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ENTENDRE LA VOIX DE LA DIASPORA

11 avril 2019
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L’émigration comorienne en France est en ébullition. Des mobilisations aussi larges, dans toutes les grandes villes, sur les mêmes revendications, c’est du jamais vu depuis le crash du Yemenia. On ne peut pas, on ne doit pas, sous aucun prétexte, sous estimer le fait. Les dirigeants de premier plan du pays vont et viennent, naviguent suivant leurs intérêts personnels. Mais là c’est la voix du peuple qui s’exprime largement et cela ne se produit qu’à des moments exceptionnels. Il faut donc entendre la voix de la diaspora de France et d’ailleurs. Elle fait écho à celle du peuple de l’intérieur qui ne peut rien dire, qui n’a pas les moyens de faire connaître largement ses aspirations profondes.

Il faut noter que de façon générale, les manifestations de l’émigration comorienne ne sont pas le fait de partis politiques, ne visent aucun dirigeant politique en particulier. Des citoyens de base, des jeunes qui enfin réagissent et prennent la parole. Les « AZALI DÉGAGE » éparpillés ne constituent pas le mot d’ordre central. Ils traduisent les sérieux questionnements sur la légitimité du « gwa dzima ». Ils expriment un raz-le-bol des oppressions subies depuis plus de 40 ans par le pays. C’est le système en place qui est ciblé, c’est la gestion anachronique du pays depuis l’indépendance qui est sur la sellette. C’est la crainte que le pays sombre dans une dictature brutale comme celles qui sévissent dans des nombreux pays africains ou celles que nous avons vécu sous les commando Mwasi et les mapidunzi ou celle des mercenaires de Bob Denard. On revendique pêle-mêle la libération des prisonniers politiques, le respect des libertés, la restauration du dialogue entre les politiques, etc. C’est un mouvement spontané qui cherche à rafraîchir le pays !

Il va sans dire que c’est le déroulement catastrophique des présidentielles qui constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il convient aussi d’y intégrer l’attitude inqualifiable du Ministre de l’Intérieur qui semble prendre un malin plaisir à défier le pays dans son style particulier fait de mépris et d’arrogance.

Depuis l’indépendance le système de gouvernance du pays c’est la dictature. Les formes ont varié, la brutalité plus ou moins visible. Qui peut nier que notre pays, depuis l’indépendance, a toujours été dirigé par des clans qui s’accaparaient tous les pouvoirs, assujettissaient toutes les institutions. Chacun s’est taillé une Constitution sur mesure pour pouvoir en faire à sa tête. Jamais de vrais contre-pouvoirs. L’épisode PAPA DJO n’échappe pas à la règle même si l’affaiblissement de l’État, à l’époque, rendait la situation moins ardue.

Aujourd’hui les citoyens ont peur. Peur de se retrouver dans un système pire que celui des mercenaires. Peur des arrestations arbitraires. Peur du PIGN que certains qualifient de milice privée ! Peur des conditions abominables de la prison centrale de Moroni. L’absence de respect des règles et des lois n’a jamais été aussi grossière. Il est difficile d’admettre cette façon de supprimer la Cour Constitutionnelle, de s’approprier les assises et de les dévoyer, de remettre en selle la Cour de Sûreté de l’État avec ses lourdes peines et pour couronner le tout : ce déroulement ubuesque des élections. Une CENI honnie depuis belle lurette et une Cour Suprême sans aucun crédit populaire. Quant aux troubles qui ont émaillé le vote, la responsabilité est incontestablement partagée mais tout de même c’est le pouvoir qui devait assurer la transparence du vote, sécuriser les bureaux de vote. Le comptage des voix, hors des bureaux de vote, est grossier, choquant, ouvre la porte à toutes les tricheries et est donc inacceptable.

Le pouvoir doit entendre la voix du peuple. Chercher les voies et moyens de l’apaisement voire de la réconciliation. L’Union Africaine veut nous aider mais elle ne peut jouer de rôle positif que si toutes les forces politiques comoriennes qui occupent les devants de la scène l’acceptent, agissent en conséquence. Que chacun rabatte un peu de son arrogance et fasse des pas vers l’autre. Gouverner par la force ou s’emparer du pouvoir par la force ne peut conduire qu’à des impasses.

Phénomène majeur : la place et le rôle de la jeune génération qui fait ses premiers pas de militants patriotes voulant servir la nation, voulant bâtir un véritable État de droit. Organisez-vous, tirer les leçons de la riche  expériences des mouvements depuis le MOLINACO jusqu’au FD. Les rescapés des générations précédentes vous soutiendront sans réserve pour vous passer le flambeau des luttes comoriennes pour l’indépendance, l’unité nationale, le progrès économique et social et les droits fondamentaux de la personne.

Idriss (10/04/2019)

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