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Oraison funèbre

Bismillah Roihm1ni roihim

Inna Millau wa inna ilayhi radjiounna

Monsieur le Gouverneur de l’île autonome de Ndzouani,

Monsieur le Président de l’assemblée de l’union,

Monsieur le Conseiller spécial du Président,

Honorable assistance

Il en est ainsi de ceux qui restent plongés dans le chagrin sans savoir comment remplacer celui qui a disparu, la vie s’étire au gré des événements que l’on a peine à voir heureux oui positifs. À chaque instant l’être aimé occupe nos pensées et la place qu’il tenait à nos côtés se révèle plus présente de jour en jour.

Faut-il enfin sa disparition pour prendre conscience de la valeur et de l’amour que l’autre nous procurait ? Je pense particulièrement à ses enfants, à l’habitude de la vie en commun de cette cellule familiale brisée d’un coup qui portera le deuil à jamais.

Il serait inutile de distiller quelques propos lénifiants, ou bien de s’extasier sur les qualités hors commun du disparu, certes agréables à entendre sur le moment, mais ravivant plus tard la douleur. Je vais donc vous en épargner.

La mort d’un être cher, et c’est le cas présentement, est une chose, elle est un trésor caché, un secret que chacun porte en soi de façon différente peut être, mais au fond de son cœur comme un talisman bienfaiteur, une pensée légère qui nous aide à passer des moments difficiles, et enfin à montrer à celui qui n’est plus là qu’on est digne de lui.

La mort et son cortège d’injustices spirituelles et émotionnelles ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes redevables à celui qui a disparu.

Redevable par son exemple, il doit devenir un but à atteindre même si l’on ne comprend pas de prime à bord ou se situe son souvenir.

Il faut du temps pour reconnaître que tout homme a sa face humaine. Né en 1954 à Adda Daoueni, Halidi Abdérémane Ibrahim comme la plupart des personnes dont la destinée s’avère plus tard exemplaire avait son vrai nom, celui donné par ses parents à sa naissance. Il s’appellerait réellement Djamil Halidi.

Djamil, ou Ibrahim était un Honnête Homme et nous le savons tous ici. D’ailleurs, nous le murmurons. À chaque fois qu’il prenait la parole, nous nous exclamions Quel Culot, sacré Ibrahim.

Mais la vie est ainsi faite, loin de la mer calme, mais plutôt proche de ses flots tumultueux, nous sommes en permanence à la recherche du mieux-être pour soi comme pour les siens, pensons simplement que ceux qui étaient là hier sont parvenus à une forme de sagesse qui nous guide.

Nous ne pouvons malheureusement être ni joyeux, ni neutres, mais compréhensifs devant la mort qui après tout est le lot immuable de chacun puisque de toute façon « Kun man anlayha faani ».

Mais compréhensif ne veut pas dire passif, au contraire acteur de sa vraie vie et pour nous autres croyants, musulmans nous devons prier toujours et prétendre à son pardon. Ensemble, nous vous implorons Allah, pardonnez votre serviteur mon ami, mon frère Djamil, Ibrahim Halidi et accorde-lui une place privilégiée dans votre paradis. Amen.

Enfin, je repense aux enfants, à son épouse, à ses proches et bien sûr à la douleur qui est la leur devant cette accompagnatrice qui ne nous prévient pas avant de nous frapper, j’ai nommé la mort.

Mon cher Premier ministre, devant toi et avec humilité, ton ami, celui avec qui tu partageais beaucoup des choses que peu savaient d’ailleurs, mais qui aujourd’hui pendant cette oraison funèbre le découvrent.

Souviens-toi mon ami lorsque nous nous disions qu’en fin de compte nous, anciens Premiers ministres de ce pays, après la suppression de ce poste par la constitution du 23 décembre 2001, sommes subitement devenus une espèce rare en voie de disparition et nous rigolions en pensant aux responsabilités que nous avions eues chacun sous un Président.

Le temps passe vite cher Ami. Feu Abaas Djoussouf, Ali Mroudjaé sont partis rejoindre Salim Ben Ali, Tadjidine ben Said Massoundi, Abdillah Mohamed. Et te voilà toi aussi parti dans la dignité exactement comme tu le souhaitais comme tu me le disais.

Avec moi, nos collègues anciens Premiers ministres, Ahmed Abdou, Cambi El Yacrutu, Ben Cheikh, Bianrifi Tarmidhi, Mohamed Abdou Madi, Nourdine Bourhane, et Halifa Houmadi, nous continuerons à vous représenter  ici bas.

Ibrahim, oui, je me souviendrai toujours de tous tes enfants et je me rappellerai toujours de Farid, celui qui ne se laisse jamais piétiner et comme tu le souhaitais, je serai toujours à côté pour le retenir lorsqu’il voudra jute te ressembler, trop te ressembler.

Tu as été toujours le rebelle sans avoir fait la rébellion ; tu as toujours lutté pour la justice sans être justicier.

Enfin mon frère, tu seras toujours pour moi ce fils de Nyumakele, éduqué à Ouani et devenu Ntsembehouen, tu seras toujours cet Anjouanais de Bandracouni qui a toujours refusé de quitter les siens quelque soit la situation dangereuse vécue et comme si Dieu a voulu que cela se sache définitivement, te voilà ici, à Anjouan après avoir traversé Ouani, tu as été porté à Ntsémbehou, ensuite à Adda et te voilà à Bandracouni à Nyumakele entouré des tiens et en présence des autorités politiques du pays et de l’ile pour ton dernier baroud d’honneur.

Au revoir mon ami et qu’Allah t’accueille dans son paradis inchallah, amin.

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