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Azali. La division
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Depuis 1995, les signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se réunissent chaque année pour parler de l’environnement mondial menacé par les grandes puissances industrielles. Ce sommet ne réunit pas que des chefs d’État, mais aussi, des représentants des ONG, des entreprises et des investisseurs. L’objectif est la protection de l’environnement en essayant de réduire les émissions mondiales des gaz à effet de serre. À Paris, en 2015, lors de la COP21 ces grandes puissances qui polluent la planète se sont mises d’accord pour réduire leur système de production pour maintenir le réchauffement climatique du monde à un niveau inférieur ou égal à 2°C. Par  Abdourahim Bacari

Depuis, plusieurs accords ont été ratifiés, mais en réalité, la concurrence économique entre grandes puissances industrielles ne permet pas à ces dernières de respecter les règles de protection environnementale planétaire. L’ironie du sort, Jeff Bezos patron d’Amazon, Bill Gates, patron de Microsoft, et d’autres grands patrons et présidents des grandes puissances mondiales sont tous arrivés à Glasgow, en Angleterre, en jets privés et avions présidentiels pour venir dire que la planète est trop polluée. Par qui ?

Les pays les plus vulnérables sont les États insulaires. Et les Comores en font évidemment partie. Dans ce genre de rencontres au Sommet, on ne sait même pas ce que les États insulaires proposent comme plan pour leur protection. Chose impossible parce que dans ces États, la destruction de l’environnement atteint un degré trop élevé. Aucune stratégie n’est mise en place pour par exemple lutter contre le déboisement.

Dans notre pays, la région d’où vient le ministre de l’Agriculture et de l’Environnement est la plus déboisée de la Grande-Comore. À Anjouan, la forêt est quasi-inexistante. La pauvreté et le manque d’emplois pour subvenir aux besoins des familles, les habitants de la campagne choisissent de couper les arbres pour faire du charbon de bois qu’ils vendent dans nos marchés. La situation est moins catastrophique à Mayotte. À Moroni, Mutsamudu et Fomboni, les déchets en plastique détruisent le pays sous les yeux de nos dirigeants impuissants face à ce fléau qui ne cesse de croitre. Jusqu’à maintenant, certains habitants des villes côtières continuent de vider nos plages du sable pour la construction des maisons sans que l’État ne réagisse.

Dans les hauteurs de la région d’Itsandra, avant d’arriver à Kwambani (Washili), non loin du camp militaire d’Itsundzu, la forêt dense n’existe plus. Elle a été brûlée et l’État ne dit toujours rien. Toute une région jadis pluvieuse a été rendue sèche. Le pays ignore malheureusement encore, les risques qu’il fait courir aux générations futures. Pourtant il reçoit un budget conséquent pour la protection de notre environnement de manière globale.

Mais, on constate que nos dirigeants ne s’intéressent qu’aux endroits où ils peuvent tirer de l’argent. Ils ne voient toujours pas que depuis plus de dix ans maintenant, à chaque fois qu’il pleut, la région de Bambao-Ouest est inondée que des zones côtières sont devenues des dépotoirs, que l’environnement marin est en destruction progressive. À notre niveau, avant d’aller faire de la figuration dans ces hauts Sommets internationaux, nous devons travailler profondément en proposant des solutions adéquates, car la solution pour la protection de l’environnement des Comores ne viendra absolument pas de l’étranger encore moins d’un étranger. Les Comoriens connaissent mieux leur pays que quiconque.

Participer dans ces Sommets de haut niveau et haute importance est bien, parce qu’on peut toujours en tirer des profits. Pas seulement un profit financier, mais aussi l’expérience des autres pays sur comment ils font pour la protection de leur environnement proche avant même de parler de l’environnement global. Parce que si une crise environnementale mondiale se présente, personne et aucun pays ne viendra en aide à un autre. Ce sera du chacun pour soi. Nous devons tirer la leçon reçue pendant cette période de la Covid19. Chaque pays s’est préoccupé des siens, pour les soigner, les nourrir, et surtout éviter un effondrement économique et financier chacun dans son pays respectif. Lors des crises mondiales, même les pays qui se disent puissants aujourd’hui deviennent tous fragiles. Nos dirigeants doivent désormais penser à une autosuffisance sécuritaire sur tous les plans et dans tous les domaines. Compter toujours sur les pays amis n’est pas faire de la politique pour protéger tout un peuple quand le besoin se présente. Nous avons les moyens de nous débarrasser de l’électricité traditionnelle qui pollue énormément. Notre soleil est une ressource immense pour passer aux énergies renouvelables. Le solaire est l’énergie adéquate pour les Comores, on peut même essayer avec l’éolienne. Pour y parvenir, il faut former la jeunesse comorienne pour accompagner cette transition. Les voyages et les beaux discours ne suffisent pas, car ils ne nous font pas avancer depuis 50 ans.

 

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