La Commission Électorale Nationale Indépendante a convié les candidats pour les dernières recommandations avant l’ouverture officielle de la campagne. Son président Ahmed Mohamed Djaza a assuré que le « verdict des urnes » sera respecté.
[ihc-hide-content ihc_mb_type=”show” ihc_mb_who=”2,3,4,5,6,9″ ihc_mb_template=”1″ ]En présence du Ministre de l’intérieur chargé des élections, des candidats aux présidentielles et des gouverneurs ou leurs représentants, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé la cérémonie officielle d’ouverture de la campagne électorale des prochaines échéances prévues le 24 mars prochain pour le premier tour, dans son siège. Désormais, depuis minuit les candidats peuvent sillonner les quartiers, les villages, les villes, les régions et les îles pour essayer de convaincre les trois cent huit mille trois cent onze (308311) électeurs qui sont appelés à choisir leur destin dans les urnes le mois prochain.
La CENI à travers son président Ahmed Djaza exhorte les candidats à montrer une preuve de responsabilité pendant ces trente un jours ( 31 jours). «La balle est dans votre camp» estime-t-il avant de préciser en tant que juge électoral: «la CENI continuera encore une fois à demeurer dans son rôle d’arbitre juste et impartial, et que les résultats qui seront proclamés à l’issu du scrutin du 24 mars, seront à tous égards, conformes au verdict des urnes».
Des mots qui donnent de la bonne saveur mais qui ne rassurent pas les destinataires.« J’espère que ces paroles doivent être traduites en pratique. Les mots ne suffisent pas. Ils (les membres de la ceni) sont les seuls qui pourront assurer le bon fonctionnement de ces élections», insiste Me Ahamada Mahamoudou , concourant de Beit-Salam. La CENI appelle aussi tous les candidats de présenter deux assesseurs pour qu’ils soient formés à la lourde tâche qu’ils auront à assurer lors de ces élections anticipées pour qu’ensuite ils puissent former les autres assesseurs qui siégeront dans les 731 bureaux de vote de l’ensemble des Comores. Chaque candidat est tenu aussi à designer par la voie d’une liste tous ces assesseurs dix jours avant la fermeture des campagnes pour que les cartes soient faites avant le jour de l’élection.
Sur une possible entrée du chef de l’union de l’opposition dans la liste des candidats, la CENI reste muette: «nous ne pouvons dire ce que nous allons faire. C’est de la cuisine interne» nous a répondu le chargé de la communication de l’institution. Mais un autre membre nous confie qu’il sera «automatiquement» placé en dernier sur la liste.
Le ministre chargé des élections Mohamed Daoudou affirme que le calendrier sera tenu. «La campagne sera ouverte à minuit (la nuit dernière). Nous avançons. Ça sera l’affaire du candidat et de la cour suprême», insiste-t-il avec un ton ferme. [/ihc-hide-content]
Par Ali Mbaé