Comment peut-on admettre que des hautes personnalités politiques ayant occupé des hautes fonctions de l’Etat osent et continuent de raisonner selon leur identité insulaire sous prétexte de défendre des intérêts de l’île dont ils sont originaires ?
Comment peut-on oser clamer haut et fort qu’on défend les intérêts de l’ile qu’on administre et au même moment prendre sa population en otage en mettant des barrages sur les voix principales et des barricades dans presque tous les coins de l’ile devant servir à faciliter la circulation des biens et des personnes?
Leur réaction relève-elle de l’extrême hypocrisie, de la mauvaise foi, de la méchanceté ou du manque de courage de pouvoir assumer et assurer leurs arrières ?
Mais ce qui me révolte dans tout cela n’est autre que leur mode opératoire. Car, d’une part, ils ne font qu’inciter la population comorienne à la désobéissance civile, aux mépris des textes constitutionnels issus des élections référendaires de Juillet 2018, ils appellent à la guerre, aux bains de sang, au départ immédiat du Chef de l’Etat et de son gouvernement juste histoire de leur céder la place.
Mais d’autre part, ils font appel aux officiers et sous officiers anjouanais à reconsidérer leur insularité anjouanaise, et vont même jusqu’à les inciter à la rébellion pour dire Non et stopper la supposé dictature du Président Azali. Mais, à priori, ils les recommandent également à défendre les « intérêts » de l’Ile autonome d’Anjouan à la tête duquel l’alternance de la présidence tournante en 2021.
Mais pourquoi refusent-ils d’admettre leur complicité aux actes barbares commis par certains d’entre eux ayant suivit leur mot d’ordre ? Car, tout se sait, pertinemment, que parmi les commanditaires il y a ces groupes de personnalités qui se veulent, aujourd’hui, plus démocrates, patriotes et des citoyens exemplaires et cela malgré leur vécu, jadis, séparatiste, manipulateur et taxé d’incompétents en terme de bonne gouvernance mais aussi en étant les principaux acteurs actifs et passifs des gros crimes économiques du siècle dans notre cher pays.
D’ailleurs, ils ignorent peut-être que l’état actuel des enquêtes relatives aux actes barbares (tentative de déstabilisation du pays, section de la main du gendarme Ali Radjabou…) incrimine certains d’entre eux. Des preuves matérielles qui leur culpabilisent sont à la disposition de la justice comorienne.
Il est à reconnaitre qu’ils ont tous, en commun, cet esprit de vouloir faire des Comores un pays aux milles maux, à ternir son image sur l’international en décriant et dénonçant des choses qui:
soient elles n’ont rien avoir avec la réalité du vécu des comoriens,
soient elles se basent sur des réalités qui datent d’au moins un demi siècle.
Sinon, croient-ils que l’état délabré de la maison d’arrêt de Moroni date d’aujourd’hui ou plutôt sa construction fait partie des œuvres que le Président Azali vient de réaliser en deux ans de son mandat en cours ?
Pourquoi vouloir, à tout prix, Juwatisé la population anjouanaise ?
Pourquoi continuent-ils d’inciter des gens à se révolter, se rebeller et à commettre des actes inhumains pour, pensent-ils, faire incriminer le régime actuel vis-à-vis de la communauté internationale, aux buts de le décrédibiliser, le fragiliser, mais parallèlement continuer à crier au complot, à la répression et à la dictature ? Sinon, nous redéfinir le rôle de l’armée en pareille situation si ce n’est de protéger les institutions étatiques, la population et à assurer la libre circulation des biens et des personnes. Même dans les nations les plus policées, les échauffourées entre armées et manifestants y existent toujours et jamais on ne les traites des dictateurs mais plutôt disent-ils qu’il s’agit là d’une opération de maintien de l’ordre public.
Très sincèrement, il est temps de poser un vrai diagnostic et des vraies questions sur l’état de santé mentale de nos amis de Juwa-Anjouan. Car, soit, ils soufrent d’une mégalomanie en stade avancé, soit, ils se sentent coupables des délits criminels et des crimes économiques commis ces derniers temps dans le pays. Et en conséquence, ils veulent mettre le pays à feu et à sang pour que jamais leurs crimes soient révéler au grand public.
Comment peut-on aspirer à des hautes fonctions de l’Etat tout en refusant de jouer pleinement son rôle de personnalité publique et d’en assumer les conséquences qui en découlent mais vouloir jouir des bienfaits du pouvoir?
De la bassesse ou de la malhonnêteté intellectuelle ?
Pourquoi des supposés cadres et intellectuelles de l’opposition de la place et/ou de l’étranger ne font que polluer la toile en ne racontant que de la barbarie et de la mesquinerie ?
En lisant leurs publications dans les réseaux sociaux, on constate malheureusement que leurs propos sont souvent mensongères et déformant la réalité.
D’entré, ils ont tendance à montrer ses griffes d’hommes négatifs animés d’esprit subjectif, égocentrique et surtout ils se prennent en donneur de leçon. Oui, parmi eux, il y a des doctorants en droit, des journalistes et s’affichent comme le Messie dans un Comores, où toute la population lui semble ignorante mais que seule l’union de l’opposition repose toute leur espoir de vouloir et pouvoir révéler aux comoriens le caractère malin du président Azali de faire adopter une « Constitution taillée sur mesure ».
Ce qui me fait le plus mal, c’est que ces jeunes doctorant, journalistes,… même ce qu’ils reconnaissent bon pour le pays, ils n’arrivent pas à l’exprimer et le faire partager. Je me demande encore et toujours, pour qui travaille ce groupe de jeunes, pour quel groupe et pour quel pays. L’histoire nous dira sans doute un jour.
Tadjidine Ben Ahmed