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L’amour de son pays et le devoir de le servir

23 août 2019
Temps de lecture : 5 mins
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L’amour de son pays et le devoir de le servir
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Mes chers Compatriotes,

J’arrive au soir de ma vie, du haut de mes 87 ans et je rends grâce à mon Seigneur qui a voulu me faire don d’une telle longévité. Je n’aurais de cesse, jusqu’à la fin, de vouloir chercher Sa Satisfaction pour laquelle je donnerai mon dernier souffle et même celui d’après.

J’ai consacré ma vie à chercher à être utile à mon pays, aux miens et je n’ai été guidé pendant toute ma carrière politique, qui a duré plus d’un demi-siècle, que par l’intérêt général, celui de mon Peuple au service duquel j’ai posé chacune de mes actions à travers chaque fonction que j’ai eu l’honneur d’exercer.

J’ai eu l’extraordinaire privilège d’avoir été aux côtés des pères fondateurs de la Nation comorienne lorsque, contre vents et marées, il était question de conduire notre pays vers la liberté et de donner au Peuple comorien son entière souveraineté, son indépendance.

J’ai donc appartenu à cette génération qui a été formée, par nos leaders politiques de l’époque, feus SAID MOHAMED CHEIKH et SAID IBRAHIM, puisse Notre Seigneur leur accorder sa miséricorde et le bénéfice de nos prières, tant ils se sont battus pour les Comores qu’ils ont servies jusqu’au bout avec la constante préoccupation de l’intérêt général.

C’est, animés par cette ardente préoccupation, que nos regrettés leaders politiques nous ont pris sous leur aile, nous, SAID HASSANE, ABDOUL ANZIZ HAMADI, ALI BAZI SELIM, MOHAMED MOUMINE, MOHAMED TAKI, ALI SOILIHI, etc. pour nous former politiquement afin qu’un jour nous soyons, à notre tour, en mesure d’aider et appuyer les futurs dirigeants de notre cher pays.

Ils nous ont inculqué des valeurs absolues telles que l’impérieux devoir de servir les Comores et celui d’être utiles aux Comoriens sans opérer la moindre distinction.

Ces valeurs impliquent une obligation de loyauté et de fidélité aux dirigeants légitimes de notre pays lorsque ces derniers sont au service du Peuple comorien.

Ces valeurs ne sont rien si, avant toute chose, nous n’aimons pas, au plus profond de nous-mêmes, notre pays, d’un amour qui se place bien au-dessus de nos intérêts individuels.

Aimer son pays comme on aime sa propre famille. Plus encore…et se battre de toutes ses forces pour lui forger un destin meilleur.

Je me souviens de ce grand homme d’État, hôte de l’Élysée, qui avait à ce point placé l’intérêt de son pays au-dessus de toute chose, qu’il avait exigé de son épouse, la première dame, qu’elle paie sur ses propres deniers, le repas qu’elle venait de consommer à l’Élysée.

Oui, l’intérêt de la Nation doit être supérieur à nos intérêts individuels.

Ces valeurs nous imposent de rappeler aux générations qui viennent après nous que notre Nation, comme toutes les nations du monde, a son propre génome. Le nôtre s’inscrit dans la nécessaire fraternité et cohésion de tous les Comoriens de toutes les îles.

Ces valeurs nous obligent à contribuer autant que possible à la préservation de notre unité nationale

Mes chers Compatriotes, vous constatez, chaque jour que Dieu fait, que ma génération est en voie de disparition et bientôt nos voix s’éteindront.

Il n’en restera que l’écho, comme celui de la voix de SAID MOHAMED CHEIKH.          , dont ma mémoire, même déclinante, ne s’est jamais départie et que j’entends, aujourd’hui encore, m’interpeller sur le destin que nous forgeons pour notre pays.

En moi, cette voix qui harcèle mon âme et face à moi, la situation désastreuse de notre pays qui me plonge dans un désarroi sans limites.

Ma détresse est immense quand je vois dans ce peuple que j’aime, apparaître les germes de la division et de la haine.

Quelle est donc la malédiction qui nous frappe pour que nous assistions dans notre pays à tant d’inégalités et tant d’injustices que l’on a pernicieusement érigées en norme à un degré tel qu’elles sont devenues banales ?

Cette indépendance, objet ultime de notre combat de l’époque, n’avait nullement pour finalité de placer le Peuple comorien sous le joug de l’injustice et de l’arbitraire, mais bien au contraire, de l’émanciper et lui donner sa dignité.

Mes chers compatriotes, au soir de ma vie, mes yeux sont remplis de larmes.

Cependant, ils cherchent. Oui, ils cherchent à croiser le regard plein d’espoir de nos enfants, et dans lequel je verrai briller l’étincelle de l’amour de notre pays. Cette étincelle qui s’accompagne d’une ferme volonté de lutter contre les injustices et les inégalités, au service de l’intérêt général du Peuple des Comores ainsi que de l’unité nationale.

En ce qui me concerne, j’ai essayé d’être utile à notre pays et d’apporter mon soutien à nos dirigeants successifs quand ils me sollicitaient. Je continuerai toujours à le faire jusqu’à mon dernier souffle.

Certains esprits, sans doute bienveillants à mon égard, me prêtent un pouvoir que je n’ai pas, allant jusqu’à me faire porter la responsabilité de la situation dans laquelle se trouve le Président Sambi aujourd’hui.

J’ai certes répondu à la demande du Président Azali en 2016, lorsqu’il a sollicité mon intervention en vue de permettre le rapprochement entre lui, le Président Sambi et Fahmi.

Une intervention de la même nature que celle que l’on sollicite auprès du Cadi pour célébrer une union entre deux personnes qui veulent fonder un couple et bâtir une famille dans le bonheur.

Toutefois, quel esprit sensé pourrait sérieusement, des années plus tard, faire porter au cadi, la responsabilité de l’échec du mariage ? En effet, une fois l’union célébrée, son avenir relève de la responsabilité du couple, mais pas de celle du cadi.

Mes chers Compatriotes, le vieil homme que je suis, diminué par le poids de l’âge, garde malgré tout une foi inébranlable en Dieu qui nous interdit de nous livrer au désespoir et nous exhorte à la persévérance.

En cela, je suis convaincu que les larmes de tristesse qui, aujourd’hui, font la pluie dans mes yeux, sécheront demain, lorsque je verrai, dans le regard de nos enfants d’ici et d’ailleurs, surgir l’étincelle de l’amour profond de notre pays, au service duquel ils mettront leur conviction et leurs compétences.

C’est la prière que j’adresse à notre Seigneur à qui, dans le silence de chaque nuit et dans l’intimité de mon être, je demande de guider notre pays vers le chemin de la droiture, de la justice et de la paix et que dans son infinie Miséricorde, Il mette dans le cœur de chaque Comorien, l’amour de son prochain.

Moroni, le 22 août 2019

SAID HASSANE SAID HACHIM

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