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Autrefois, dans notre enveloppe sociale MIRANDE

28 février 2019
Temps de lecture : 3 mins
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Autrefois, dans notre enveloppe sociale MIRANDE
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Ndola ya mirande (mariage hypothécaire) était la forme d’alliance la plus pratiquée au Komor devant l’endogamie.

Si l’endogamie consistait à faire les mariages entre les familles de la même lignée (mba ndzima), de la même fratrie, un oncle mariant son fils avec sa nièce ou vice-versa (mwana wa uso na mwana wa dingo) ou entre les enfants de deux frères (utsanganya owana), le Mirande était une autre coutume.

Pour l’endogamie, tout semblait se réaliser dans le symbolique par le Miramba (arrangement). Les familles s’entendaient pour les investissements à faire entre elles et on savait déjà que la partie visible du shuhuli n’était que symbolique.

Par contre, en ce qui concerne le Mirande, tout devait être connu car il s’agissait d’un système d’échange et d’épargne à honorer. Tout commençait par la demande en mariage par la famille d’un prétendant. La famille de la future épouse devait s’engager à offrir un mari à la sœur ou à une cousine du prétendant. C’était comme pour dire: je me marie avec ta sœur pour que tu épouses la mienne.

Un contrat moral était signé en présence de l’autorité communautaire. Il fallait honorer ce contrat quoiqu’il advienne. Et si par malheur, l’homme destiné au mariage hypothécaire est décédé, il fallait trouver quelqu’un d’autres dans la famille pour réaliser le projet dans le sens où c’était un engagement de toute la famille.

On avait tendance à dire au jeune homme célibataire de la famille qu’il était le gage du mariage de sa sœur. Que c’était lui qui servirait à marier sa sœur donc il n’avait pas à se marier avec n’importe qui. Autrement dit, il ne devait pas se choisir son épouse par lui-même , ce serait toute sa famille qui allait s’en charger.

Le Mirande avait des dispositifs économiques, sociaux et psychologiques bien définis. Pour ce qui est des investissements économiques, tous les engagements réalisés sont enregistrés dans la mémoire collective. Cela pouvait comprendre la dot (Mahari), le droit d’entrée à la maison ( djosa mindu)les bijoux ( hishima), les étoffes précieuses ( ntswashenda na vawo), le bétail ( mbe na mbuzi), la contribution alimentaire (mirengo na masurufu) ect.

Le mariage/retour devait être honoré par l’apport de ce qui avait été offert et ce n’était pas moins que cela et possible que ce soit plus en vue de rehausser l’appréciation sociale.

Pour ce qui est de l’amour entre époux, c’était un domaine strictement privé. L’essentiel était basé sur la sauvegarde des bonnes relations entre les familles. On devait se comporter devant sa femme comme on aurait aimé que l’on se comporte devant sa sœur.

Cette parabole d’amadouage impliquait aussi d’autres inconvénients parfois dramatiques. S’il arrivait à un couple de Mirande de connaître une mésentente, cela pouvait impacter l’autre couple même si celui-ci convolait en douces noces. Au cas où le divorce était dit pour les uns, cela sanctionnait également les autres. Conçu pour rallier les familles, le Mirande pouvait aussi déchirer des relations solides si les premiers concernés n’étaient pas dans des bonnes capacités de gestion familiale.

De nos jours, beaucoup de jeunes refusent le système de mariage hypothécaire pour ne pas à devoir sacrifier l’amour qu’ils peuvent construire avec leur famille nucléaire.

Par Dini Nassur

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