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Une rentrée mouvementée

21 septembre 2019
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Les enseignants comoriens sont en grève depuis le début de la semaine. Ils avaient prévenu leur ministre de tutelle, Moindjié Mohamed Moussa depuis le 14 juillet et l’avaient mis en garde sur une éventuelle annonce d’un calendrier de rentrée. Le mouvement a été visible mercredi, grâce à la forte mobilisation des enseignants dans un sit-in organisé devant le lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni. Par Mahmoud Ibrahime

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Le ministre de l’Éducation, Moindjié Mohamed Moussa avait fini par annoncer la rentrée le lundi 16 septembre. Mais, comme le mot d’ordre des syndicats appelant à la grève a été bien suivi, cette rentrée n’a eu lieu que dans quelques écoles dans le pays.

Grève de la rentrée

Les enseignants, à travers leurs syndicats, réclament pèle-mêle l’instauration d’un dialogue social entre le gouvernement et l’Intersyndicale, une revalorisation des salaires et le droit de placer son salaire dans la banque de son choix et pas forcément à la snpsf (banque étatique) comme l’a décidé d’une manière unilatérale le gouvernement, il y a déjà quelques années. Malgré les nombreuses demandent de dialogue, le ministre refuse jusqu’à maintenant de recevoir les enseignants et ceux-ci affirment qu’ils seront en grève illimitée tant que le dialogue n’a pas eu lieu.

Après les réunions qui ont regroupé enseignants et chefs d’établissement à Moroni, le préavis de grève déposé sur les trois îles, pour le jour de la rentrée, a été suivi, y compris par de nombreuses écoles privées, ce qui est rare. L’Intersyndicale a même intégré une revendication de ces écoles privées : leur reconnaissance par l’État. À Anjouan, même si les professeurs se rendent sur place dans leurs établissements et répondent présents à l’appel des chefs d’établissement, ils ne prennent pas les élèves dans les classes. Par contre, les écoles privées semblent fonctionner normalement.

À la Grande-Comore, les responsables syndicaux ont travaillé en amont avec les responsables des écoles privées, conscients que la grève ne peut être efficace si leurs collègues partent enseigner dans le privé. Ils ont fait appel aux enseignants qui tiennent ces écoles privées, et ils ont réussi à les convaincre pour un combat commun. À Moroni, pendant la grève le jour de la rentrée, les chefs des syndicats ont confirmé qu’il s’agit d’une « grève illimitée ». Portés par la mobilisation des enseignants, ils ont déclaré qu’elle s’arrêtera dès l’ouverture du dialogue avec le gouvernement. L’idée a été répétée à maintes reprises pendant le sit-in de mercredi 18 septembre.

Une foule devant le lycée de Moroni

Les syndicats ont réussi leur pari en déplaçant de nombreuses personnes devant le lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni. Chaque responsable syndical a pris la parole pour expliquer les raisons de cette n-ième grève des enseignants.

Le coordinateur de l’Intersyndicale, Moussa Mfoungoulié a improvisé un discours dans lequel il a rappelé les raisons de cette grève, et notamment le refus que les salaires des enseignants soient automatiquement déposés sur des comptes snpsf. Les professeurs restent méfiants envers cette banque.

Moussa Mfoungoulié a rappelé également à l’assemblée des professeurs qu’après trois entrevues au ministère pour demander l’ouverture de discussions entre le gouvernement et les syndicats des enseignants et devant les refus répétés du ministre, la décision a été prise de se mettre en grève à la rentrée.

Pourtant, le ministre continue à dire que le dialogue a eu lieu. Lors du sit-in devant le lycée de Moroni, le coordinateur de l’Intersyndicale s’est interrogé sur le fait que le gouvernement ne souhaite engager aucun dialogue.

L’appel au dialogue et le silence du gouvernement

Selon Mfoungoulié, les syndicats ont discuté avec la directrice de la Caisse des retraites qui a confirmé aux enseignants qu’il n’y aura pas de solution sans une table ronde de tous les partenaires pour discuter sereinement.

Les syndicats se montrent disponibles au dialogue, et Mfoungoulié précise « qu’on parvienne à un accord ou non ». Il ajoute qu’un accord sur un début de dialogue mettra fin à la grève. Alors, pourquoi le gouvernement refuse-t-il toute discussion avec les syndicats ?

Le responsable syndical a l’air désespéré dans son appel à la discussion avec le gouvernement : « Un ministre est là pour servir le peuple… il ne devrait pas y avoir cette arrogance à refuser de discuter avec le peuple ».

Le silence du gouvernement risque d’amener les enseignants à manifester dans les rues comme l’a annoncé le coordinateur de l’Intersyndicale. Mais, même si ce dernier se dépêche d’ajouter « d’une manière pacifique », il est peu probable que les syndicats obtiennent une autorisation à manifester. Cela fait plusieurs années que toute manifestation contre l’action du gouvernement est interdite dans la capitale et même ceux qui osent manifester dans les régions sont convoqués devant les tribunaux pour des avertissements.

Le silence du gouvernement reste incompréhensible, car il est évident qu’il risque d’envenimer la situation, de faire perdre patience aux enseignants et du temps, encore une fois aux enfants. Il est temps que le chef de l’État comprenne qu’il ne peut y avoir une émergence dans un pays sans développement de l’éducation nationale et qu’il lui donne enfin la place qu’elle mérite.

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