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Les pompiers comoriens face aux insultes de leur Directeur.

8 novembre 2021
Temps de lecture : 4 mins
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Les pompiers comoriens face aux insultes de leur Directeur.
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Un enregistrement vidéo diffusé vendredi 29 octobre sur le web montrant le commandant Tafkine Ahmed, chef des Pompiers comoriens en train de proférer des insultes contre ses hommes a choqué l’opinion publique comorienne. Par Hachim Mohamed.

150 pompiers comoriens sur les 250 que comptent les trois îles demandent le départ du Commandant Tafkine Ahmed après la diffusion de la vidéo de cette virulente sortie.

Sept sapeurs-pompiers étaient dans la caserne jeudi 4 novembre. « Nous sommes encore groggy à cause de ce qui s’est passé pour pouvoir répondre aux questions », a lâché Allaoui Said avec le sourire.

Pour les soldats du feu, ce qui s’est passé n’a été que la partie émergée de l’iceberg, une partie minime. Les insultes du Commandant Tafkine Ahmed posent la question de la gestion de la Direction générale de la sécurité civile (DGSC).

« C’est vrai qu’il y avait un incendie à la station de Parambwani, mais la sortie qu’il fait contre nous dans cette affaire n’a pas de sens dans la mesure où notre métier consiste à gérer les risques au quotidien. Et trouver un extincteur d’incendie portatif n’était pas difficile dans les parages, dans une voiture ou les locaux de l’Alliance française », explique un pompier au micro de RMTC le 2 novembre, à la caserne d’Itsambuni.

Les pompiers sont souvent victimes de canulars téléphoniques

Le central de la DGSC reçoit chaque jour 500 appels téléphoniques, mais ce sont pour la plupart des alertes déclenchées sans qu’il n’y ait de véritables dangers. Sur ces demandes d’intervention pressantes à Ngazidja, seulement 2 à 3% sont sérieuses.

Une situation qui incite les pompiers à vérifier par une petite enquête avant de lancer un détachement de six pompiers quand le feu peut être maitrisé rapidement sur les lieux et de 20 pompiers quand c’est un grand danger comme un bâtiment public qui brule.

« Quand il y une intervention, il peut se passer beaucoup de temps avant les opérations sur place. Il faut d’abord chauffer le moteur du camion-citerne, s’assurer que l’appel n’est pas un canular téléphonique monté de toute pièce et se rendre illico presto à l’adresse indiquée. », nous confie Mbaé Said Salim avant de livrer un autre aspect de taille dans la gestion des risques.

« N’est pas pompier qui veut, car on n’éteint pas un incendie n’importe comment. Nos compatriotes par ignorance sont portés à casser la maison en tôle pour circonscrire le feu. En aérant l’espace, on favorise la propagation des flammes. Comment faire comprendre cela à des gens qui s’attaquent parfois à nous au lieu de comprendre notre présence. »

S’agissant de facteurs qui n’arrangent pas l’intervention rapide des services de secours, les pompiers arrivent souvent en retard sur les lieux parce qu’ils sont coincés dans les embouteillages qui paralysent la circulation sur l’ensemble de ses axes de la capitale.

Des revendications sur les conditions de travail aussi

Dans un contexte d’organisation où toutes les entreprises ont des obligations et des contrats en place pour la protection sociale de leurs salariés, en matière de mutuelle de santé, de prévoyance et de retraite, les pompiers se rendent compte qu’ils ne sont pas couverts par une mutuelle qui doit les prendre en charge en cas d’accident de travail ou de maladie.

« Je ne suis pas de ceux qui demandent le départ du commandant Tafkine, j’ai une famille à nourrir. C’est moi qui a eu à porter en premier le bien-fondé de nos revendications et la pertinence du mode d’action. Avec les conditions pénibles du travail, l’État doit mettre à la disposition des pompiers une mutuelle de santé et de prévoyance prenant en charge une partie de leurs frais de santé. », affirme sur un ton un peu nerveux le pompier Hassene de Kwambani ya Washili qui s’est livré au  micro de Facebook Fm, le 3 novembre.

Un métier à risque avec un salaire de misère.

La pression et la tension mises sur les pompiers se sont relâchées à la caserne d’Itsambuni quand les sapeurs-pompiers qui demandent le départ de leur commandant de son poste sont partis.

À en croire le pompier Fouad, le Commandant Takfine s’est déjà fendu d’un communiqué présentant ses excuses et nos compatriotes en cas de pépin peuvent toujours appeler au 111 ou au 113.

Le ministère de l’Intérieur a dépêché son directeur de cabinet Fatahou Boina sur place afin d’écouter les pompiers et lui en faire un compte rendu.

Les revendications ont-elles pour autant été prises en compte par la classe dirigeante ?

Pour un pays où quand il se passe quelque chose on vise la pointe de l’iceberg plutôt que de questionner la plus grande partie, les interventions des autorités portent souvent sur les symptômes et ne tiennent pas compte des causes de la grogne des soldats du feu. Force est de constater qu’il y a eu de la part du gouvernement une attitude schizophrénique, de pompier pyromane, cherchant à éteindre un incendie qu’il a lui-même allumé.

Voilà une boite où en dix ans de service un pompier touche un salaire de misère de 45000 FC ! Comment un pompier fait quand il loue une maison à Moroni et qu’il a des bouches à nourrir ?

À lire également :

  • Édito. Pompiers : combat pour la dignité (Masiwa n°353, 08/11/21)

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