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Major Hakim dit Bapale, Tué dans le camp de Sangani, Enterré à la hâte

12 avril 2021
Temps de lecture : 6 mins
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Major Hakim dit Bapale, Tué dans le camp de Sangani, Enterré à la hâte
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Jeudi 7 avril 2021, au réveil, la nouvelle tombe sous les yeux, de son poids lourd comme un marteau. Les journalistes chuchotent depuis la veille au soir, et le matin la rumeur se fait insistante. Aucun élément ne permet d’avoir une certitude. Puis, tandis que la journée file, peu à peu se dessine le visage d’un surnom, Bapale, puis un nom apparait : le major Hakim. Tandis que les journalistes hésitent encore, Hayba-FM, la page facebook de la radio dirigée par Mohamed S.A. Mchangama pose publiquement les mots sur une vérité enterrée. Avec la prudence qui sied. Le major Hakim aurait trouvé la mort lors d’un « interrogatoire » au camp militaire de Sangani. Par MiB

Le camp de Sangani

Le camp militaire de Sangani est situé sur les hauteurs de Mutsamudu. C’est là que récemment les militaires ont pris un jeune du village du même nom et l’ont sévèrement battu lui causant plusieurs blessures. La population s’était alors ruée sur l’enceinte militaire avant de subir une répression sévère, au sein même de leurs domiciles. Aucune sanction n’a été prise. Aucune enquête. Le gouvernement a préféré organiser une cérémonie de réconciliation entre l’armée et le village.

Sangani est un camp militaire, mais aussi, probablement l’une de ces fameuses prisons secrètes, dont le porte-parole du gouvernement a reconnu l’existence malencontreusement il y a quelques semaines. Des prisons dans lesquelles des opposants politiques et des militaires, soupçonnés de complots contre l’Etat sont soumis à des « interrogatoires », en dehors de tout cadre légal, sans qu’aucun procureur ou autre juge ne soit mis au courant. On a même vu récemment de simples citoyens arrêtés pour défaut de masques y être conduits.

Une enquête de l’armée

Il est encore difficile d’avoir une vision globale de ce qui s’est réellement passé le mercredi 6 avril dans ce camp de Sangani et les circonstances qui ont conduit à la mort du major Hakim, militaire à la retraite. Toutefois, nous pouvons noter les contradictions et les mensonges du gouvernement et tracer les grandes lignes de ce qui s’est passé.

Nous ne savons pas encore si le major Hakim s’est rendu lui-même au camp de Sangani après une convocation informelle par téléphone ou s’il a été interpellé à Mirontsy. Dans tous les cas, ni le Procureur de Mutsamudu ni celui de Moroni n’étaient au courant de l’enquête ouverte par l’armée sur une « tentative de déstabilisation » et sur les nombreux interrogatoires menés par celle-ci. Il n’est pas le seul convoqué, ni le seul « interrogé » dans l’affaire, d’autres attendent dans des « cellules » de ce camp militaire. Et l’on parle même d’un autre qui serait à l’hôpital.

Ancien militaire, sous-officier qui a été garde du corps du président Sambi et du gouverneur Salami, Bapale connait les gradés de ce camp et il s’y rend sûrement avec confiance, mais malheureusement, il n’y sortira pas vivant. Il est « interrogé » dans la matinée et il meurt dans le camp sans doute avant midi. Certains témoins qui se trouvaient à l’hôpital de Hombo rapportent que vers 13 heures, il y a eu de l’effervescence dans le bloc opératoire et une présence inhabituelle de militaires. Certainement au moment où son corps est ramené à l’hôpital pour constater sa mort.

Mensonges et contradictions

Pour la suite des événements, nous avons deux sources gouvernementales, Youssoufa Mohamed Ali dit Belou, Directeur de Cabinet de la présidence, Chargé de la Défense et Houmed Msaidié, ministre de l’Economie, porte-parole du gouvernement, deux personnalités qui se contredisent et qui donnent la preuve que même si les autorités ont mis deux jours avant de s’exprimer, il y a une certaine panique à bord et qu’il n’y a pas une ligne de communication tracée sur les informations (vraies ou fausses) à livrer aux médias. Au final, les propos des deux hommes sont confus et ne permettent pas d’aller vers la vérité sur ce qui s’est passé.

