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15 mai 2019
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La nomination du journaliste Ahmed Ali Amir pour diriger la communication de la présidence et du gouvernement, remue le milieu de la presse comorienne. Mais plus que son libre choix, c’est le profil de ce poste inédit qui fait débat. Kamal’Eddine Saindou

C’est sur sa page Facebook que le journaliste a annoncé sa nomination, bien avant que soit rendu public le décret présidentiel le confirmant à ce nouveau poste. Observateur averti des réalités comoriennes, Ahmed Ali Amir savait que dans un contexte politique de brouille entre l’exécutif et les médias qui a fait chuter les Comores au classement des pays respectant la liberté de la presse, sa « conversion » provoquerait quelques envolées de bois verts qu’il devait parer en prenant les devants pour expliquer les raisons de sa décision et ce qu’il entend faire depuis ses nouveaux bureaux de Beit-Salam. De quoi rassurer peut-être qu’avec lui, ce sera fini avec le discours va-t-en-guerre d’une communication officielle ignorant l’art de l’explication et de la persuasion.

Si l’ex-patron d’Al-Watwan dresse un constat lucide d’une communication gouvernementale sans queue ni tête, pour justifier sa décision d’accepter ce nouveau « challenge », l’on peut lui reprocher le péché du mélange des genres. Laisser l’illusion au pouvoir exécutif qu’en enrôlant des éminents journalistes dans sa sphère, garantit au pays la liberté et la prospérité de la presse, c’est ignorer que la liberté de la presse comme la liberté tout court, ne se décrètent pas d’en haut, mais s’arrachent d’en bas dans un combat permanent pour faire émerger des contre-pouvoirs. Que le gouvernement s’attache à améliorer sa communication par une coordination de ses supports d’information et le perfectionnement de ses compétences, ne peut être que souhaitable aussi pour la presse, dont la qualité du travail suppose des sources d’informations officielles fiables et crédibles. Ce serait en revanche risqué de dépouiller les journalistes de leurs propres instances de revendications et de réflexions sur l’exercice de leur métier en prêchant leur concentration dans un organe de pilotage aux mains de l’exécutif. C’est tout le contraire de l’horizontalité.

Après 24 ans d’engagement pour la liberté de la presse et d’expérience professionnelle dont une bonne partie à la tête du journal d’Etat, Ahmed Ali Amir connaît plus que quiconque les maux de la presse et des médias comoriens que sont la précarité – faute d’une économie des médias-, l’incompétence professionnelle conséquence de l’inexistence de filières de formation en journalisme dans le pays, le clientélisme politique dans les recrutements au sein des médias publics, la concentration des moyens d’information et l’interventionnisme outrancier de la sphère politique dans les choix éditoriaux. A quoi s’ajoutent le manque de vision sur les politiques de l’information et les choix inopérants des infrastructures de communication. Autant de domaines relevant de spécialités techniques et de dispositions juridiques auxquelles les politiques n’ont cure. Les réticences de l’exécutif à se saisir du nouveau  projet de code de la communication et de l’information qui a réuni des compétences locales et internationales dans son élaboration et la difficulté des politiques à admettre l’indépendance et l’autorité de l’instance nationale de régulation des médias, apportent la preuve vivante que la société a encore un long combat à mener pour arracher ses libertés.

Qu’est-ce donc que  cette « Coordination de la communication et de la presse de la présidence et du gouvernement », dont l’intitulé tout autant que les missions qui lui sont assignées, prêtent à confusion. A moins de préparer la suppression future du ministère de l’information, ce nouveau lieu  « de conception et d’élaboration » de la communication et de l’information de la présidence et du gouvernement promet de jolis conflits de compétences entre ces deux niveaux de décision. Avec ce palier supplémentaire de l’échafaudage, l’on est aussi en droit de se demander ce que sera la place de l’instance de régulation ?

Ahmed Ali Amir a été de tous les combats pour la liberté d’expression et fait partie des figures représentatives de la presse comorienne. Patron du journal d’Etat durant plusieurs années, il connaît les forces et les faiblesses des politiques d’information mises en œuvre au cours de ses deux décennies de carrière professionnelle. Comme il le dit lui-même, on lui doit l’essentiel des évolutions du journal Al-Watwan. S’il n’y a donc pas lieu de douter de ses capacités à faire bouger les lignes, les journalistes peuvent compter sur une oreille attentive qui entend leurs plaintes en haut lieu et sur un esprit qui comprend leur langage. Mais de grâce, marquez sur le fronton de la nouvelle coordination, que la liberté et la prospérité de la presse ne sont jamais un don, mais le résultat d’une construction de contre-pouvoirs.

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