesure 9 des conditions de vie objectives: logement, revenu, emploi, éducation, santé, environnement, gouvernance, sécurité, et conciliation travail-famille. À ce niveau, les Québécois se placent au deuxième rang, tout juste derrière les Danois, parmi les gens les plus heureux de la planète (Etats-Unis, 16e).

Par Ben (Québec)

Qu’en est-il des Comoriens ? Quel est notre degré de satisfaction vis-à-vis de la vie que nous menons aux Comores? Quel est notre rang dans ce classement international ?

 Étonnamment, malgré que tout va mal, dans tous les domaines confondus, je constate à chacune de mes vacances au pays, que les gens sont heureux, je dirais même, très heureux : pas d’eau, pas d’électricité, pas de route, un système de santé quasi inexistant; l’éducation est à terre; aucune couverture sociale pour les démunis; chômage explosif; cherté de la vie avec un pouvoir d’achat médiocre; pollution urbaine et littorale; bidonvilisation de la capitale, administration publique corrompue; délinquance juvénile expansive qui n’épargne aucune couche sociale; étalage ostentatoire des richesses mal acquises; une justice inefficace, le retour de la malnutrition; population muselée au service du régime en place; effritement et porosité du tissu social envahi par un Islam wahhabite et la pornographie, etc.

Alors, comment expliquer ce phénomène paradoxal de voir des gens épanouis dans un océan de misères et d’avenir hypothéqué ? La réponse, diront certains esprits cyniques, c’est les mashuhuli ! Cet opium des Comoriens et, les milliards déversés par les Jeviens durant leur séjour éphémère dans les îles seraient la pilule magique, ce qui rend tout un pays heureux. Ce n’est pas si sûr ! Je pense que les Comoriens sont tout simplement, pour reprendre l’expression du Georges Brassens, des « imbéciles heureux ». Des gens qui croient béatement que tout va bien quand, en fait, tout va mal. Ce qui nous place probablement dans ce classement, détrompez-moi, à la queue du peloton.

Quand j’ai dit que nous, les Comoriens, sommes des imbéciles heureux, n’oublions pas que, moi-même, j’en fais partie génétiquement et culturellement (Itsandra M’djini/Itsinkoudi) et que directement ou indirectement je participe à cet état de fait.

Je voudrais aussi rappeler, avant de poursuivre, que le regard que je pose sur les Comores d’aujourd’hui n’est pas celui d’un vacancier qui cherche à se défouler, frustré de ne pas avoir pu faire le tour de Ngazidja avec ses enfants parce que, des routes praticables, il n’y en a pas. Je m’exprime en connaissance de cause puisque je connais l’administration comorienne pour y avoir travaillé 16 années durant pour le système de santé avant d’émigrer à l’âge de 36 ans. Cette maturité doublée d’une expérience de vie active comorienne me permet donc de nuancer et de relativiser sur ce que je vois au fil des années.

Loin de moi l’idée de comparer les Comores avec le Canada; je suis davantage interpellé par l’état dans lequel se trouve aujourd’hui notre pays, par rapport à ce qu’il était il y a 10, 20, voire 30 ans alors que nous avions vaincu le colonialisme et ses mercenaires.

Donc, l’idée selon laquelle plus on est riche, plus on est heureux n’a jamais été démontrée, car le bonheur est multifactoriel; sa composante subjective est difficilement mesurable parce qu’elle dépend de l’affect de chaque individu et celui-ci l’emporte parfois sur les biens matériels qui nous préoccupent. J’en suis conscient !

Cependant, lorsqu’un pays est prospère, on parle d’une richesse collective. Par exemple, lors de la tragédie du crash de l’avion de la compagnie Yemenia, tout le monde était concerné de près ou de loin; la sensibilité collective s’est manifestée pour donner un autre sens à l’évènement. Individuellement, c’était la perte d’un proche, en revanche, au niveau collectif, on avait à gérer une tragédie nationale. On peut donc conclure que la collectivité, la masse, comme l’individu, a une mémoire qui lui permet de se poser des questions existentielles et de s’adapter aux circonstances de la vie quotidienne pour en retirer le maximum de satisfaction collective.

Si nous sommes d’avis que le bonheur collectif, la douleur collective, la richesse collective, et j’en passe et le meilleur, existent dans une société, à l’opposé, la folie collective ou l’imbécilité collective n’existe-t-elle pas aussi en tant que comportement sociétal ?

 Je crois sincèrement qu’un pays qui se respecte doit être fier de son succès, mais aussi, il doit en assumer son échec. Or, j’ai nettement l’impression que chez nous, le mot échec est tabou d’où cette folie collective d’accéder à la nouvelle bourgeoisie par le truchement d’un bon anda, d’un bon lobbying et d’un poste politique où tout rêve sera permis, peut-importe le prix à payer. Là où le bât blesse, dans notre pays, l’échec personnel doit être étouffé par n’importe quel moyen quitte à vendre son âme au diable, alors que l’échec collectif n’émeut personne.

Je reconnais qu’individuellement cela n’a pas de sens de se faire traiter d’idiot alors que nous sommes bardés de diplômes de très haut niveau; individuellement, je le reconnais et je le répète, nous avons réussi, et même très bien réussi, dirais-je, mais, collectivement, avouons-le, regardez autour de vous, ne soyez pas hypocrites : c’est la misère, le chaos.

Comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse est à la fois simple et complexe. Simple parce que nous avons fait un choix de privilégier l’intérêt individuel au détriment des enjeux collectifs; avec le temps, nous avons fini par tuer la mémoire collective qui nous protégeait de la malhonnêteté, de l’abus, de l’impunité, des sans-cœurs pour la remplacer par un appétit gargantuesque pour les biens matériels que nous ne produisons même pas; nous avons mis de côté les valeurs communes qui jadis nous rendaient forts et unis comme le respect, le don, la gratuité, la tolérance, le partage des biens communs, la peur d’être jugé négativement et la honte.

Complexe dans la mesure où ceux qui devraient prêcher par l’exemple ont d’autres soucis que le bien-être de la collectivité. Et, comme l’homme est le produit de son milieu, nos jeunes, c’est-à-dire la relève de demain, éduquées depuis ces 30 dernières années sur la base des coups d’État, de mkarakara, de la corruption, des magouilles, du droit de cuissage, de l’impunité, du clanisme, du népotisme, de l’avidité pour le détournement de fonds, des changements de constitution tous azimuts, d’assassinats ciblés, de pédophilie, de valorisation du paraitre, etc., n’ont appris qu’une chose : entretenir le mal, c’est-à-dire, l’imbécilité collective en mélangeant droit et devoir et en valorisant le faux-semblant.

Enfin, parce que parler c’est facile, tout le monde parle, tout le monde sait comment régler les problèmes des Comores, mais comme vous l’avez remarqué, en ce qui me concerne, je ne juge personne, je ne fais que constater ce que sont devenues nos îles de la Lune, aujourd’hui, comparativement à ce qu’elles étaient il y a quelques décennies, et surtout, ce qu’elles ne sauraient pas être demain. Nul besoin d’être un expert en machin truc pour conclure qu’on est bien loin d’être des gens heureux. Voilà pourquoi, j’aime ce que les Américains appellent le character issue, juger les actes et non pas les paroles, fussent-elles divines.

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