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Une fête du 6 juillet morne

12 juillet 2021
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Une fête du 6 juillet morne
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La 46e année de l’indépendance des Comores a été fêtée par le pouvoir en place à Moroni dans une ambiance encore plus morose que l’année dernière. Le discours du chef de l’État qui se voulait un premier pas vers une probable réconciliation avec l’opposition n’a pas fait l’effet escompté, les leaders d’opinion préférant débattre sur la manière dont Samra, la diva du régime a torpillé les paroles de l’hymne national ou sur les tenants de l’affaire Cheikh Mc, le chanteur le plus populaire dans la jeunesse, qui a tout simplement été exclu du concert du soir, après avoir participé activement à son organisation. Par MiB

En cette journée du 6 juillet de communion des Comoriens avec leur histoire, leur gouvernement et leur armée, le peuple était absent et cette fois la crise sanitaire de la covid n’était pas la seule responsable. Le gouvernement avait fait le choix de bloquer les abords et les accès à la place de l’indépendance et n’accueillir que des officiels avec une carte d’invitation. Alors les tribunes étaient pleines des fonctionnaires les plus en vue, mais la liesse populaire était bien loin. Les opposants n’ont pas non plus été invités et n’auraient sans doute pas répondu favorablement, ayant décidé de ne plus reconnaître la légitimité du chef de l’État depuis le 26 mai dernier.

En contraste, dans les réseaux sociaux, les Comoriens ont exprimé jusqu’à l’exagération leur fierté décorant leurs espaces de drapeaux du pays d’origine, même si la plupart se présentent comme des opposants au régime en place.

Habituellement, deux moments sont attendus par les Comoriens lors de la fête du 6 juillet : le défilé de l’armée et de certains corps constitués, puis le discours du chef de l’État.

Il semble que les bavures de l’armée qui ont émaillé la présidence Azali depuis 2016 et notamment le récent meurtre du major Bapale dans le camp de Sangani, suivi de son enterrement en cachette, ont consacré un certain désaveu du peuple à l’égard de son armée. Il serait intéressant de suivre l’évolution de ce rapport, et voir si dans l’avenir se trouvera un chef militaire capable de redorer l’image de l’armée.

Un discours creux en français

Comme il en a l’habitude, le chef de l’État, Azali Assoumani a prononcé deux discours lors de cette cérémonie, l’un en français, sérieux et écrit et l’autre en shikomori qui s’apparente, comme pour tous ses discours en langue locale, à une discussion de comptoir, avec des blagues de potaches.

Pour l’essentiel, on y retrouve les mêmes idées répétées depuis cinq ans, à toutes les occasions et dans tous les discours écrits que ce soit à l’ONU, après une élection, à l’occasion de l’eïd ou de la nouvelle année. Il a ainsi répété le récit habituel et peu convaincant sur la nécessité de l’installation des nouvelles institutions qui lui garantissent de demeurer au pouvoir après les cinq années du tour de son île d’origine, Ngazidja. Avec comme point de départ les Assises dont il continue à affirmer qu’elles ont été « recommandées par nos sages et nos aînés » alors qu’il en a fait un instrument de l’instauration d’un pouvoir autocratique et a oublié toutes les autres recommandations des anciens, ainsi que de ces mêmes assises.

Le chef de l’État a souhaité mettre en avant à l’occasion de cette fête de l’indépendance deux personnalités : la chanteuse Samra, devenue la diva du régime, et dont le seul haut fait de l’année est d’avoir fait une chanson pour vanter les « mérites » du chef de l’État et de le défendre à toute occasion. Azali Assoumani a également mis en avant l’entraineur des Coelacanthes, Amir Abdou et à travers lui, toute l’équipe de football des Comores qui s’est qualifiée pour la première fois à la Coupe africaine des Nations (CAN). Quant à la mention de l’Université des Comores, personne n’a compris pourquoi, sauf qu’elle est appelée à se saisir du plan Émergence 2030.

Un discours de comptoir en shikomori

S’adressant plus particulièrement à ses compatriotes en shikomori, le chef de l’État est apparu plus décontracté, racontant de petites anecdotes comme dans un comptoir de café. Il a repris presque tout ce qu’il a dit dans le discours en français en ajoutant des blagues sur lesquelles le public semblait prudent tellement les réseaux sociaux regorgent de scènes dans lesquelles ses proches rient ou applaudissent sur des écarts qui ne correspondent pas à l’image d’un chef d’État.

Lorsqu’il est arrivé sur la partie concernant la Commision des Droits de l’homme et des Libertés (CNDHL), dirigée par Sittou Raghadat Mohamed, il n’a pu s’empêcher de faire remarquer que normalement « les droits de l’homme » devraient être donnés à un « homme » et qu’avant les femmes étaient ministres de l’Intérieur (sous-entendu des chefs dans leurs foyers) et maintenant elles peuvent devenir ministres de l’extérieur, cela alors qu’aux Comores il n’y a jamais eu de femme aux Affaires étrangères et que dans son gouvernement il n’y a qu’une seule femme, complètement effacée jusqu’à très récemment, sur 15 ministres et secrétaires d’État..

Un appel au dialogue et à la réconciliation

La vacuité qui domine ce double discours du chef de l’État ne doit pas nous empêcher de voir qu’à la fin des discours, il y a un changement de ton. En effet, Azali Assoumani cherche sans doute à se réconcilier la diaspora par un changement de ton évident. Lui qui n’avait que des insultes à l’égard de cette partie importante de la population comorienne s’est montré bienveillant en reconnaissant le rôle qu’elle joue pour le pays.

L’autre point important de ce discours est l’appel à un dialogue avec les opposants. Ce n’est pas la première fois qu’Azali fait un tel appel, mais cette fois, cela semble plus précis dans la mesure où en parallèle il appelle à ne pas minimiser les apports de ses prédécesseurs, notamment « avec l’instauration de la démocratie et du multipartisme » qu’il présente comme un acquis majeur de l’indépendance.

Il a également montré qu’il a peut-être compris, après cinq ans d’exercice solitaire du pouvoir que sans stabilité, il n’y a pas de développement possible et il s’adresse à l’opposition « malgré la diversité des opinions », « pour qu’un climat d’apaisement s’instaure dans notre pays, pour son développement économique. »

Il se rappelle soudain que la Constitution qu’il a mise en place le 30 juillet 2018 « stipule que l’opposition politique est reconnue en Union des Comores et qu’elle exerce librement ses activités », cela après avoir harcelé, emprisonné, obligé à l’exil ou au silence presque la totalité de l’opposition durant ces trois dernières années. Il a même oublié qu’il s’est refusé à mettre en place le statut de l’opposition avec un opposant principal qui devrait avoir des moyens pour pouvoir s’opposer.

Comment et avec qui compte-t-il construire ce climat d’apaisement ? Mystère. La division, les haines et les rêves de vengeance semblent si intenses au sein de la nation et même des régions et des villages qu’Azali paraît parler dans un désert. Peu de gens semblent d’ailleurs avoir entendu cet appel à la réconciliation et à la mise en place d’un cadre démocratique et de stabilisation de la vie politique.

 

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