À la fin de la journée du lundi 3 juin, les musulmans de France ont appris par le Conseil français duCulte musulman(CFCM) que l’EïdEl’fitrétait fixéau mardi 4 juin 2019. Said Yassine Said Ahmed
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Le lendemain, la période de ramadan s’est achevée au vingt-neuvième jour. Lajoie d’avoir achevé ce mois de privations a illuminé les foyers.

Les conditions surtout quotidiennes n’ont pas été vraiment difficiles, bien que la rupture du jeûne était cette année encore très tardive (une différence d’environ 4 heures avec ceux qui sont au pays). En cette période de printemps dans l’hémisphère nord, le climat était clément. Le mois de ramadan était sans trop de chaleur ni de froid.
Même si les musulmans de France vivent avec la psychose de certains qui, depuis les attentats terroristes craignent l’Islam, ils ont pu effectuer, dans la paix, un des cinq piliers de leur religion. Les mosquées ont été remplies par les hommes, les femmes et les enfants dans une ambiance joviale.
Partout en France hexagonale, l’Eïd El’fitre a été célébrée. Il y a ceux qui ont eu le droit et/ou le choix de poser une journée de repos et ceux qui ont été dans l’obligation d’aller à la besogne. Mais, tous étaient heureux d’avoir pu accomplir un des piliers de l’islam pendantle mois sacré de ramadan.
Le matin du 4 juin, dans toutes les mosquées de France, qu’elles soient des grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, Nice… ou des petits villages, les Comoriens de la Diaspora, comme l’ensemble de tous les musulmans, ont répondu à l’appel. Après un mois de jeûnes, de prières et d’épuisement, ce fut le grand soulagement ce mardi 4 juin 2019. Un jour en décalage et en avance par rapport à ceux qui sont aux Comores.
C’était une journée de joie, d’ambiance, d’accolades, de prières et de tolérance comme chaque année. Des portes à portes, des révérences, des câlins, des poignets de mains, qui des mosquées jusqu’aux domiciles des uns et des autres, ont ponctué la journée.
L’EïdEl’fitre reste pour toujours une zone de convergence des musulmans. La fatigue de ce mois de ramadan a été vite oubliée. La célébration s’est déroulée dans la joie et l’enthousiasme.
Cette année, les discussions aux abords des mosquées ont été dominées par les vents qui soufflent aux Comores. En effet, l’actualité, la politique et la gouvernance étaient dans toutes les bouches. Les membres de la diaspora comorienne n’ont pas manqué d’évoquer les manifestations qui gagnent tout le territoire français contre les autorités en place aux Comores.
La fête battait son plein, la joie était présente dans les foyers comoriens en France. Une grande partie des parents, profitent de l’eïd pour inculquer à leurs enfants certains rituels et l’importance de cette fête.Les enfants tiennent également à cette fête du partage et de la joie.
Entre une fête de l’eïdau pays et celle qui est célébrée en Europe ces dernières années, la différencen’est pas visible. Les prières, les saluts rituels, les portes à portes, les petits gâteaux, le échanges… tout la rapproche de ce qui se fait dans le pays d’origine. Surtout que l’éducation nationale et les enseignants ont intégré le fait que les enfants musulmans peuvent ne pas se rendre à l’école le jour de l’Eïd, comme tous les fonctionnaires d’ailleurs. « Kuluaam wa antumbikheir »
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