Des élections dont l’opposition criera au scandale dès la proclamation des résultats, ou plutôt dès l’ouverture des campagnes électorales. C’est en effet l’occasion des plus éloquents de s’exprimer à travers les meeting. Des meeting où jeunes et adultes, hommes et femmes, partisans et sympathisants et j’en passe se retrouvent dans tous les coins du pays.
Des scrutins où les jeunes sont utilisés, où les partis politiques ressentent le besoin et l’importance des jeunes à travers le développement. Chacun des candidats se définit comme étant le candidats de la jeunesse, celui qui, demain arrivera au pouvoir, fera tout pour les jeunes, mais hélas rien de concret.
La jeunesse des Comores en a marre! Arrivé à un moment où chaque citoyen se sent apte et compétent à diriger le pays. En 2016 on s’était retrouvé avec une vingtaine de candidats à la magistrature suprême et cette année une bonne dizaine. Mais encore, à un stade où chaque parti politique, ville et village ont un candidat aux élections «Ndé moina mo mdjini» mais non l’intérêt de la nation.
Réveillons-nous, on est à un moment crucial pour notre pays et arrêtons de dire que quoi que nous fassions, rien ne changera. Non, notre voix compte, donc allons voter massivement pour changer la donne et le bien de notre pays.
Que Dieu bénisse l’Union des Comores!
Hassane Oussoufa (Nizam)
Étudiant en Master de droit à l’université des Comores