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Le business du ramadan et de l’eïd el-fitr

7 juin 2019
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Le business du ramadan et de l’eïd el-fitr
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Il y a deux trois mois, un jeune anjouanais embarquait de Ouani direction Dubaï avec 50.000€ en poche. Rien en lui ne laisse supposer qu’il est un grand commerçant dans son île. Mais, il est évident qu’il est prévoyant, car il pense au mois du ramadan et à la fête de l’eïd bien avant la plupart de ses compatriotes. Il sait déjà ce dont ils auront besoin et sinon, il va créer un besoin chez eux. Il pourrait rencontrer dans le même avion à Nairobi une jeune femme qui a sa boutique à Majicavo à Mayotte et qui est chargée par d’autres commerçants d’aller commander et faire venir par conteneurs les marchandises dont ils ont besoin. Dans ce milieu, il n’y a pas de petites économies. Célibataire, elle a confié son enfant à sa mère. Elle a du temps. Par Mahmoud Ibrahime

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C’est quand débute le ramadan que le commun des Comoriens commence à penser à ce qu’il pourrait acheter pour agrémenter et rendre belle sa fête de l’eïd. C’est un mois de prières et de recueillement. Mais, tout au long du mois, chacun prépare la fête pour qu’elle soit la plus réussie possible. Bien avant la fin du ramadan, les foires, les bazars et autres magasins se révèlent être des centres d’affaires fructifiants pour les commerçants les plus prévoyants.

La flambée des prix

Dans l’archipel, chaque année pendant le mois de ramadan, c’est la flambée des prix. Parfois, certains produits se font rares pendant une ou deux semaines provoquant la spéculation de la part des commerçants. Les prix flambent assez rapidement et font le bonheur de certains. À Mayotte, ce fut le cas pour les oignons en début de ramadan, puis les œufs à la fin. Seul le gaz de cuisine a connu la pénurie sans augmentation du prix fixé par les autorités. Dans le reste de l’archipel, avec la surveillance des pouvoirs publics, les prix n’ont que très partiellement augmenté. Les conséquences du cyclone Kenneth n’ont pas été aussi dures qu’on aurait pu le penser, y compris à la Grande-Comore où il a été le plus puissant, faisant tomber de nombreux bananiers et des fruits à pain.

À partir de la mi-ramadan, il semble que le souci de la nourriture soit moins prenant. La fête de l’eïd el-fitr prend le dessus. Le principe est simple. Chaque famille pense qu’il est obligatoire d’acheter du neuf à la maison : les draps, les rideaux, les habits personnels… D’autres mettent de la peinture, achètent des meubles, aménagent. Une aubaine pour les commerçants.

Avoir du neuf pour l’eïd el-fitre

Les foires ouvrent un peu partout. Les salons et bazars apparaissent soudainement. Des salons des maisons transformés en magasins, comme on peut l’observer depuis quelques années dans le quartier de Magoudjou à Moroni, aux terrains vagues qui deviennent pour quelques jours objets de toutes les attentions.

Dans les quatre îles, certains ont dédouané depuis longtemps leurs marchandises venues de Dubaï et de la Chine dans des conteneurs. Deux ou trois mois auparavant, ils étaient dans ces pays pour acheter les produits à la mode, ceux qui vont leur permettre de s’enrichir en quelques jours. C’est un métier dans lequel la parité est respectée. Jeunes hommes ou femmes quittent l’archipel, comme autrefois les ancêtres pour aller chercher des produits à vendre. Tout était prêt avant même le début du ramadan. Les choses sérieuses commencent après les quinze premiers jours de ramadan. Un peu partout des tentes sont élevées et des foires sont mises en place. Les échoppes se remplissent et attendent les clients. Tout commence lentement et s’accélère rapidement une semaine avant la fin du ramadan. Toutes sortes de gens s’improvisent commerçants, y compris les élèves qui préparent leur bac.

La rue du commerce en Petite Terre, Tsoudzou, Passamainti, Place de la République, à l’entrée de Majicavo, Dubaï (à l’intérieur de Majicavo) partout, on retrouve les mêmes produits, parfois étalés à même le sol. Le soir, dans les grandes agglomérations de Mayotte, c’est la fête.

Dubaï-Majicavo

Dans certains marchés comme celui de Dubaï, à Majicavo, dans la commune de Koungou, les habits (hommes, femmes et enfants) et les tissus de maison ont remplacé à chaque recoin les produits alimentaires. Dubaï c’est la plus grande foire de l’île chaque année. Le quartier porte bien son nom. Chaque maison est une boutique et la plupart des produits viennent de l’émirat du même nom. Pendant les derniers jours, la foule est telle que les voitures sont bloquées sur la nationale, à l’approche du marché, créant des embouteillages monstres à certains moments de la journée. Très vite même la rue qui traverse ce quartier de Majicavo est fermée pendant la journée ou la nuit, car le croisement entre les voitures et les êtres humains devient impossible, et surtout dangereux pour les piétons. Des vendeurs, les bras chargés de marchandises occupent la rue, y compris la route sur laquelle circulent les voitures. Le soir après la rupture du jeûne, les parents s’y promènent avec leurs enfants à la recherche de l’habit qui les distinguera le jour de l’eïd.

Même si les produits vendus pendant ces foires à l’approche du ramadan viennent en grande majorité de l’extérieur, ce sont des millions qui sont brassés pendant les derniers jours de ce mois béni. La dernière nuit, la veille de l’eïd, c’est dans l’effervescence générale que les tissus et les habits sont bradés, les stocks écoulés.

Partout, les bilans sont plus que positifs. Mais, à Mayotte, certains commerçants de la foire du terre-plein de Mtsaperé ou de la rue du commerce à Labattoire se sont plaints auprès des médias. Pour eux, les affaires n’étaient pas aussi bonnes que les années précédentes. Ils ont pointé du doigt les nombreux contrôles et arrestations en plein marché de la part de la police, selon un commerçant au micro de Mayotte 1ere. Pour eux, ces interventions policières ont fait fuir de nombreux clients, c’est-à-dire des gens sans papiers français et qui risquaient d’être embarqués pour Anjouan.

Le lendemain, jour de l’eid, que ce soit à Dubaï ou au petit marché de Moroni, on pouvait encore lire sur le sol les profits réalisés en une nuit. Rares sont les organisateurs, les mairies, les gens des quartiers qui avaient prévu un nettoyage dans la nuit même pour redonner aux lieux un aspect festif pendant l’eïd. Il faudrait se demander si tous ces commerçants ne payent pas des taxes qui devraient aider les communes à gérer les ordures après les foires.

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