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BAC 2021 : une catastrophe nationale effroyable

4 octobre 2021
Temps de lecture : 3 mins
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Portrait. 2. Idriss Mohamed Chanfi : Le patriotisme chevillé au corps

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Les années se suivent et se ressemblent. Comparons nos résultats avec quelques pays, chiffres glanés sur internet.

Maore plus de 54 %, Réunion plus de 80 %, Martinique plus de 87 %, Guadeloupe plus de 90 %, Guyane plus de 85 %, France plus de 90 %. Où se trouve l’intrus !

Maurice plus de 90 %, Madagascar plus de 42 % en 2019, Seychelles plus de 90 %.

Sénégal plus de 37 %, Côte d’Ivoire plus de 29 %, Tchad plus de 26 %, Guinée plus de 26 %

On peut se forger une idée claire de la dynamique concrète entre enseignement et développement économique et social. Les résultats du bac constituent un indicateur tangible du progrès ou pas d’une société.

De ce point de vue, les résultats successifs du BAC aux Comores sont effroyables. Conséquence logique : le pays s’enfonce de plus en plus dans un gouffre dont on ne perçoit pas le fond. La vie culturelle s’appauvrit. Le débat politique tombe de plus en plus bas. La pauvreté s’étend exposant les citoyens à une vilenie sonnante et trébuchante de politiciens véreux. Les partis politiques qui occupent les devants de la scène sont désespérants. Est-il possible d’évoquer une perspective sérieuse de sortie de crise ? Existe-t-il une organisation qui incarne les aspirations du peuple comorien ?

Pour suggérer des prescriptions à un état aussi calamiteux, on doit d’abord s’approcher d’une explication objective de la situation. Elle s’applique surtout aux ex-colonies africaines de la France. Force est alors d’indexer la Banque Mondiale et le FMI qui imposent leurs programmes ultralibéraux à des gouvernants soumis, sans vision autre que la main tendue.

Après les indépendances, l’argent a coulé à flots. L’Occident disposait d’immenses capitaux qu’il fallait fructifier en investissant massivement dans le nouvel eldorado africain. Des projets faramineux furent mis en œuvre sans se demander comment les pays allaient rembourser tout cet argent.

On découvrit l’incohérence lorsque vint le temps des remboursements des dettes. Le FMI et la Banque Mondiale imposèrent alors leur Programme d’Ajustement structurel (PAS). Le noyau du PAS : équilibres macro-économiques. Le slogan : trains de luxe des États africains, des fortunes colossales amassées par les dirigeants africains corrompus. En réalité l’objectif était simple : obtenir le remboursement des dettes. Ils imposèrent des mesures radicales qui ont progressivement appauvri les peuples. Réduction des budgets sociaux : santé, enseignement, fonction publique. Au lieu de faire payer ceux qui avaient profité des aides : les multinationales occidentales et les pontifes noirs et leurs laquais.

Dégringolades de nos pays. La misère s’étend et nos « bienfaiteurs », la main sur le cœur nous pondent maintenant des programmes contre la pauvreté et nous formulent des nouveaux concepts (société civile, genre, diverses fractures, etc.) et sigles (DSRP, PPTE, etc.) qui font la joie des cireurs de pompes des « consultants » internationaux. Ces experts en service qui s’interrogent encore sur qui est premier entre la poule et l’œuf, comme s’il n’avait pas fallu des milliers d’années pour que l’homme modélise le processus de ponte, jusqu’à en imaginer un processus artificiel.

Ces programmes internationaux ne s’attaquent toujours pas au train de vie des États ni aux fortunes mal acquises qui enrichissent les pays du nord (dépôt dans des banques internationales, investissements dans l’immobilier, achats luxueux qui font la joie d’entreprises occidentales…) Non, on poursuit la même politique au service des grosses fortunes du monde.

La catastrophe dans notre pays saute aux yeux. Pour se soigner, il faut partir à l’étranger. Il n’y a pratiquement plus d’enseignement public : on y trouve de moins en moins d’élèves, les bâtiments sont délabrés. Le privé est devenu un refuge, un pis-aller sauf pour quelques rares établissements. L’enseignement n’est plus le noble métier qu’il était. Réduits à la misère, les enseignants pensent plus à leurs salaires qu’à leur métier ? Peut-on parler d’un métier quand il ne permet pas de survivre ? Bien sûr on ne peut pas non plus les absoudre complètement au regard de leurs responsabilités face au pays, à son devenir ? À la limite, ils peuvent bloquer l’école privée et publique de sorte à imposer des mesures à la hauteur de la situation. Peut-être, perdre une année pour sauver celles qui viennent. Un vigoureux cri d’alarme envers le peuple qui fera trembler ces pouvoirs insensibles à la vie des gens et à l’avenir du pays.

Il n’y a pas de remède magique, réformiste. Incontestablement le pays a besoin d’un traitement de choc. Certains chercheront à faire dériver cette colère vers des absurdités du genre public contre privé pour éviter de s’attaquer au système lui-même.

Il faut une vision à long terme que le peuple doit s’approprier pour mieux le défendre et contrôler les chemins suivis pour assurer un enseignement de qualité à tous les enfants comoriens.

Idriss Mohamed 2/10/2021

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