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Sambi. Tribun hors pair, piètre politique, prisonnier gênant

10 mars 2020
Temps de lecture : 5 mins
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Sambi. Tribun hors pair, piètre politique, prisonnier gênant
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Populaire ou populiste, nul ne saurait répondre avec justesse, tant la question et les réponses qui en découlent ne font pas l’unanimité dans le monde très fourbe de la politique comorienne. Le président Sambi dont il s’agit ici, du fond de sa cellule se remémore les temps fastueux, avec un brin de nostalgie. Par BAS

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Il continue, néanmoins, à occuper, diviser et questionner l’espace politique. La visite récente du chef de la diplomatie, Amine Soeuf a suscité pendant un temps l’espoir d’une libération. Les récentes déclarations du porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie, parlant d’un état de santé moins alarmant et d’un accord sur son évacuation, mais que la famille hésitait quant au lieu où il doit être pris en charge ont refroidi quelque peu ses partisans. Ces atermoiements trahissent une certaine gêne vis-à-vis de cette détention au plus haut sommet de l’État.

Devenue très encombrante, cette détention conduit les autorités, notamment le procureur de la République à vouloir accélérer un éventuel procès, presque deux ans après son incarcération (il a été arrêté en mai 2018 ). Des déclarations qui sonnent creux, face à la position de Maître Mahmoud, qui parle à qui veut l’entendre d’une détention politique sans motif judiciaire. Malheureusement pour lui, le temps ne semble pas jouer en sa faveur. La nature étant, son absence est presque acceptée par les siens.

Avec l’aggravation de son état de santé, d’après son médecin personnel Dr Said Ali Abdou Petit, qui parle d’un état préoccupant qui risque d’occasionner des complications, s’il n’est pas pris en charge dans les délais. Le microcosme comorien grouille d’informations contradictoires sur son éventuelle évacuation où quasiment, sur  une mort prochaine, pour les plus sceptiques. D’autres se soucient déjà, de son héritage politique et les traces qu’il aura laissés de son passage au pouvoir. Je pense qu’il ne laissera rien de probant comme la plupart de ses prédécesseurs. Seuls les malheurs qu’ils ont causés à ce pays leur survivront comme témoignage de l’histoire. Lui et ses semblables ont contribué, à faire de ce pays, un repère pour bandits en col blanc.

Dans un pays où il n’existe des sondages, ni baromètre efficaces pour évaluer la popularité ou le rejet des hommes politiques. Leur capacité de mobilisation reste l’unique source d’analyse.

Dans ce domaine Sambi reste la référence. Adversaires et sympathisants sont d’accord sur son énergie galvanisant. Tel un aimant, ses paroles restent dans l’inconscient collectif comme un remède contre le désespoir. L’efficacité de son discours réside dans sa capacité à revivifier l’espoir face à des lendemains plutôt sombres, « nous vous sortirons des maisons en végétaux et établirons une justice équitable pour tous ». L’espoir d’une vie meilleure, servie dans toutes les sauces fut le vecteur de sa communication cinq ans durant. Égocentrique, il croyait en sa bonne étoile : « Je sais que les Moheliens m’aiment, plus que d’autres qui se disent Mohelien », malgré que ces derniers aient rejeté son référendum constitutionnel d’avril 2009. En campagne perpétuelle, il a oublié de résoudre les maux qu’il reprochait aux autres. Animé, certes, par une bonne volonté de faire, son ignorance des arcanes du pouvoir l’a conduit à placer une très grande confiance en ses collaborateurs, lesquels jouaient chacun sa partition. Oubliant au passage qu’en politique les amitiés naissent et se défont au gré des changements de régime.

Il croyait à la sincérité des autres : « Je ne suis pas de ceux qui considèrent la politique comme l’art du mensonge et de l’hypocrisie » (Discours à la nation, mars 2009). Les choix stratégiques qu’il fût emmener à prendre n’ont fait que démontrer son côté émotif, plus que réflechi. En diplomatie, son rapprochement d’avec l’Iran d’Ahmadinejad a mis à nu son inexpérience dans le jeu très complexe de la géopolitique mondiale, comme l’a souligné notre confrère Ali Mmadi dans son livre, Le mystère Sambi. Sur le plan local, son manque d’audace l’a conduit à faire une réforme constitutionnelle à minima en 2009. Son souhait était de partir pour mieux revenir : « Je sais que dans quelques années, les Comoriens comprendront la nécessité d’autres révisions » (Discours des voeux à Moheli, janvier 2010).

Il croyait qu’en plaçant le candidat ayant le plus faible potentiel et le plus effacé, il pouvait, par on ne sait quel subterfuge, maintenir sa main mise sur le pouvoir. C’est pourquoi il n’a pas hésité à se poser en alternatif, au pouvoir moribond d’Ikililou Dhoinine, lorsqu’il a constaté que ce dernier l’ignorait éperdument. Ce dernier ne lui a jamais pardonné le mépris dont il a fait l’objet. Quelques semaines avant son départ, Sambi a tenu un discours au stade de Missiri. Il conditionnait la remise des 2 milliards de dollars de la Fondation Fatma au maintien de Dossar au gouvernement. Un crime de lèse-majesté selon le natif de Djoiezi. Faiseur de rois par excellence, il n’a jamais pu bénéficier de son usufruit. Son impatience l’a conduit à se brouiller à peu près avec tous ses anciens protégés. Iklilou, Anissi, Abdoulwahab… la liste n’est pas exhaustive.

Contrairement à un Azali, qui maîtrise l’art du camouflage en bon militaire qu’il est. Lors de son discours d’investiture, le président Sambi avait vanté les mérites d’Azali d’avoir organisé la conférence des bailleurs de Maurice en ces termes :

– Cette œuvre restera dans les annales des Comoriens et vous honorera. Une œuvre qu’il s’est chargé de démanteler dès qu’il a pris les rênes du pays. La chasse aux sorcières qu’il a mise en place, l’a conduit à placer tous ceux qui étaient mêlés de près au suivi du dossier, en détention préventive ou carrément en prison. Frustré d’avoir vu son projet phare jeté aux orties, l’idée de revenir un jour aux affaires n’a plus quitté Azali. Grand pourfendeur de son prédécesseur, le président Sambi ne ratait jamais l’occasion de le tacler, par rapport à la mauvaise gestion et la situation cataleptique qu’il a héritée. Moroni ressemblait à une cité zombifiée où les routes bitumées étaient un lointain souvenir et où l’eau et l’électricité étaient distribuées à dose homéopathique. La guerre était déclarée entre les deux hommes et personne n’osait parier, même un bout de cheveux à une réconciliation possible. C’est pourquoi, sa prise de position pour Azali en 2016, a surpris plus d’un. Contre l’avis de son parti, l’Ayattollah s’est mouillé aussi bien au sens propre qu’au sens figuré dans la campagne du colonel. Celui qu’il considérait naguère comme adversaire impitoyable trouvait par enchantement grâce à ses yeux. Son ego surdimensionné et son mépris viscéral pour l’équipe sortant l’ont conduit fatalement à prendre une décision au péril de sa personne. Le président Azali a su l’apprivoiser jusqu’à le prendre dans sa nacelle. L’emprisonnement de Sambi par Azali deux ans après qu’il l’ait aidé à revenir au pouvoir sonne pour certains comme une trahison et pour d’autres comme une logique froide.

Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, aimait à dire l’ex-président malgache, Didier Ratsiraka. Du fond de sa cellule, Sambi cogite bien sur les siennes.

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