Une plainte a été déposée auprès du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme à Genève lundi 22 juillet 2019, aux environs de 15 heures. C’est précisément à cette heure-là que le chef de l’État comorien était reçu à l’Élysée par le président français, Emmanuel Macron, pour signer un accord de coopération.
Les Comoriens organisent des manifestations partout en France depuis 19 semaines contre les autorités comoriennes particulièrement visées par des jeunes de la diaspora qui les considèrent comme “indignes” de diriger l’État comorien.
Cette fois, il s’agit d’une action individuelle de l’un de ces jeunes, parmi les plus investis dans cette lutte, Omar Mirali, plus connu dans les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Comores Mandza. Il s’est même rendu au Haut Commissariat des droits de l’homme à Genève, au palais Wilson, où il a déposé sa plainte contre l’État comorien et Azali Assoumani.
Omar Mirali est l’auteur, en début d’année, d’un pamphlet contre le régime en place à Moroni, intitulé “Puis-je vous avouer ma honte ?” aux éditions Coelacanthe.