TL EVENTS est l’une des sociétés phares qui investit dans le domaine de l’organisation d’évènements culturels et de prestations techniques aux Comores. Elle dispose de la logistique nécessaire, s’investit beaucoup dans le cadre de la musique comorienne principalement dans le domaine du « Twarab ». Elle a toujours milité en faveur de la scène comorienne. Et pour laisser des traces, elle a soutenu amplement des projets de développement de la diaspora en France à travers le « Twarab » bien avant de s’installer aux Comores en 2015.
Salim Abdallah est le fondateur respectif de cette société évènementielle. Un jeune brillant qui, son bas âge a quitté ces îles de la lune en 1988 pour poursuivre ces études collégiennes en France là où il a décroché son diplôme de baccalauréat et opté pour le domaine du « génie électrique ». Salim est un passionné de la musique comorienne et du Twarab.
Propos recueillis par Abdoulraouf Ibrahim
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Masiwa : Pourquoi TL events?
Salim Abdallah : « La musique comorienne m’a suivi depuis tout jeune. Je suis un amateur fidèle. Je me suis toujours intéressé à connaître notre culture. Cette belle culture qu on arrive à peine à valoriser. C’est pourquoi une fois en France, j’ai saisi l’occasion pour la promouvoir. L’idée de créer TL EVENTS est dédiée à notre culture. »
Masiwa : Pourquoi investir aux Comores ?
S A : « Je suis un jeune qui a eu la chance de visiter pas mal de pays et il faut reconnaître que dans ces pays la culture est une chose qui les préoccupe tant. A Haïti comme à Madagascar pour ne citer les deux, là où j’ai eu l’occasion de travailler en collaboration avec d’autres amis de renom, j’en ai vu et emmagasiné de l’expérience, pour contribuer à mon tour à la promotion de notre culture. Eux, ils valorisent leurs cultures. »
Masiwa: Et ça a été comment le début?
S A : « Tout comme à chaque aventure, le début parait difficile. Mais avec autant de confiance en soi, on arrive à petit pas à gagner ce qu on veut. Avant de revenir sur ma terre mère, je savais qu’il en avait avant moi. Mais avec l’expérience que j’ai eu durant mon parcours, je me suis convaincu moi même que je pourrais même si difficilement m’en sortir. Une fois-là, Dieu merci j’ai décroché mon premier contrat en juillet 2015. J’étais celui qui a sonorisé le grand concert du collectif swahili « OFCE TRIQUE » connu pour leur morceau éponyme « KOIKOIRU ». De là, le déclic a été fait. Depuis, j’ai continué sur ma lancée en investissant trop sur le domaine du Twarab.
Masiwa: Et pourquoi le twarab?
S A: « Comme je l’ai dit précédemment, je suis un amateur de la musique comorienne. Le Twarab est un domaine qui m’importe le plus. En France, là où tout a commencé, j’ai vu à plusieurs reprises des artistes de Twarab qui venaient annuellement se produire. Loin de mes îles chéries, ces évènements me berçaient puisqu’ils me donnaient la sensation d’être au pays. Le twarab est tout ce qu’ on a comme genre de musique qui donne sens à notre culture et qui ravive nos ancêtres qui se sont tant donnés pour que notre culture ne perde sa valeur. »
Masiwa : Le 07 Février vous avez produit des artistes phares « SOUBI ET SOULAIMANE MZE CHEIKH » pourquoi eux ?
S A : « Si aujourd’hui TL EVENTS sous ma direction a choisi de produire ces deux artistes. Ce n’est pas pour montrer qu’ils sont les seuls à savoir chanter le Twarab. Il y en a bien évidement SALIM ALI AMIR et beaucoup qui ont marqué la scène de ce genre musical. Je dirais que c’est tout d’abord par un coup de cœur que j’ai eu pour ces deux icônes. Quand j’étais en France, je les ai vus se produire maintes fois. Donc par amour que j’ai pour leurs musiques et l’engouement que les comoriens montrent pour eux, je me suis dit que ça fera bonne sauce pour les amateurs du TWARAB surtout pour un début d’année. A savoir que ce n’est pas encore fini. On prévoit de faire un grand concert le 11 avril qui réunira encore deux artistes de renom. Sur scène, il y aura COSTY et le collectif TIYAR EL HAYAT.
Masiwa : Un dernier mot?
S A : « J’aimerais avant tout lancer un appel à tous les comoriens pour expérimenter nos différents services. Et ensuite dire aux bailleurs que tout fond nous sera utile. »
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