CKUCKY MISTA RES, est son nom de scène, FAHAD pour l’État-civil, un jeune rappeur qui est devenu désormais le nouveau phénomène du rap comorien. Enfant de sada «Moroni iroungoudja», il vit la musique comme une passion avant d’être un métier. Son flow ainsi que son look tout à l’Américaine en sont les raisons qui lui permettent de se démarquer des autres rappeurs. Il en fait aussi sa marque de fabrique.
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Chucky a commencé à griffonner des textes depuis tout petit. Mais c’est en 2012 qu’il a décidé de se lancer officiellement dans le rap en amenant sur le dos son premier projet intitulé «Chucky one». Et ce après avoir participé au projet dit «watwaniya session vol1.» Une compilation à succès produite par KAPORAL CHRIS.

A quelques jours de la sortie de son album, 3 jours pour être précis, Chucky était l’invité du journal Masiwa pour parler un peu de son fameux album longuement attendu par le public.
Masiwa: Pourquoi CHUCKY MISTA RES?
CHUCKY MISTA RES: Avant d’être Chucky Mister Res, on m’appelait d’abord MISTA RES. Un pseudonyme que je me suis donné quand je dansais pour INVINCIBLE ARMADA, un collectif de danse que j’avais moi-même crée. Et c’était en 2012 que j’ai ajusté le Ckucky, en référence à un personnage de dessin animé qui portait ce même nom. Cet acteur qu’on sous-estimait à cause de sa taille faisait des choses énormes et surprenantes. Voilà d’où vient le blaze de CHUCKY MISTA RES.
Masiwa: Watwaniya Production, c’est ton premier label?
CMR: Il faut tout d’abord savoir qu’avant d’être Watwaniya Production, il était entre temps Cheikh Prod toujours avec Cheikh Mc, comme patron. Mais en ce moment-là, je n’avais que la danse comme base. Et puis après c’est devenu Watwaniya Production. C’est là que j’ai saisi en signant un contrat en tant qu’artiste. Et qu’entre-temps, j’ai du enregistrer CHUCKY ONE.
Masiwa: Après CKUCKY ONE, tu as enchaîné une série de freestyles avant d’annoncer la sortie de ton album. Pourquoi?
CMR: Il faut dire que depuis j’ai sorti mon premier projet, j’ai eu des bons retours qui m’ont estomaqué. Je m’attendais pas vraiment à un tel accueil. Et quand j’ai vu le succès que m’a porté le projet, je me suis dit que ce n’est pas le moment de lâcher, que je devrais encore prouver auprès de mes fans. Mais vu qu’il était un peu tôt pour un album, j’ai créé cet univers que j’ai du nommé FREESTYLE TSIYO. C’était pour tenir mon public, le fidéliser et surtout conquérir d’autres fans en attendant l’album.
Masiwa: Est-ce que ça a marché?
CMR: Oui j’y crois, car après un long constat, j’ai compris que les freestyles, un truc que j’aime bien faire, ont bien marché. D’ailleurs j’y suis dans FREESTYLE 9 qui montre bien que le travail marche. En plus, avec l’aide des réseaux sociaux, les choses passent bien plus qu’on l’imaginait. En un mot, mes freestyles m’ont encore donné confiance que je pourrais aussi faire mieux et que j’ai un public qui me suit.
Masiwa: Nous sommes à 3 jours avant la sortie de l’album, avec 3 extraits de clip qui font des vues sur Youtube. Etes-vous stressé?
CMR: Stressé? Non! Il faut reconnaître que j’ai déjà passé l’âge de stresser pour la sortie d’un projet. D’autant plus que je maîtrise bel et bien le terrain. J’en suis, il faut se rappeler, au troisième projet, dont l’un YAPVO RAHA, une compilation des artistes que j’ai moi-même produits, disons mis en avant pour éviter les polémiques. Donc, je n’ai pas le droit de stresser. Je peux même vous confier que je reste confiant.
Masiwa: Dans le playlist déjà annoncé, on trouve des artistes de renom, tel SAYSZ, DADIPOSLIP, SOURETTE Pourquoi eux?
CMR: «Tout simplement parce qu’ils sont des artistes que j’apprécie bien et que je respecte ce qu’ils font comme travail. Quand j’ai eu l’idée de faire cet album, ils me sont venus à l’esprit et j’ai le plaisir de les inviter sur un énorme projet de ma carrière musicale. Je souligne que des artiste comme SAYSZ, OU2S, DADI et TWABRANE, on a déjà une bonne connexion avant d’être les artistes qu’on est aujourd’hui. Pour SOURETTE, c’est son producteur qui est à la fois un bon ami, qui a tissé cette relation artistique.
Masiwa: Tout le monde est impatient de découvrir NDOPVI EKA TSI NDAM, un succès?
CMR: Je ne peux rien vous dire pour le moment. Attendons voir les retours pour faire un commentaire là-dessus. En tout cas, jusqu’à là, je le réitère derechef que je reste confiant que mon album ne fera pas un flop.
Masiwa: Un mot pour les fans?
CMR: Restez comme vous êtes, comme ça je vous adore. Et soyez rassuré que vous ne serez pas déçu. Je vous ai préparé une merveille.
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Propos recueillis par Abdou Raouf Ibrahim