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Mdama: «Je ne crois pas à la fatalité»

26 février 2019
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Mdama: «Je ne crois pas à la fatalité»
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Fondateur et premier directeur de l’Agence nationale pour la promotion des investissements aux Comores, Daoud Said Ali Toihir, dit Mdama, publie «Tournante et tourmente» aux éditions Kalamu des îles. Entre témoignages et révélations, l’auteur nous aide à comprendre le fonctionnement très difficile pour ne pas dire le dysfonctionnement de l’État comorien. Il reste pourtant optimiste quant à l’avenir de l’archipel. 

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Masiwa: Vous venez de publier «Les Comores: Tournante et Tourmente» aux Éditions kalamu des îles. Dans ce livre, vous témoignez surtout de votre expérience en tant que cadre et technicien ayant servi pendant plus de dix ans. Pourquoi avez-vous décidé de témoigner?

Mdama: Après quatorze années dont douze années aux postes de responsabilité au sein de l’administration comorienne, j’aborde, ici, la problématique du développement à travers les relations politiques et technostructures. Ce témoignage contribuera au débat sur la gouvernance aux Comores. Comment et pourquoi l’archipel «djouzr al kamar», avec de très belles opportunités d’investissement, continue à s’enfoncer dans le sous-développement ? Je fais une analyse de nos pratiques politiques, administratives et sociales. J’ai souvent entendu ceci «les bonnes initiatives viennent échouer aux Comores», je ne crois pas à cette fatalité.

Masiwa: Vous avez travaillé directement avec Mohamed Bacar, Ahmed Abdallah Sambi et Ikililou Dhoinine et indirectement avec Azali Assoumani. Est-ce que vous pouvez tirer ainsi la conclusion selon laquelle «les politiciens comoriens sont pareils»?

Mdama: Je ne me permettrai pas de tirer une telle conclusion. Je suis arrivé aux Comores au moment où les nouvelles autorités tentaient de mettre en œuvre la nouvelle constitution née des accords de Fomboni. J’ai travaillé sous la présidence d’Azali Assoumani, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Ikililou Dhoinine et à nouveau Azali Assoumani.

Pendant le 1er mandat de la tournante, sous la première présidence de Azali, je travaillais au niveau de l’exécutif d’Anjouan sous l’administration de Mohamed Bacar. Je relate des faits vécus, je fais une analyse qui déduit que le pays était gouverné par deux administrations: le pouvoir central et l’exécutif d’Anjouan. Je parle de l’alliance stratégique des exécutifs des îles qui a d’abord œuvré pour faire adopter un certain nombre de lois organiques qui devraient compléter la Constitution et puis pour que la tournante aille à Anjouan en 2006 malgré le refus et la résistance du Président Azali.

Je parle de la présidence de Sambi qui a œuvré à la fois pour l’instauration de l’autorité de l’État dans l’île d’Anjouan et puis la première remise en cause des accords de Fomboni.

Je parle également de la présidence de Ikililou «relais qui rassure» qui n’a pas fonctionné politiquement mais qui a permis une continuité de l’État et une poursuite des projets de développement.

Jusque là, on parle de la tournante. Un an après le deuxième cycle de la tournante, une remise en cause d’une manière unilatérale du consensus national suivie de troubles politiques, parfois violents (dissolution de la commission anticorruption, dissolution de la cour constitutionnelle, des assises tronquées, un référendum bâclé, des arrestations arbitraires…). Ces troubles ne ressemblent-ils pas à une profonde tourmente? C’est dans ce contexte sociopolitique que j’agissais.

Masiwa: Justement, on vous critique parfois d’avoir servi Mohamed Bacar désigné aujourd’hui comme le séparatiste numéro 1, et on dit que vous même vous seriez un séparatiste. Que répondez-vous à cela?

Mdama: Lorsque j’ai pris mes fonctions à la Présidence de l’île autonome d’Anjouan (octobre 2004), je m’aperçus que le coordinateur de l’Union sur l’île n’était que politique. Il n’intervenait que sur des questions protocolaires relatives aux rares visites du Chef de l’État sur l’île. Le Président Bacar m’a autorisé de travailler avec le Secrétariat général du gouvernement de l’Union, le ministère des relations extérieures et les exécutifs des îles de Ngazidja et de Mohéli. En 2006, il m’a confié la charge de coordonner les festivités de la fête de l’indépendance (une telle célébration n’est pas organisée au niveau de l’île depuis les évènements de 97). Je n’ai pas connu cette période dite «séparatiste». J’ai connu un président Bacar respectueux de la loi et se conformant à la constitution.

Et ceux qui me taxent de séparatiste aujourd’hui sont sûrement ceux qui ont des choses à se reprocher, qui ne supportent pas les critiques constructives et probablement, qui ont peur d’être confrontés à la vérité…Si aimer l’unité de son pays est perçu comme un acte séparatiste alors je continuerai à prôner cette unité, à défendre l’esprit des accords de Fomboni et à dénoncer les maux qui gangrènent notre administration pour permettre à la nouvelle génération des comoriens de prendre le relais avec des bases solides.

Masiwa: Vous êtes connu surtout à partir de l’Anpi que vous avez dirigé pendant 8 ans. Est-ce que vous avez l’impression que les autorités ont assez compris son rôle dans le développement du pays?

Mdama: Je suis le fondateur de l’Anpi, vous trouverez dans le livre l’historique de l’Anpi ainsi qu’un bilan succinct. A partir d’une idée de projet, j’ai procédé à des recherches; je me suis entouré de l’expertise nécessaire ; j’ai surtout pu convaincre les autorités politiques et par conséquent mon projet est devenu viable. C’est une fierté d’être entouré de jeunes cadres sortis de l’université pour développer des services qui sont sur l’ensemble des trois îles. J’ai pu faire ce travail grâce au partenariat avec certains cadres de l’administration et du secteur privé comorien en l’occurrence l’Opaco. L’Anpi qui se voulait procéder autrement par une démarche administrative à la fois participative et transparente a été confrontée à des cas de conscience difficiles à admettre. C’est à la direction de l’Anpi de faire en sorte que les politiques comprennent le rôle de l’institution. C’est une institution étatique au service du développement du secteur privé. J’avais une formule qui consistait à dire qu’il faut nettoyer la maison avant de faire venir des gens. Cela exige la poursuite des réformes pouvant améliorer le climat des affaires et renforcer le tissu économique local…. Je suis très inquiet d’apprendre qu’une société étrangère privée accorde un financement à l’Anpi, une proposition que j’avais refusée au tout début de la mise en place de la structure.

Masiwa: Vous avez quitté l’Anpi il y a 2 ans, mais on voit que vous continuez à suivre son évolution?

Mdama: Souvent, j’ai des informations venant des experts internationaux avec qui nous avons travaillé pour développer les activités de l’Anpi en général et les relations entre l’Anpi avec les institutions internationales et régionales en particulier. J’ai également des opérateurs économiques qui me tiennent au courant des évolutions des activités. Et comme tout citoyen comorien, je suis avec un intérêt particulier l’évolution de l’institution qui est l’Anpi.

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Propos recueillis par A.M

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