Les deux hommes reconnaissent que le major est mort au cours d’un interrogatoire sur une enquête pour tentative de déstabilisation de l’État. Il est facile de comprendre qu’un interrogatoire qui a eu lieu dans un camp militaire, sans ouverture officielle d’une enquête et dans un cadre extrajudiciaire n’est pas un interrogatoire classique. Les autorités qui se sont exprimés justifient cette procédure de justice militaire en disant qu’au sein de l’armée, ils rendent justice comme ils l’entendent. Pourtant, déjà en mars 2020, dans un rapport du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, l’expert indépendant Nils Melzer avait affirmé que l’État comorien pratiquait des tortures et des traitements cruels et inhumains lors d’interrogatoires. Ce rapport met en cause des éléments de l’armée (gendarmerie et PIGN) et des juges qui favorisent ces pratiques.

Si le porte-parole du gouvernement qui a lu une déclaration samedi 10 avril était avare de mots, refusant même de répondre à des questions simples des journalistes, le Directeur de cabinet, chargé de l’Armée qui s’était exprimé longuement la veille sur ORTC, la chaine du gouvernement en balance à profusion, sans penser à la douleur de la famille de la victime. Il affirme que le major n’a pas été torturé et que s’il l’avait été, « ils » n’auraient pas de mal à le dire. Et il affirme pèle-mêle que le major « était très vieux », « souffrait d’hypertension », « avait la covid-19 » et tout cela expliquerait qu’il a fait un malaise et soit mort. Mais alors pourquoi l’armée s’est précipitée pour l’enterrer anonymement dans la nuit, sans prévenir sa famille ?

Le porte-parole se contente de dire que la mort du major a été constatée par un médecin sur la demande du Procureur de Mutsamudu, mais a refusé de dire quel médecin, invitant les journalistes à mener leur enquête. Cela amène à penser que la hiérarchie militaire et certainement le gouvernement ne pouvaient pas ignorer la mort de ce militaire au camp de Sangani et donc son enterrement à la hâte. Cela pourrait expliquer la présence du chef d’état-major à Anjouan dès le matin du 7 avril.

Enterré sans rites funéraires

Belou prétend que le major a été enterré à 17 heures. Il a même confié à des journalistes, sans sourciller, que la famille a été prévenue et que l’enterrement s’est fait en présence des notables de Mirontsy et que ce sont les habitants de cette localité qui se sont occupés de l’enterrement. Quant à Houmed Msaidié, il affirme que l’enterrement à la va-vite a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 avril. Il n’évoque pas la présence d’habitants de la ville. Si comme l’affirme le Directeur de cabinet, ce sont bien des civils qui ont creusé la tombe, les militaires étaient bien présents avec le corps non lavé du défunt et l’ont mis dans la tombe avec ses habits, en affirmant que c’était un corps non identifié, trouvé en mer.

Dans la soirée le bruit a fuité sur la mort du major sous les tortures et son enterrement sous le sceau de l’anonymat. Plusieurs journalistes se mettent à la recherche d’informations. C’est dans ce cadre que le correspondant de Masiwa se rend dans le bureau du Procureur de Mutsamudu et l’interroge sur cette affaire vers 11 heures le mercredi 7 avril. Le procureur a été clair : il n’était pas au courant de cette mort. Alors, comment le Porte-Parole du gouvernement a-t-il pu affirmer devant les médias que le Procureur de la République de Mutsamudu a ordonné à un médecin de constater la mort du major la veille ? Mystère.

En début d’après-midi, les yeux se tournent vers le cimetière de Mirontsy où une personne a été enterrée la veille au soir. Malgré la présence d’éléments de l’armée, la foule décide, vers 17 heures, de déterrer le corps et de voir s’il s’agit du major Hakim. La tombe est anormalement peu profonde et assez rapidement, ils découvrent le visage du militaire. Le corps porte encore les habits qu’il avait en sortant de chez lui et il est entouré d’un tissu shiromani. Sa tête aurait été couverte d’un sac plastique.

Constatant ce sacrilège, les gens de Mirontsy décident de déterrer le corps, de le laver et prier pour lui avant de le remettre sous terre en suivant scrupuleusement les rites funéraires recommandés dans l’Islam. Les militaires ont tenté de les en empêcher en lançant des grenades dans le cimetière et en faisant des tirs de sommation. En vain. L’enterrement du major Hakim a eu lieu vers 18 heures.

Puis, la colère contenue depuis l’après-midi s’est exprimée dans la nuit par la mise en place de barrages de pierre sur la route. Heureusement, le face à face de la population et de l’armée n’a pas fait d’autres victimes. Mais, il est certain que cet événement laissera des traces dans la mémoire collective, plus encore que les morts de trois personnes (deux militaires et un civil) au camp de Kandani en mars 2019, à cause du caractère impie que revêt le premier enterrement du major Hakim.

 

 

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